ey. Bi. INFORMATION Sas: ORES MRIS eas oar A Cag a ee Le Soleil de Colombie, vendredi 29 juin 1990 - 5 Obligations d’épargne du Canada Sdreté et souplesse Vous avez entre 35 et 54 ans, vos revenus vous placent plutdt dans la partie haute de la classe moyenne, vous avez fréquenté les bancs de l'Université et bien statistiquement, vous avez toutes les chances de faire partie des quelques, 3 millions de personnes qui achetent, chaque année, des obligations d’épargne du Canada (OEC). Depuis leur émission pour la premiére fois en 1946, ces obligations gouvernementales émises par la Banque du Canada sont devenues une véritable institution. Une habi- tude qu’on se transmet de pere en fils et une affaire qui marche. En 1989, lavente d’obligations a dépassé les 9 milliards de dollars. La raison du succés tient a deux mots: sGreté et souples- se. «On émet depuis 44 ans, le taux d‘obligation est garanti, il peut méme 6tre ajusté a la hausse, et enfin, les titres sont encaissables a tout moment», explique Pierre Bralé, responsa- ble des relations publiques pour les Obligations d’épargne du Canada (OEC). Un véritable placement de pére de famille, beaucoup moins. éprouvant pour les nerfs que la Bourse et qui peut s’avérer neanmoins trés juteux selon le taux de rendement. Cette information, annoncée quelques temps. avant le lancement par la Banque du Canada, est attendue avec impatience par tous les ache- teurs. Ainsi, al’image des bons ‘vins, chaque obligation a son millésime. Dans les chaumiéres canadiennes, on parle encore avec un trémolo dans la voix de la fameuse S36 lancée en 1981 avec un taux de 19,5%. De grands crus qui cotoient d’excellentes cuvées. Pour preuve, il reste encore en circulation pour environ 3,4 milliards de dollars d’obligation de l’émission S38. Lancée en 1983, elle arrive a échéance cette année (anciennement de 7 années, la durée de vie d’une obligation est passée en 1989 a 12 ans). Sans vouloir trop s’avancer, Pierre Bralé pronosti- que néanmoins une bonne récolte pour octobre prochain’; « je pense que le taux 1990 sera concurrentiel». Fort de l’adage «on ne change pas un produit qui gagne», cette cuvée 1990 s’annonce sans grand bouleversement, si ce nest, d’un point de vue fiscal, la nécessité pour les détenteurs d’obligations a intéréts compo- sés de déclarer, désormais, ces derniers chaque année. «Cette réforme nous a été imposée par Revenu Canada Impét mais elle ne pénalisera pas les déten- teurs. _Au _ contraire,_ elle simplifiera les choses car beaucoup de gens navaient pas compris l’ancienne régle trien- nale», déclare Pierre Brdlé qui en profite pour rappeler quelques conseils pratiques: «Je recommande aux personnes qui vont acheter des obligations au comptant de post-dater leur paiement au 1er novembre. De méme, je rappelle que. les coupures commencent a 100 dollars et que la citoyenneté canadienne n’est pas requise pourl’achat des OEC. Il suffit de résider au moins six mois dans l'année au Canada». Enfin, on peut ajouter queces obligations seront mises en vente dans toutes les succursales bancai- res a partir du 18 octobre jusqu’au 1er novembre. Francois Limoge Si vous désirez obtenir de plus amples informations, contactez V'agence de la banque du Canada a Vancouver: 643-6100. Vous pouvez également écrire a l’adresse suivante: Banque du Canada, département de la Dette publique, Ottawa, Ontario, K1A 0G9. College Kwantleen et C.E.G.E.P. de Trois-Rivieres Un échange réussi Le collége Kwantleen et le C.E.G.E.P. de Trois-Riviéres au Québec ont effectué un échange qui s'est avéré étre un grand succes. Du ter au 8 mai, 22 étudiants et deux instructeurs de Kwan- tlen, Priscilla Bollo (professeur de francais et Frank Abbott (professeur d'histoire) ont été regcus par le groupe de Trois-Riviéres, ont vécu et ont voyagé avec eux. On les a emmenés ala ville de Québec, a Montréal et a d’autres endroits d’intérét historique. Le groupe de Kwantlen a été émerveillé par l’accueil chaleureux qui leur a été fait, par la gentillesse des Québécois a leur égard («On ne nous a jamais autant embras- sés!» ont-ils déclaré). Ils ont appris beaucoup de frangais et disent avoir une meilleure idée du caractére distinct de la société québécoise. lls com- prennent mieux disent-ils le désir des Québécois de sauve- garder leur héritage et leurs institutions. Deux étudiants de Surrey ont tellement aimé leur séjour quiils ont décidé de s‘inscrire |’un a 1|’Université Laval et l'autre au C.E.G.E.P. de Chicoutimi en septembre! Du 2au 10 juin, 21 étudiants et deux professeurs d’éducation physique du C.E.G.E.P. de Trois-Riviéres sont venus a leur tour habiter chez leurs corres- pondants de la Colombie Britannique. lis ont visité le Centre culturel chinois, |’Uni- versité de la Colombie Britanni- que, le musée d’anthropologie, Fort Langley, Victoria, l’ile de Granville, sans mentionner les discothéques locales. Malgré la pluie diluvienne, tout le monde s'est bien amusé et des amitiés se sont formées. Bien que les billets d’avion aient été payés par le Programme d’Echange de la Jeunesse du département du. Secrétariat d’Etat, toutes les autres dépenses ont été défrayées par les étudiants eux-mémes. Pour ce faire, ils ont vendu des gateaux dans les deux campus, lavé des voitures ramassé des bouteilles, organi- séun marché aux puces, sesont adressés a des_ sociétés charitables. Ils ont regu des fonds de la Société des étudiants, des Elks de White Rock et des Lions de Langley ainsi que du département des Humanités de Kwantlen. Les professeurs de Kwantlen espérent organiser de tels échanges chaque année, ceci pour plusieurs raisons. D’a- bord, ces voyages motivent les étudiants dans leurs études de la langue frangaise. parce qu’ils leur offrent l’opportunité de pratiquer et d'améliorer ce qu’ils ont appris en classe. Ensuiteles étudiants peuvent découvrir d'autres communautés et en mémetemps, redécouvrirla leur lorsqu’ils la font visiter a leurs correspondants québécois. Ce genre d’échanges permet aussi aux étudiants des deux provin- ces d’accéder a une meilleure compréhension de la culture de leurs correspondants. Pierre Brilé, responsable des relations publiques pour les Obligations d’épargne du Canada. T6l.: 876-2251 CARPET TOWN 1166 BROADWAY EST VANCOUVER, C.-B. V5T 1V9 Montagnes. de fer canadiens. Alberta (a&1) 421-6382 des soumissions. R.A. Walker Vice-président senior Région de |'Ouest du Canada Edmonton, Alberta ‘enlévement et fa Les soumissions cachetées dans une enveloppe préadressée seront acceptées jusqu’au 5 juillet 1990 a midi, heure des Les documents de soumission peuvent étre retirés au bureau du Chef des Contrats de l’administration, 16e étage, 1004 - Avenue 104 Edmonton, Alberta ou auprés de |'ingénieur des voies 14590 - Avenue 116A, Surrey, C.-B., contre dépét d'un chéque certifié non remboursable de cinquante (50) dollars établi a |’ordre de la Compagnie nationale des chemins le ou aprés le vendredi 22 juin 1990 Les soumissions doivent étre accompagnées d'une garantie égale 410 pour 100 du montant de la soumission et établie a |'ordre dela Compagnie nationale des chemins de fer canadiens. — Pour renseignements techniques, communiquer avec: M. Brian Abbott, ingénieur, Surrey, C.-B. (604) 589-6574 Pour information sur l’appel d’offres, communiquer avec: le bureau du Chef de l’administration des contrats, Edmonton, La compagnie ne s‘engage a ne ge ni la plus basse ni aucune ued AVIS D’ INTENTION POUR LA PREPARATION DE SERVICES, POUR LE TRAITEMENT DE CONTENEURS [rue Station] ET ENTREPOT DES CAMIONS [avenue Evans], Vancouver, C.-B. Les travaux comportent le térrassement et le tri de matériaux, le transport, mise en place et compactage des matériaux appro uvés; l’enlévement des débris, fourniture et pose d ‘asphalte surle sol de matériaux granulaires; |'installation du service d'eau et du service d’égout; des travaux de démolition; réinstallation de la cléture de la voie ferrée.