Le Soleil de Colombie-Britannique, vendredi 23 férrier 1996 11 LES VIDEOS DE L’ONF PLUS ACCESSIBLES QUE JAMAIS L’ Office national du film du Canada vient de déposer environ 800 vidéos au Centre culturel francopho- ne de Vancouver. Maintenant, tous les résidents de la Colombie-Britan- nique peuvent se procurer des films éducatifs passionnants etaussi propi- ces 4 la discussion que L Indien et la mer ou Mon amour, my love.L’ ONF continuera d’enrichir la collection qui était auparavant disponible a la cinémathéque de Vancouver. Ainsi, le Centre culturel fran- cophone, tout commela bibliothéque municipale de Vancouver (qui dé- tient la collection ONF de langue anglaise), fait maintenant partie du méme réseau de partenaires pour la distribution des vidéos de]’ONF. On peut faire son choix en consultant les catalogues spécialisés dans les bibliothéques associées a l’ONF, ainsi que le Catalogue de vidéos et films de ’ONF et méme Film/Vidéo Canadiana sur disque op- tique compact (CD-ROM) (disponi- ble a la bibliothéque municipale de Vancouver). Film/Vidéo Canadiana est une base de données bilingue sur les films de 1’ONF et d’autres films canadiens en circulation. On peut éga- lementse renseignersurles nouveaux films de 1”ONF en consultant I’Internet, ausite http://www.onf.ca ou y “naviguer” a travers la collec- tion de plus de 9 000 titres. Siavectout cela vousnetrou- vez toujours pas la vidéo qui vous intéresse, vous pouvez composer le numéro sans frais de 1?ONF 1-800- 267-7710. Quanta sa collection de films 16mm, l’?ONFena faitdonau Collége Langara de Vancouver, ce qui a per- mis d’augmenter substantiellement la collection 16mm déja imposante de cette institution. On peut communiquer avec Pierre Rivard au Centre culturel francophonede Vancouveren compo- santle (604) 736-9806 ou encore Linda Prince du Département de l’audiovisuel du Collége Langara en appelantle (604) 323-5290. Cocktail LES MOTS POUR LE DIRE PAR JEAN-CLAUDE BOYER Un jour, j'ai dO recevoir trois vac- Cins: polio, tétanos-diphtérie et typhoide. Je n’oublierai pas de sitét la conversation téléphonique qui a suivi ma demande de rendez-vous aux services médicaux de Santé et Bien-ftre Canada. - Dans quels pays irez-vous, Monsieur?, s'enquiert la préposée, - Mis a part l'Europe de l'Ouest, l’Egypte, Israél, I'Inde, le Bangladesh et le Japon, je ne sais pas vraiment quelles seront mes autres destinations. - Vous devez me dire le nom de tous les pays oi! vous irez. - J'aimerais voyager librement, pouvoir aller n'importe ot 4 ma guise. - Il faut me donner la liste de tous les pays que vous visiterez. - J’aimerais qu’on me donne les vaccins qui me permettraient d’aller of il me plaira. - Mais, Monsieur, vous devez me dire... Ainsi de suite, jusqu’a ce que je lui 6numére tous les noms des pays sud- - américains, africains et asiatiques qui me Viennent a l'esprit, du Brésil 4 Madagascar, du Pakistan a la Corée du Sud. La voila Satisfaite, et J’obtiens mon rendez-vous. Pas toujours facile de trouver peu de mots, et les mots justes, pour dire ce qu'il faut dire, Rien d'autre a dire. OEUVRES CANDIDES DE MICHELE MARDESIC AU CENTRE CULTUREL FRANCOPHONE DE VANCOUVER PAR JEANNE BAILLAUT Ce sont des oeuvres tout fait inattendues que nous présente Michéle Mardesic dans |’exposition quia lieu jusqu’au 22 février aucentre culturel francophone de Vancouver. Michéle nes’inscrit pas dans le cou- rant de la peinture (les peintres naifs étant trés peu nombreux en C.-B.) «West Coast» et c’est tant mieux, car ses «images» peintes sur verre, sont tendres, joyeuses, anecdotiques. E]- les vont droit au coeur comme seule- ment peuvent le faire celles des pein- tres naifs. Artistes toujours autodi- dactes, qui savents’évader au pays de l’imaginaire, dela fantaisie, du réve, enfin au-dela des contraintes de la logique et du réel. Qu’ellese penche sur la lente marche de tortues a la carapace de céramique bariolée ousurle fabuleux plumage d’un cog quitrouverait bien sa place dans une basse-cour d’ Euro- pecentrale, Mme Mardesic pose tou- jours un regard candidesurles choses. Elle sait faire ressortir la simplicité des €tres qui sont 14, naturels, sans superficialité, un peu statiques au milieu de décors collant bien a leur personnalité et avec pour seule paru- re, lacouleur. Si par leurfagon de voir, parfois de ressentir et par leur autodidaxie, ces peintres s’inscrivent leplus souvent dans le «genre naif» ils finissent malgré tout par avoir des affinités qui les font se rassembler ou appartenir a telle famille ou telle école. Ainsi il existe des «peintures naives» d’Amérique, d’ Afrique, d’Asie, du Canada, d’Europe et en particulier d’ Europe Centrale qui se distinguent fortement les unes des autres. Les oeuvres de Michéle Mardesic, d’abord par le choix du «REVEILLE-MATIN>, peinture sur verre de Michéle Mardesic. média (peinture sur verre) mais aussi consciemment ou inconsciemment parle genre, s’apparentent, a la fois a la peinture naive canadienne et cel- le de 1’Europe centrale. Une exposition a voir et sur- tout une artiste 4 suivre dans son tra- vail. ~ CET HIVER A VIA RAIL OLDESIEGE A BORD DES TRANSCONTINENTAUX DE LOUEST! 2445 ALLER SIMPLE DE VANCOUVER A: 50 96° ALLER SIMPLE EDMONTON % DE RABAIS 156° ALLER SIMPLE WINNIPEG 1205 ALLER SIMPLE SASKATOON EN CLASSE ECONOMIQUE Quelle facon fantastique de passer lhiver ! Avec tout le confort de VIA Rail et de fabuleux rabais de 50 %. Oui, 50 % de rabais en classe économique a bord de nos transcontinentaux de l'Ouest. C’est simple, vous avez jusqu’au 15 mars pour acheter votre billet et jusqu’au 14 mai pour effectuer le voyage. Visitez parents et amis. Ou visitez le pays. Il n’y a jamais eu meilleur moment, car avec VIA, c’est si abordable. Appelez votre agence de voyages ou VIA Rail des aujourd’hui. VENEZ VOIR LE TRAIN AUJOURD‘'HUI MD Marque déposée de VIA Rail Canada Inc. MC Marque de commerce de VIA Rail Canada Inc. 69° ALLER SIMPLE JASPER 33° ALLER SIMPLE KAMLOOPS * Les siéges sont limités. D'autres conditions peuvent s’appliquer. Le rabais est offert sur I'aller simple et l’aller-retour. L'un ou I'autre, avec VIA, c'est abordable. ee tt ye