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‘gu les rapports de charpentiers

Le Soleil de Vancouver,page 2, 1 aout 1969

LE SOLEIL de vancouver

SEUL HEBDOMADAIRE DE LANGUE FRANCAISE DE VANCOUVER

Directeur-Rédacteur: André? Piclet

Publicité: Jacques Baillaut

Rédaction: Jean Ricu, Roger Dufrene,
W.d Aubert yivor.ne Aberell,

Yves Trividic, Loui > Marcoux,
Caricaturistes:Jin Nagy, Eve Tormer.

IE SOLEIL DE VANCOUVER est publié par:

Le Soleil de Colorbie Ltc,

661 est 15éme avenue, Vancouver ,197,C.P.
‘Prix: 15¢ le numéro

Abormement: 1 an; $6.00

Pour tarif des anronces téléphonez a:

879-281,

AFFAIRES. MUNICIDA

De deux choses l'une, les lois ré-
gissant la construction a Vancouver
sont inadéquates, ou elles nesont pas

appliquées 4 la régle dans le cas de
la construction d'appartewents.
C'est la seule conclusion a la-

quelle je puis arriver, aprés avoir re-
: qua-
lifies et de locataires concerng#t les
méthodes employées dans laconstruction
d'un grand nombre d'immeubles dans 1!
Bst de la ville, par une certaine en-
treprise au service d'agents foncies,

Nos lois sur la construction sont

basées sur les normes €tablies dans
le code national de construction du
Canada.

Le code précise en détails les

régles qui gouvernent tous les aspects
de la construction y compris, la qua-
lité du bois, la solidité et la surfa-
ce des fenétres.

Honétewent respectés, ces régle-
ments garantissent la construction de
résidences solides, sanitaires et con-
fortables.

Ce code cependant n'est pas sou-
jours respecté, dans la. construction
d'imaeubles dans lés quartiers Est de
la ville.

On m'a informé que des bois de
qualité inférieure étaient employés.

L' utilisation de matériaux de se-
conde classe & laquelle s'ajoutent des
méthodes douteuses de construction ,
sont des violations directes du code

- national.

Le résultat est que nous cons-
truisons des iumeubles qui se déte-
riorent immediatewent. Les murs con-
mencent a craquer, les planchers s'af-
faissent d'une maniére alarmante, les
toits fuient.etc...

Certains locataires appelent ces
appartement-—-Taudis Instantanés.

Dans su moins un de ces
bles, de nombreux appartements

immeu-
surno-

més "Inside Suites",ne comportent au-
cune fenétre Ltt
lorsque l'organisation des loca-

taires entrepri de rendre la chose pu-
blique, les propriétaires s' empressé-
rent de défoncer une section du mur
inférieur donnant sur lescouloirs in-
térieurs, accrochérent des rideaux
et baptisérent cela "Fenétres",

Cependant, ces appartements (cla-
ssés en premier lieu appartements a
une chaubre a coucher, puis reclassés
-Pied & terre pour célibataires) se
louent seulement 10 dollars - Ipins
cher que les autres.
Un minimum de 3. mesures est néce-
ssaire pour remédier a une belle situ-
ation.

Premiérement si nos lois sur la
construction sont inadequates et per-

par le Conseiller Municipal, Harry RANKIN

| DON QUICHOTTE BENN&TT PART BN CAMPAGNE e+eeeeHLECTORALE

EDO R TAL

ages oe

M. Bennett s’en va-t-en guerre...

Pour la septiéme fois en dix-
sept ans, W.A.C. Bennett déclen-
che des élections générales dans
“sa” province, la Colombie-Bri-
tannique. A l’age de 69 ans, ce
héraut d’un créditisme qui a de-
puis longtemps renié les grandes
théses du major Douglas se
lance avec sa fougue habituelle
dans la mélée électorale. Sans en
dire un mot a ses collégues de
l’Assemblée législative de Victo-
ria, sans méme consulter ses col-
légues du cabinet, M. Bennett
décide que les électeurs de la

Colombie-Britannique iront aux

urnes le 27 aout prochain “afin
de conjurer la crise qui con-
fronte le peuple de la province”.

Quelle crise? Il ne s’agirait pas
d’une crise économique, car la
province serait en pleine prospé-
rité, au dire, évidemment, des
principaux. membres de |’admi-
nistration créditiste, le premier
ministre en téte. Non, de l’avis
de M. Bennett, la population fait
face au défi que pose “une philo-
sophie ins pirée du socialisme
marxiste, se cachant sous un

autre nom”. Une fois l’épouvan-
tail bien campé, le leader crédi-
tiste (dont le comportement rap-
pelle a s’y méprendre celui. d’un
ancien premier ministre québé-
cois) le déploie 4 sa maniére, de
facon a effrayer au maximum le
bon peuple. A ses yeux, les por-
te-parole de cette philosophie ne
sont pas les travailleurs, mais les
organisateurs professionnels a
gages, qui tirent tout leur re-
venu directement des travail-

leurs. Ces porte-parole sont les .

professionnels désignés par eux-

-mémes- qui ne perdent jamais,

quelle ‘que soit l’issue de la_hba-

‘ taille...”

Sauf erreur, et méme s'il n’est
pas trés difficile de lire entre les
lignes, le bouillant leader crédi-
tiste désigne et fustige ici les
leaders syndicaux de sa province
et par ricochet, les dirigeants du
parti NPD avec lesquels la plu-
part sont étroitement associés
dans la lutte contre une législa-

tion de travail trés rétrograde (le .

bill 33), adoptée en décembre
dernier par la majorité créditiste

malgré l’opposition acharnée des
seize députés néo-démocrates et
des six représentants libéraux.

Pour ne pas trop charger le ta-
bleau d’un seul cété, signalons
ici que deux hauts dirigeants

syndicaux ont accepté de faire|

partie de la commission créée en
vertu de ce projet de loi, aux sa-
laires de $42,000 et de $40,000
par année. En voila donc deux
de moins qui ne combattent plus
le bill en question...

M. Bennett, qui entend faire
“maison nette”
decks”) encore une fois, vise sur-

~ tout, sans doute, le nouveau et

jeune chef du NPD de Ja Colom-

bie-Britannique, M. Tom Berger,

élu depuis trois mois seulement
a la téte de son paid. Cette stra-
tégie électorale classique rappor-
tera-t-elle des “‘dividendes” aussi
déconcertants que celle du pre-
mier ministre Weir du Manitoba,
il y a quelques semaines 4 peine?
On le saura dans'un proche ave-
nir.

Cyrille FELTEAU

(“clear the} |

de LAPRESSE

mettent un standard inférieur 4 celui
fixé par le code national ou encore si
le personnel des services d'inspection
est inéficace , l'attention duconseil
municipal doit étre attirée afin de
nous permettre de corriger la situati-
One

Deuxiémement,le consil mimicipal
doit veiller a la stricte application

‘des lois qui gouvernent la constructi-

on d!immeubles.

Chaque fois qu'une plainte est
regue, les iumeubles en question de-
vraient étre inspectés a nouveau et

les propriétaires obligés a effectver
les transformations nécessaires a as-
surer aux locataires une résidence sa-
lubre, solide et confortable,méme dns
le cas ou l'immeuble est terminé.

OO

du"Vieux Monde"

par exellence e

Enfin, il dewait @trecdligatoire
pour tous les entrepreneurs de verser
une garantie pouvant aller jusqu'a 10
pour cent du prix total d'un immeuble,
garantie qui serait confisquée dans.
le cas d'une violation du code et des

lois qui régissent la construction.

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