_ c‘était sans rechigner qu'une fois le repas du soir terminé, multitude de travaux d'artisanat: tricotage, cardage, filage, tissage, = Stinstallant sur leurs ielses basse les femmes de la maison commencaient a entreméler | avaient sdrement apprise de leur mére ou de leurs grand-méres. : grande cuisine, quelques voisines venues donner un coup de main a la maitresse de maison, question de passer la veillée en slaranEn de tout et de rien. Il ne restait plus a10'S au 2 réunir les tresses ou 1 LISIERES ensemble | en les cousant avec du gros fi i L affronter le grand soleil du prochain ae avec son chapeau ¢ de paille tressée._ Le Soleil Novembre 1996 - AZ eoeececeseeeeeeeeeeeee VEILEE, (AUTREFOIS- => Une fois les derniéres besognes de fin d'été terminées, lorsque la brunante tombait chaque jour un peu plus tét et que l'automne amenait ses" longues soirées passées auprés de l'atre, alors était venu LE TEMPS DES TRAVAUX DE LA VEILLEE. Comme en ce temps-la, il n'existait ni radio ni télévision et qu'il fallait de toute facon subvenir a ses besoins dans presque tous les domaines, nos aieux et nos aieules se remettaient a l'ouvrage. Bao AGs Et aARisA at Retranchés dans. leurs maisons, les hommes s'adonnaient a des travaux de bricolage, comme la réparation des outils et des piéces de cuir. Les femmes s'étaient réservées, pour cette période ou l'on devait rester enfermés et qu'elles appelaient «L'ENCABANEMENT», une couture, etc. Comme la plupart des vétements et du linge étaient fait main, et fabriqués a la maison, il va sans dire que les longues soirées d'hiver suffisaient a peine pour confectionner tout ce qui était nécessaire en literie et vétements. Parmi toutes ces activités manuelles, il en est une qui a Bios disparu aujourd’ hui: LE TRESSAGE DE LA PAILLE. LE ‘TRESSAGE DE LA PAILLE Beevecuiony DE LA & Pour Ronner la paille en jolis ieee nos lointaines _ grand-méres devaient, des | I' été, se rend > dans es La ceeme gape: soit tle tressage proprement it, se cee * déroulait par les soirs lelqt : _commencer, la soups metta elle ajoutait des Gécocicn: d _ (nom de différents sulfates) ef i \" a a les, ‘on obtenait le rouge: et des eee res: oignons,, le vert. Selon la largeur désirée, elles tressaient les brins en sept, neuf ou. onze. i fallait bien peu rast m pour q que i olies tresses ou «LISIERES» bariolées viennent s ‘accumuler. aux pieds des femmes. D'autant plus qu'il n'était ‘Pas rare. de trouver, dans la FOE Pook gokqus yA c était ee ndant l'assemblage des pene: que les chapeaux prercient forme. Pour cals il fallait a avoir rte sanile sous la main, les tétes n'étant pas toutes de la méme grosseur. Mais des plus j jeunes aux plus agés, chacun était inte nt sar de pouvoir