peti of RE eee Se olen. onan eh tele oT Centre Culturel Colombien 795, 16iéme Avenue Ouest, Vancouver Teél.: 874-9105 “En Fantaisie” (Rose Héléne Gagné) Excursions, mime, jeux, bricolage, poterie, expres- sion corporelle: voila autant d'aventures qui permet- tront aux enfants de s'’exprimer en francais et de découvrir un vocabulaire nouveau. 2 SESSIONS: 1} les 5-12-19 mai 2] les 26mai-2-9 juin Prix par session: $12-$10 (membres) En Francais s’il vous plait COURS DE CONVERSATION: 6 SESSIONS: Du 2 mai au 6 juin Mardi de 19h30 a 21h30 Mercredi de 19h30 a 21h30 + Coit: $25.-$20. (membrés et étudiants) Café-croissants qu'on sert. “Le déjeuner des paresseux” -Café en musique -Littérature a gogo -“Jazette” dominicale Au Centre Culturel Colombie LE DIMANCHE, 795, 16iéme Avenue Ouest, DE 10H A MIDI Vancouver. Tél. 874-9105 Notez, notez bien! ‘-RELACHE le 20 avril Le café-croissant continue avec la FJC a partir du 27 Avril 1979 Toujours dla méme adresse. . CROQUE-BOUQUINS Pour adultes: — romans — collections de livres québécois — livres de cuisine — livres d’art — revues hebdomadaires et mensuelles Pour enfants: — livres — jeux éducatifs — dictionnaires — revues hebdomadaires et mensuelles, etc. -BIBLIOTHEQUE Vous pouvez emprunter des livres francais: auteurs canadiens-francais (Félix Leclerc, Gabrielle Roy, A. Maillet) auteurs francais (Camus, Bernanos) livres pour enfants (Le petit Prince, Tintin, Lucky Luke) ile de Vancouver <- 5 Raymond Verdaguer peintre - graveur de Courtenay, Peintre-graveur _franco- colombien, résident de Courtenay, sur Tile de Vancouver, Raymond Verdaguer expose actuelle- ment ses oeuvres a la Gale- rie deVooght, 2215 rue Granville, 4 Vancouver. L’exposition prendra fin le 19 mai. “La peinture ¢a ne s’ap- prend pas vraiment dans les académies, c’est 4 force de travail et par le travail ong “ge a - : seulement qu'on I’explore et que ’on parvient 4 une cer- taine maitrise”. J.M. Vouloir trouver un seul et méme style chez un peintre c'est de la folie; la peinture est un reflet de la vie d’un peintre; elle évolue avec la maturité du peintre, se boni- fie en vieillissant comme le bon vin — 20 ans le méme style c’est du vinaigre. Il devrait y avoir autant de fagons d’étre peintre qu'il y a de peintres... ce n’est malheureusement pas le cas. La peinture, ¢a n'a pas de limite, seul l'objet peint pos- séde un cadre, la peinture n’en a pas. Peindre, c'est rendre vi- vant. Je suis intéressé par la vie quelle que soit sa forme, son Origine: homme, béte, arbre, vent... le statique, l’inanimé ne me passionne pas. Je trouve mon inspira- tion dans ]’observation direc- te de la nature, des gens et des objets... Je me nourris du plaisir de voir Comme un musicien se nourrit de sons; mais Je sujet n'est pas un but, il est le moteur qui me pousse a peindre; je ne copie pas, jinterpréte. Je veux étre le témoin de mon €nvironnement, Peindre, c'est découvrir et faire découvrir... ce peut étre la joie, la peine, l’indif- férence, Je hais la peinture sans émotion, je n’ai pas dis jaime Je “sentimentalisme” en art; une peinture, froide, vide cérébrale comme on en trouve beaucoup de nos jours ¢’est la seule peinture que je ne respecte paS...une bonne peinture doit avoir une dimension poétique, elle doit respirer. Les gravures sur bois: Le bois est gravé a la gouge, puis encré et impri- mé sur papier de qualité (ma préférence étant pour le papier Japon fait main), grace 4 une presse a main dont le principe se résume a la pression verticale produi- te par une vis. Le procédé est lent mais trés précis. Les encres sont a base d’huile afin de faire appa- raitre des transparences no- tamment dans le travail de la couleur; elles sont impor- tées et de qualité. Une gravure peut étre exécutée en plusieurs cou- leurs, il faut pour cela gra- ver plusieurs plaques de bois; mais bon nombre de mes gravures sur bois en plusieurs couleurs sont exé- cutées avec la méme et seule plaque de bois. La plaque est regravée aprés chaque impression de couleur. Ce procédé est plus long et difficile, de plus il limite le nombre de tirages; en effet il faut prévoir le nombre de tirages avant de commencer, et aprés la der- niére couleur imprimée, la plaque est inutilisable pour une autre série qui n’aurait pas été prévue au départ. Ce procédé ne permet ni Verreur ni l’hésitation, il nécessite une claire vision de son travail avant de com- mencer et une connaissance parfaite de ses couleurs. En plus du traditionnel procédé consistant 4 produi- re une 3iéme couleur par la superposition de 2 autres, la gravure sur bois telle que je la travaille utilise l’effet du grain du bois qui produit un mélange optique dans le tra- vail de la couleur qui ne peut étre obtenu dans aucun au- tre type de gravure. D’ou l’obtention d’une vi- bration colorée (résultant d'un mélange optique de la couleur) a la place d’une couleur plate. e e Exposition Lars Larsen et Clément Rodrigue exposent 4 la Gale- rie Brackendale de Squamish, jusqu’au 30 mai. Lars Larsen, résident de Sainte Anne Des Monts, en Gaspésie, se spécialise dans l’aquarelle et le dessin a la plume et peint les animaux, les paysages de la Gaspésie et la nature en général. Résident de Rimouski, ot il est professeur d’art a V’université du Québec, Clément Rodrigue se spécia- lise dans la peinture 4 l’huile et dépeint les paysages de la Gaspésie. C’est un peintre naturaliste. Lisez les écrivains francophones Patrick Modiano Ce jeune écrivain fran- cais naquit 4 Paris en 1947. Fils d'un administrateur de sociétés et d'une comédien- ne, il n’avait que 19 ans quand il écrivit La Place de VEtoile qui le révéla au public et remporta le Prix Nimier. Depuis, la parution de chacun de ses livres est un événement bien que la critique commence 4 lui re- procher de revenir toujours sur le méme sujet: des personnages (juifs, exilés) en quéte de leur identité, cherchant un enracinement, réveillant des souvenirs im- précis. I] place souvent son action sous l’occupation alle- mande, période qu'il n'a pas vécue mais qui était fertile en situations ambigués et ou Gréve apporte des liqueurs. Sa démarche et ses gestes cérémonieux contrastent avec le laisser-aller des trois hommes... Murraille, le menton appuyé sur la paume de la main, !’oeil mou, donne une impression de total relachement. Marcheret a desserré le noeud de sa cravate et pése de tout son poids contre le dossier de sa chaise, de sorte que celle-ci tient en-équilibre sur deux pieds... Quant 4 mon pére, iJ se penche vers eux avec une telle insistance que sa poitrine touche presque la table et qu'il suffirait d’une chiquenaude pour qu'il s’affale sur les couverts. Les rares propos que l’on peut encore capter sont ceux que lance Marcheret d'une voix pateuse. (Les Boulevards de Ceinture). chacun devait décider de la voie ou il s’engagerait. Les romans de P. Modiano sont courts, écrits dans un style clair et dépouillé. EDITEUR: Gallimard. PARMI SES MEILLEU- RES OEUVRES: Place de VEtoile: La situation diffi- cile et inquiétante d’un jeune juif dans Paris occupé. La Ronde de Nuit: le pére du narrateur survit en se li- vrant a des trafics louches. Rue des Boutiques obscures. Prix Goncourt 1978. On son- ge a un roman policier: Frappé d’amnésie, un em- ployé d'une agence de police enquéte sur son propre pas- sé. IJ ne retrouve que des ombres, rien de sfir. LISEZ POUR COMMEN- CER: Les Boulevards de Ceinture, suite de “La Place de |’Etoile” et “La Ronde de Nuit”. Le narrateur, aprés dix ans de séparation, re- trouve son pére tombé enco- re plus bas. L’observant sans se faire connaitre, il le juge sévérement mais, au moment ov il le voit arréter, choisit de partager son des- tin. La chance en francais... J’attendais l'autre matin l’ascenseur pour monter dans la tour du “Complexe G” et je vous prie de croire qu'il se fait désirer cet as- censeur. Aussi, comme le tram- way de Tennessee Williams, je l’'appellerai dorénavant “Désir”. Bref, je l’attendis long- temps, et cela m’a donné la chance de trouver une er- reur de frangais portant justement sur l’emploi du mot chance. LE ARTS CLUB THEATRE présente Heath Lamberts & Clare Coulter dans DAMNEE MANON _SACREE SANDRA (en anglais) de Michel Tremblay traduit et mis en scéne par : John Van Burek Lun.-Ven. 20h30 Sam. 19h00 & 22h00 au Spratts Ark © (ancien Théftre David Y.H. Lui) 1036 Richards 669-0931 Attention: “Certaines vulgarités de lan- gage. Le sujet peut offenser” VTC 683-3255 & Eatons Une inscription sur une petite affiche offrait aux gens des cours de conduite préventive en leur conseil- lant de ‘“‘diminuer vos chances d’accidents”. Voila une acception du mot chance qui n’est pas francaise mais anglaise. La chance en francais est la possibilité de réussir ou d’échouer. Dans le cas présent, le résultat (I’accident) est tou- jours mauvais. I] y a un danger 4 ne pas courir, et non pas une chance a pren- dre. I] faut donc dire: ne pre- nez pas de risques inutiles; he vous exposez pas au danger d’un accident. En anglais, le mot chance aun Sens élargi qui permet de l’employer a la place de risque ou de danger. Pas en francais. En général, on peut courir la chance (avec deux possibilités: succés ou échec), en espérant que le résultat sera heureux. Or un accident d’automobile n’est jamais heureux. - Louis-Paul Béguin Le Mot du Jour