de Vancouver sur la bande Victoria: 3et 8 Chilliwack: 14 Pecind 2) Kamloops: 5 Programme de la télévision francaise de Radio-Canada “somone VOL.4 NO.19 Vendredi 15 février 1980 On 0 Prince George: 4 Terrace: 11 Son dernier role Un hommage au théatre, aux comédiens et a Francois Rozet ’ Le théatre, l'un des arts ma- jeurs du monde occidental, se- rait agonisant, claironne-t-on un peu partout. Pourtant, malgré les assauts répétés du cinéma et de la télévision, le public em- plit toujours les salles de spec- tacles et des étudiants s'inscri- vent toujours aux conservatoires d'art dramatique. Aussi bien, on aura vu au cours des années que les meil- leurs interprétes du 7e art ou du petit écran_ triomphaient pour la plupart sur la scéne. Ils avaient étudié avec des maitres, eux-mémes anciens du Conser- vatoire de Paris, de la Comédie- Francaise, ou émules des Co- peau, Ghéon, etc. Le théatre, malgré des diffi- cultés certaines, jouit donc né- anmoins chez nous d'un presti- ge et d'un intérét soutenus. Et il est bien qu'un. de nos meil- leurs écrivains et auteurs dra- matiques vienne nous montrer, a la télévision, précisément, dans une piéce solide, bien construite, classique dans le meilleur sens du mot, ce que sont ou devraient étre le théa- tre et les comédiens. Avec Son dernier réle, Paul Toupin a écrit une dramatique émouvante et pleine d’enseigne- ment, qui permet a Francois Rozet de donner libre cours a son vaste talent et qui passion- nera le public des Beaux Diman- ches le 17 février a 20 h 30, La Dramatique Nous sommes dans un studio de radio ol! un comédien renom- mé interpréte le réle de Thé- raméne tandis que réalisateur, *techniciens et jeunes interpré- tes glissent des remarques plus ou moins pertinentes sur son jeu. ’ Un peu plus tard, terrassé par une crise cardiaque, il- est transporté d’urgence a I’hdpital ow on réussit a le ramener a la vie. Commence alors une suite de scénes a la fois émouvantes, tristes, cocasses, pleines d’a- percus psychologiques profonds sur la vie, le monde, les pen- sées d'un vieux comédien qui effectue enfin un retour sur lui- _méme et sjinterroge sur son destin. L'auteur, jouant sur deux re- gistres bien imbriqués l'un dans l'autre, étudie d’une part le com- portement quotidien du grand artiste, ses réactions face a la maladie, a la mort, au monde clos de I'hépital et i! nous dé- peint ses caprices, ses hu- meurs, ses craintes, ses désap- probations envers tout ce qui est relachement ou _ change- ments inconsidérés dans _|'ad- ministration d'un h6pital, dans l'art, dans la religion. D’autre part, au fur et 4 mesure que le malade entreprend des _ dialo- gues avec ses visiteurs (pa- rents, amis, journaliste) nous pénétrons peu a peu en profon- deur dans son ame et son esprit et nous vivons, rétrospective- ment avec lui, toute son expé- rience de comédien. Le théatre, qui l’a pris dés l'€ge de sept ans, a été toute sa vie; et nous saurons ce qu'il doit A ses professeurs et a ses maitres, au travail acharné, a l'étude des classiques qui sont inépuisables. Nous apprendrons quelle est la différence entre in- terprétation et création d’un ré- le et que, la comme ailleurs, il faut aspirer a la perfection si on veut éviter la médiocrité. Nous vivrons avec lui ses triom- phes et ses angoisses, le trac inévitable, son comportement face au public: «car le théatre c'est le langage de la joie et du malheur», Un peu au bord du désespoir, le comédien apprendra par ceux qui l’'aiment qu'il n'a pas raté sa vie malgré tout ce qu'elle a comporté de mondain, de su- perficiel ou de «joué», bien sou- vent. : A |'abbé qui l'assiste dans ses derniers moments et auquel il dit s'estimer peu, le prétre reé- pond qu'il est comme tout le monde une créature de Dieu, qu'il a vécu authentiquement son destin personnel et qu'il ne s'est pas joué la comédie a lui- méme. Ii lui reste alors a se préparer a son dernier réle, ce- lui qui ne s’apprend pas: celui de se voir face a face avec son Créateur... Les origines A compter du dimanche 17 fé- vrier a 16 h 30 la série Aux frontiéres du connu propose - aux téléspectateurs de Radio- Canada une série d’émissions consacrées aux Origines de la vie. Ces cing émissions s'intitu- lent respectivement /a «soupe» primitive; la Grande explosion; la Saga des dinosaures, la Fin des dinosaures et de |’Archéop- térix a /'australopitheque. Les invités de |’émission ten- teront de répondre a la ques- tion que tout le monde se pose: Qu’y avait-i] a la surface de la terre il y a quatre milliards d’an- nées? Quand on recule aussi loin dans le temps, on ne peut évidemment que faire des hypo- theses. Aussi Jacques Ninio pro- nose-t-il comme explication: «Quand on pense aux origines de la vie, a l'espéce de «soupe» qu'il devait y avoir a la surface Fry de lavie de la terre il y a quelques mil- liards d’années comment parler d’especes définies? Tout cela devait étre flou et il devait y avoir une variabilité enorme.» Marcel Locquin pour sa part nous dit «Pendant trés_ long- temps on a cru que la terre était chaude dés |'origine. Or il semble maintenant qu'elle ait bien toujours comme origine la matiére solaire ejectée par un phénoméne astronomique. Mais cette matiére a été immédiate- ment pulvérisée et s'est refroi- c'est un phénoméne qui s'est passé entre moins trois et moins quatre milliards d’années.». La question est tres complexe et les invités de la série y appor- teront tour a tour des explica- tions susceptibles de satisfaire les esprits curieux de science naturelle. _ a Le vendredi 22 Février 4 19h30 CBUFT diffusera l’émission régionale «Génies enHerbe » as HILLSID CENTENNIAL Sur notre photo, les éléves des écoles secondaires de Hillside 4 West Vancouver et Centennial 4 Coquitlam, s’apprétent a s’affronter lors de la 2¢me émission de Génies en Herbe, qui se déroule au studio 41 de Radio-Canada & Vancouver.