SN tek ai, Bo Publie par: Blackhawk Investments Ltd. 2932 Ouest Broadway, Vancouver, B.C, President: Florent St-Louis Editeur: Andre Ruel Abonnements: $6.00 par ans ou 15¢ le numero. Pour tarif des annonces telephonez a 736-6345. Merci aux cooperateurs La mesentente qui existe aujourd' hui’ entre le Quebec et Ottawa ne serait jamais survenu, si Ottawa avait agit comme le gouvernement d'un pays bilingue. Il y a quelques années, MM. Bour ghuiba, président de la Tunisie, et Senghor, president du Sénégal, lancaient l'idee d'un "commonwealth" francophone, base non pas sur des liens politiques ou economiques, mais sur un ideal commun, la langue et la culture francaise. Faisant appel a tous les pays ou ¢ soit la langue officielle, ou officieuse, ou une des langues officielles, ils crée- ce qui est maintenant connu le francais était, adrent, sous le nom de Francophonie. Ottawa en tant que pays bilingue fut invite & participer, mais fit la sourde oreille. De son cote, ve Quebec en pleine "revolution tran- quille'" cherchait ce soutien cult- urer qtr tur “devenait necessaire. Devant l'inertie d'Ottawa, le Quéd- bec prit l'initiative et prit la place laissee vide par Ottawa. Pris devant un fait accompli, Ottawa, lors de la signature d'un accord d'entre-aide culturel entre la France-et le Quebec, sortit de cette impasse en signant lui aussi avec la France un accord qui dev- ait donner au monde l1' impression que l'accord France- -Qué¢bec avait été signe avec sa benediction pat- ernelle. Ottawa par son service diplo- matique aurait du étre au courant des demarches faite en vu d'org- aniser une reunion des ministres de 1'education nationale des pays de la Francophonie, et surait du prendre les devant en s'assurant que la demande de participation du Quebec passe par Ottawa. Encore il ne fit rien, le résultat bien connu fut l'invitation directe du Quebec par la republique du Gabon et la rupture de relations diplomatiques par le Canada avec ce Ce fut une sortie d'impasse facile, le Gabon est un bien petit pays, mais voila que la méme chose se présente, cette fois c'est la France qui est en jeu. La France n'est pas le Gabon, et cette fois Ottawa ne sait que faires rompre avec le Gabon est une chose, mais avec la France c'est une paire de pays. manches. Le Soleil, page 2 Nous SOMMES ENCHANTES » aff DE VouS RESERVER LES DESSOUS DELA POLIT MONSIEUR MINE a DEO XS erLACE” VM AGraae Héritier du dilemme, éspérons que MM. Trudeau et Sharp trouver- ont une solution, qui permettra au Quebec de participer aux organ- i isations de la Francophonie, 1l'égide d'Ottawa. , Andre Piolat . sous Suite de la page l on pouvait remarquét- son Eminence Monseigneur Johnson, archevéque de Vancouver. Le doecteur-Gordon Shrum, chancelier de 1'université Simon Fraser, ainsi que le président de cette université le docteur Patrick McTaggart-Cowan, et M. John M. Buchanan, chancelier a l'université de la Colombie Britanique. Egalement présent était le chef de tribu indienne, M. Simon Baker. M. Arthur Laing, ministre des Affaires Indien- nes, accompagne du ministre de 1'éducation M. Leslie Peterson et d'une soixantaine d'autres personalités. Tout le trajet de la marche fut couvert par deux conseillers municipaux, M. Harry Rankin et Ed Sweeney. La présence d'une vedette célebre comme Eartha Kitt illuminait 1'événement. Elle accompa- gnait de "jeunes braves" comme Tony Waters, et les deux premiers 2 la ligne d'arrivée, Hamis Plommer et Pierce Buck. ee Huit religieuses du Sacré- Coeur suportaient les efforts de Pat Herman et William Peters qui firent le trajet: en echasses. Chaleureuse félicitations a tous les braves gens. Ils ont demontré que les canadiens ne sont pas indifférents aux miséres du monde et que soli- darité et fraternité ne sont pas de vains mots. ite he ROLE __CEREMON 1e = F (QUE “INTERNATIONALE LETTRE A L'EDITEUR. ' nombre des années} -| JOHNSON, MONSIEUR {MINH NE SERA PAS h SUR LE MEME RANG 4 "Bravo pour Trudeau; certains vous appellent Pierre, d'autres Elliott ou méme PET, moi je pre - fare vous apDoee "Trait d'union" Avec vous il n'y a plus de place pour de la mésentente -- avec ou sans. tra>- duction--avec Que- bec ni avec la Fram Xe de de Gaulle, “quoique nous soyons de votre coté ou non. En plus de ceci il &tait grand temps pour ee neie= toyage général, changement radical de politique inté- rieure et extérieure A titre de prime mous avons aussi maintenant le grand plaisir d'entendre notre Premier mini- stre converser li- brement dans nos deux langues offi- cielles. Quel sou- lagement pour nos pauvres oreilles sensibles qui ont dues subir tant de mots écorchés au préalable. Pierre rappelez- vous avoir apprig sur les bancs d'e- cole: "Aux ames bien nées la valeur n'attend pas _ le mt Et a cause de cette fameuse ae se nous désiron attendons peut aoe au dela de vos for- ces. J C T Wessel Monte Creek eee 3b