Anniversaire del’ Apfhq L’Association de la presse francophone hors Québec (APFHQ) féte cette année ses dix années d’existence. Lors de la récente assemblée annuelle qui se tenait 4 Edmonton en Alberta, un nouveau conseil d’administra- tion a été élu. Il est 4 noter que le méme conseil administre égale- ment les opérations de |’agence OPSCOM et de la Fondation Donatien Frémont. Paul Denis du Franco de l’Alberta a été reporté a la présidence pour un deuxiéme terme. Les autres membres du conseil d’adminis- tration de l'APFHQ sont: Aubrey Cormier de la Voix Acadienne de _I'tle-du-Prince- Edouard, Yvon Lozier du Voilier-Le Point de Caraquet au Nouveau-Brunswick, Jean Mongenais du Rempart de Windsor et Roland Pinsonneault de l’Eau Vive de la Saskatchewan Icrie bien Daniel Richer, 80 ans, contrac- tuel du Ministére des Affaires municipales de l'Ontario vient de - remporter ces jours derniers le ~ concours du meilleur crieur en Amérique du Nord. Richer a été choisi parmi 20 compétiteurs, le plus élégant ainsi que le meilleur crieur 4 Kingston. Source: Le Rempart de Windsor. Réflexion pour les jeunes Les membres de la Commission épiscopale pour les ministéres et l’apostolat de la Conférence des évéques catholiques du Canada viennent de publier une brochure populaire qui propose des pistes de réflexion pour les jeunes de 15 a 25 ans. Intitulée’ “Ensemble”, cette brochure couleur et illustrée de 56 pages propose des thémes qui rejoignent les jeunes. Le rédacteur de la brochure est André Beauchamp, prétre, théologien et catéchiste de l’archidiocése de Montréal. Info: Service des Editions de la CECC, 90 avenue Parent, Ottawa (Ontario) K1N 7B1. La Sagouine “Pour moi, la Sagoutne est vrate, elle est untverselle. Elle incarne le pays, la race dans ce quilya de plus grand: l'espoir. L’espoir des gens a qui on a tout enlevé- mats qui ne lachent pas et qui continuent malgré tout”, ainsi s'exprimait récemment la comédienne Viola Léger qui posséde maintenant sa propre compagnie de théatre en Acadie. Viola Léger est celle qui avait cré€é sur scéne le _ célébre personnage d’Antonine Maillet, “La Sagouine”. Et quel succés ce fut! Huit cent treize représenta- tions sur scéne, a la télévision en francais et en anglais, dans tous les coins de l’Acadie, au Québec, en Ontario, en France, en Belgique, en Suisse et en Nouvelle-Angleterre. Source: Le Ven'd’est de Petit-Rocher. Pas si stable que ca! Lors de la récente assemblée annuelle de l’Association de la presse francophone hors Québec a Edmonton en Alberta, le directeur général de l'organisme, Wilfred Roussel, a mentionné que les effectifs de l'APFHQ au cours de l'année 85-86 sont restés 4 23 membres. A premiére vue, on €st porté a croire que les choses se stabilisent. Or, il n’en est rien. Quatre journaux ont fermé leurs portes au cours de l'année, et quatre journaux sont venus 2 - Le Soleil de Colombie, vendredi 3 octobre 1986 joindre les rangs de l’organisme. L’assemblée annuelle de l’an prochain aura lieu cette fois a Ricibucto au Nouveau- Brunswick en juillet 1987. Le Secrétariat d’Etat laisse tomber Dans un éditorial non signé en date du 25 juillet dernier, le journal l’Aquilon des Territoires du Nord-Ouest laisse échapper une sorte de cri de désespoir sous le titre “Requiem pour la presse franco-ténoise”. “Sortez les har- pes, les violons et les priéres. L'Aquilon ne sera plus. Il est a Varticle de la mort! Nous étions pourtant bien partis. Un peu trop sérieux quant au contenu, peut-étre mats il y avait place a Vamélioration... Le Secrétariat @'Etat laisse tomber son protégé et les bénévoles deviennent une ressource rare”, lit-on plus loin dans l’éditorial. L’Aquilon en était 4 son septiéme numéro...! Le rock québécois sur ondes L’agence Contexte Communi- cations vient de produire pour le compte de la Fédération des Jeunes Canadiens-Francais une série de huit émissions radiopho- niques qui sera diffusée dans une quarantaine de radios étudiantes francophones hors Québec. Intitulée “Rock en stock”, la série est consacrée au rock québécois francophone et contient des extraits d’entrevues exclusives avec de nombreux artistes canadiens francophones. L’agence est actuellement en négociations avec le. Secrétariat des Peuples Francophones pour la production d’une autre série consacrée celle-l4 a 1’écrivain américain Jack Kérouac. Rencontre des premiers ministres Serge Plouffe, premier vice- président de la Fédération des francophones hors Québec (FFHQ) et président provincial de J’Association canadienne- francaise de l’Ontario (ACFO) a commenté le résultat de la récente conférence des premiers ministres 4 Edmonton en ces termes: “Nous nous réjoutssons qu'un tel consensus se soit dégagé pour entreprendre des pourpar- lers avec le Québec afin de lus permetire dadhérer a la Constitution 1982; cette attitude nous indique que les autorités politiques du pays envisagent les prochatnes années dans un esprit de coopération.” Vers les Acadiens et les Cajuns Dans le numéro d’aotit du bulletin “L’accord” de I’Asse- blée des centres. culturels de l’Ontario (ACCO), le secrétaire général de l’organisme, Denis Bertrand parle de tourisme. “Quand on parle d'une plus grande marge d’auto-finance- ment pour les centres, on pense ausstt6t au tourisme. Ce n’est peut-étre pas la solution idéale pour tout le monde, mais il est certain. qu'une majorité de nos membres devraient s’y attarder et y Songer plus sérieusement. C’est une activité amusante et lucra- tive. Entretemps, apres les efforts qu'elle a déployés en France, VACCOse tourne vers nos cousins Acadiens et Cajuns. De nouveaux canadienne de- Une collaboration spéciale de J-Louis Fontaine contacts ont été établis avec le Conseil de la promotion et de la diffusion de la culture du Nouveau-Brunswick [CPDC] et le Conseil de développement du frangats en Louzstane (CODOFIL) mentionne M. Bertrand. Du Québec en Alberta Le réseau Vidéotron prend de l’expansion. Avec l’achat récent de la _ Société Transvision Rive-Sud (8,000 abonnés), Vidéotron compte quelques 684,000 abonnés dans plus de 150 municipalités du Québec. De plus, Vidéotron a commencé a s'implanter en dehors du Québec en faisant l’acquisition d'une entreprise de cablédistribution en Alberta. (OCS-N). Une statue pour I’ancétre L’Association des d'Amérique a décidé d’ériger récemment un monument a la mémoire de Gabriel Albert, ancétre des Albert d’Acadie qui a vécu dans la région de Caraquet a partir de 1750 jusqu’en 1785 (date de sa mort) . Ce monument est placé au cimetiére de la chapelle Sainte-Anne a Caraquet au Nouveau-Brunswick. Source: Le Ven’d’est de Petit-Rocher. Salon dulivre Le Salon du livre de Montréal aura lieu du 20 au 25 novembre 1986. Cette manifestation a la fois culturelle et commerciale permet au public de voir la production de plus de 500 maisons d’édition au pays et d’ailleurs. Comme dans le passé, elle se tiendra dans le hall ouest de la Place Bonaventure. Info: Salon du livre de Montréal, 1151 rue Alexandre-Deséve, Montréal (Québec) H2L 2T7. Le cas Mercure La cause Mercure relative au francais devant les tribunaux sera entendue le 26 novembre en Cour supréme malgré le décés du client. Les organismes franco- phones porte-parole de la Saskatchewan et de 1’Alberta ainsi que la Fédération des Francophones hors Québec prendront en effet le relais du Pére André Mercure, décédé a Saskatoon en avril dernier, comme demandeurs principaux. A cette occasion, la question du bilinguisme aux assemblées législatives de la Saskatchewan et de l’Alberta pourrait également étre abordée. Source: Le Franco d’Edmonton. A nouveau le vent dans les voiles “La loterie de l’Eau Vive: Une nouvelle source de vie”, ainsi s’exprime la satisfaction de la direction du seul hebdo francais de la Saskatchewan. Selon le journaliste Michel Marchildon, avec les fonds recueillis lors de sa loterie, le journal fransaskois Eau Vive “risque” de pouvoir payer ses dettes et ainsi avec le vent 4 nouveau dans les voiles, continuer 4 informer la popula- tion fransaskoise. “Les gens ont pris conscience de l’importance d'un service de presse écrite”, constate Jean-Francois Dubois, président des Publications Fran- saskoises qui éditent le journal. Albert L’Quest oublié— Suite de la premiére page Yves Merzisen, président de la Fédération des Franco- colombiens, critiquait 4 son tour la création de quatre grands centres de production au sein de Radio-Canada, tous 4 1’Est d’Ottawa (1), et posait a M. Sauvageau cette question en forme de boutade: “Va-t-on remplacer limpérialisme mon- tréalais par un impérialisme acadien?” M. Sauvageau défendait son rapport en affirmant qu’il ne faut pas “‘centrer le débat sur Radio-Canada”. “Il ne faut pas oublier que le rapport re- commande la création de Télé-Canada, un réseau public organtsé a l’échelle régionale. A lintérieur de ce réseau, l’Office national du film serait incité a assumer son réle régional en recourant aux talents locaux”, a ajouté M. Sauvageau. Guy Lacombe, président dé l’ Association canadienne- francaise de l]’Alberta était, lui, beaucoup plus virulent. “Ce rapport fait mal a la fierté des Francophones de l'Ouest, affir- mait-il. Nous aurions préféré ne pas étre oubliés. Nous avons Vimpression d’étre considérés au mieux comme des Franco- américains!’ Selon M. Lacombe, _ Le constat le plus important du rapport Caplan- Sauvageau, c’est que l’invasion des productions américaines menace la culture canadienne et donc la francophonie. “La francophonie mondiale est d’ores et déja dans une situation de crise grave, estime Florian Sauvageau. Face a cette menace, c'est le Québec qui, avec 90% des auditeurs, est aux premiéres lignes de la bataille. C’est sur le Québec que les Francophones de tout le Canada vont devoir compter. De méme que le Québec devra davantage compter sur latde de la France.” Le rapport, qui compte une partie entiére (sur dix) consacrée a la radio-diffusion de langue frangaise, le reconnait d’ailleurs d’emblée: La philosophie du rapport les solutions préconisées par le - rapport n’en sont pas. L’Office national du film? “Ji est en perte de vitesse et, a Edmonton, il ne s’occupe plus de production.” Les médias com- munautaires? “Ce n’est pas une solution pour faire connattreles Francophones de l’Quest au reste du pays.” Les auteurs du rapport se défendaient en affirmant qu’on “ne peut pas tous avoir la Rolls Royce! Il nous faut trouver d'autres moyens, plus modestes, plus Economiques, pour résoudre les problémes des Francophones. Cvest d’ailleurs ce qui s’est fait au Québec oi, en dehors des grands centres de production, de petites radio et télés communautatres dynamiques se sont créées. Ce ne sont nt Radio-Canada, ni Télé- Canada, ni un quelconque gouvernement qui résoudront les problémes des régions.” M. Thériault tempérait le pessimisme des Francophones de YOuest en affirmant: “JI faut satstr Vopportunité de ce rapport. C'est la premiere fois en vingt ans que nous avons l'occasion de nous faire entendre.” [1] - Ces quatre centres se trouveraient a Moncton, Québec, Montréal et Ottawa. “Nous recommandons que le caractére distinct de la radtodiffuston au Québec sott reconnu @ la fois en sot et comme noyau de la radio- diffuston de langue francaise a travers le Canada.” Cette priorité se traduit par plusieurs recommandations: - Création au sein de Radio-Canada de _ quatre centres de production, a Ottawa, Montréal, Québec et Moncton. - Création d’une nouvelle chaine de télévision publique en francais, Télé-Canada, qui diffuserait, entre autres, des programmes pour enfants, des ‘documentaires et des pro- grammes artistiques. - Reconnaissance dans une loi du droit de tous les Canadiens a des services en francais. C.-H. B. Le seul journal en francais de la Colombie-Britannique Fondateur: André Piolat Rédactrice en chef: Annie Granger Journaliste-coopérant: Charles-Henri Buffet Composition: Secrétatre: Héléne Adl Publié par Le Soleil de Colombie Ltée 3283 rue Main, Vancouver, CB, V5V 3M6 Tél: 879-6924, 879-6656 _ Courner de 2éme classe Numéro d’enregistrement: 0046 Abonnement 7 an Canada: 15$ Etranger:20$ Les lettres adressées au Soleil de Colombie par ses lecteurs doivent &tre lisiblement signées par leur(s) auteur(s). La rédaction se réserve le droit de corriger ou de raccourcir le texte s'il est trop long. Les lettres doivent tre accompagnées d'un numéro de téléphone et ‘d'une adresse, afin de pouvoir, au besoin, communiquer avec nos correspondants. Toutefois, 4 la demande, les adresses et numéros de ‘téléphone pourront ne pas étre publiés. Sylvie Arsenault