12 Le vendredi 19 septembre 1997 PP et BS Bot, @ me re oo. oe Pe. &. bonnez un parent ou un ami au Solet] de Colombie-Britannique avant le 26 septembre 1997 et courez la chance de gagner 5 SERIES DE 2 BILLETS... ..-aux projections d’avant-premiére du VANCOUVER INTERNATIONAL FILM FESTIVAL du 26 SEPTEMBRE AU 12 OCTOBRE BUREAU A LOUER AU CENTRE VILLE Immeuble prestigieux (24e étage) 125 p?/ FOO $/MOIS (PRIX NEGOCIABLE) Accéss photocopieuse, télécopieur, et boite vocale Contacter Magali au 609-6611 Pour mieux vous servir = = => a +] CARREFOUR CHRETIEN EVANGELIQUE @ Coquitiam service tous les dimanches matin 10 h 30 2665, Runnel Dr. Coquitlam V3E 1S3 Pasteur Normand Cholette. Tél : (604) 464-2086 @ Vancouver service tous les vendredis soir 19 h 30 Pasteur Robert Lapointe. Tél : (604) 552-3589 y Le Venez expérimenter la difference! —=_~ CRTC AVIS PUBLIC Canad Avis public CRTC 1997-115. Le CRTC a été saisi des demandes suivantes: 2. A TRAVERS LE CANADA. Demande présentée par la VISION TV : CANA- DA’S FAITH NETWORK/RESEAU RELIGIEUX CANADIEN (VISION TV) en vue de modifier sa licence afin d’exploiter une entreprise nationale spécialisée de langue anglaise offrant un service d’émissions religieuses interconfessionnelles, en suspendant |’application des conditions de licence énumérées dans |’avis public tant que la titulaire est membre en régle du Conseil canadien des normes de la radiotélévision. EXAMEN DE LA DEMANDE: 80, rue Bond, Toronto, (Ont.). Le texte complet de cette demande est disponible en commu- niquant avec la salle d’examen du CRTC a Hull, (819) 997-2429; et au bureau du CRTC @& Vancouver: (604) 666-2111. Les interventions écrites doivent parvenir a la secrétaire générale, CRTC, Ottawa (Ont.) K1A ON2 et preuve qu'une copie conforme a été envoyée au requérant . Pour de plus amples renseignements sur le processus d'intervention, communiquez avec les Affaires publiques du CRTC a Hull au (819) 997-0313, fax (819) 994-0218, ATS (819) 994-0423, ou en consultant notre site Internet : http://www.crtc.gc.ca. L’avis public est disponible, sur demande, en média substitut. ee Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes Canadian Radio-television and Telecommunications Commission LES ie ; Ounn s aspect$ financier$ de l’édition édition, du moins telle qu’on la connait en Amérique du Nord, présente certaines particularités. Contrairement & ce qui se passe dans d’autres industries, les livres qui ne sont pas vendus peuvent étre retournés 4 l’éditeur des mois aprés leur parution. Est-ce que des entreprises comme Kleenex ou Procter and Gamble reprennent les boites de papier mouchoir ou de détergent qui sont restées sur les tablettes ? Pourquoi en va-t-il autrement avec les livres ? Cette pratique, visant a stimuler les ventes, a commencé avant la Deuxiéme Guerre mondiale et s’est vite répandue dans toute l'industrie. Les retours, jusqu’a étaient relativement peu importants car la vente des livres était assurée par des libraires indépendants, disposant d’une faible marge bénéficiaire, qui préféraient commander un nombre rela- tivement modeste d’exemplaires. Derniérement toutefois, Vindustrie du livre a_ subi importants changements structuraux. L’édition — est devenue, dans une large mesure, Yaffaire de grandes entreprises commerciales. L’on __ offre maintenant des avances s’élevant a des centaines de milliers de dollars, voire méme a des millions de dollars, aux auteurs susceptibles de rejoindre un vaste public. Cette pratique devenant monnaie courante, l’industrie du livre a procédé & une importante consolidation afin, entre autres, de s’assurer les capitaux nécessaires pour faire face aux obligations financiéres associées & Pédition. Une fois que Ton a sélectionné un manuscrit, il faut en effet le préparer pour la publication. Le travail d’édition consiste, entre autres, 4 réviser le texte afin de vérifier la grammaire et @uniformiser le style tout en veillant a ce que le texte soit accessible aux lecteurs éventuels. Viennent ensuite la composition, Vimpression ct la __ reliure. L’éditeur fera la promotion du livre ainsi produit auprés des libraires pour les inciter 4 ?inclure dans leur inventaire et, ensuite, auprés des consommateurs, pour les inciter & acheter. Ce n’est qu’aprés s’étre acquitté de toutes ces taches que Péditeur, avec un récemment, peu de chance, commencera a tirer des revenus de son produit. Si le livre se vend bien, le libraire et ’éditeur sont contents. Dans le cas contraire, le libraire pourra avoir & composer avec une avalanche de retours qui devront, soit étre soldés (vendus au prix cotitant ou a perte), soit pilonnés (réduit en pate). Au lieu de réaliser ce qui était considéré comme un profit au moment de l’expédition des livres, ’éditeur se retrouve avec une perte. Selon les éditeurs, il ne faut pas imputer les problémes de leur industrie 4 Vapplication des techniques de commercialisation, mais plut6t au pouvoir des grandes chaines nationales qui réalisent plus de la moitié des ventes de livres au pays. Lorsqu’un éditeur fait la promotion d’un livre prometteur, ces chaines achétent un volume important d’exemplaires pour chacun de leur point de vente de facgon a pouvoir ériger des étalages qui attirent l’attention. Si les livres ne sont pas vendus, elles les retournent tout simplement & la maison d’édition sans qu’il leur en cotite rien. C’est l’éditeur qui assume toutes les pertes. Les petites ou les moyennes maisons d’édition a faible capitalisation qui sont aux prises avec des retours massifs voient ainsi leur marge de manoeuvre dangereusement réduite et plusieurs doivent se retirer des affaires. Cette tendance inquitte les défenseurs de notre culture. Ceux-ci croient en effet que les maisons menacées représentent les éditeurs les plus susceptibles de consacrer temps et argent au lancement de nouveaux auteurs (sous-entendu de jeunes auteurs canadiens). Pour ces défenseurs de la culture, tant les multinationales de Védition que les grandes chaines sont A blamer. Les éditeurs parce qu’ils sont davantage préoccupés par la recherche de grands noms que par la publication d’oeuvres de qualité ct les chaines parce que, & ce que l'on suppose, elles concentreraient leurs efforts sur la promotion des gros vendeurs ect négligeraient les jeunes talents ou les inconnus. Bref, les uns comme les autres ne seraient motivés que par le profit. Afin de combattre armada constitué par les multinationales de Védition, — les multimédias et les chaines, les petites et les moyennes maisons @édition ont gouvernement de leur fournir une certaine forme de protection ou de leur verser des subventions ct dinstaurer des régles déter- minant — qui sociétés demandé au pouvait — étre propristaire dune librairie ou exploiter ce genre de commerce au Canada. sont-elles efficaces ? Plus ou moins. Les libraires étrangers ne peuvent Ces mesures vendre des livres sur le marché canadien si ce nest par Ventremise du réseau Internet. Les éditeurs de livres canadiens recoivent encore des subventions, diminuent en importance. Les libraires qui désirent vendre des livres publiés par des maisons_ d’édition étrangéres ne peuvent s’adresser directement & elles et doivent passer par un distributeur canadien. Ce réglement a été établi afin de faciliter V’établissement d’un réseau de distribution canadien qui, pense- t-on, est plus susceptible de favoriser titres canadiens. Ce systtme semble fort complexe. Pourquoi n’élimi- nerait-on pas les exigences relatives & la propriété et A la distribution et ne verserait-on pas directement des subyentions pour mais celles-ci la vente de la publication de livres canadiens, ~ quelle qu’en soit la’ valeur littéraire ? Les _ subventions pourraient étre utilisées pour réduire les cofits, pour assurer la promotion des livres ou encore pour accroitre les droits versés aux auteurs. Enfin, le directeur des enquétes sur les coalitions pourrait émettre un avis clair indiquant que toute entente visant A mettre fin au retour de tous les livres - tant canadiens qu ’étrangers - ne contrevient pas a la loi actuelle. Qui sait, le Canada pourrait peut~tre contribuer 4 simplifier les régles du marché du livre et, ce faisant, aider notre culture a survivre. Les libraires veulent vendre des livres et les acheteurs en acheter, qu’y a+-il de mal a cela ? Davip E. BonD Ce Bulletin économique, qui est rédigé par M. David E. Bond, vice- président, affaires gouvernementales et relations publiques, et économiste en chef & la Banque Hongkong du Canada, exprime Popinion personnelle de Pauteur sur les dernicrs 6vénements économiques, laquelle n’est pas nécessairement celle de la Banque Hongkong du Canada et de son conscil @administration. Ce Bulletin ne constitue—nullement une — étude exhaustive de tous les faits nouveaux ni n’est publié dans Pintention de fournir financiers. — Nous recommandons aux lecteurs de communiquer avec un expert-conscil avant de prendre toute décision que ce soit, fondée sur les commentaires de des conseils notre Gconomiste en chet. Cette publication ne peut étre reproduite, en entier ou en partic, sans Vautorisation écrite de la Banque Hongkong du Canada. } | | | \