6 Le Soleil de Colombie, vendredi 10 septembre 1982 L'hiver arrive 4 grands pas... Dans le domaine du calfeutrage, la clé du succés dépend, bien sir, de la qualité du produit, mais aussi du soin qu'on apporte a !‘appliquer. Mal posée, une pate durera beau- coup moins longtemps que prévu. LES ENDROITS LES PLUS IMPORTANTS Voici une liste des endroits ot I’on peut appliquer une pate a calfeutrer. Une inspec- tion attentive de votre maison permettra de constater s'il y a lieu d'effectuer on non cet- te opération. AL‘INTERIEUR e Autour des portes et des fenétres, a la jonction entre le cadre et le revétement inté- rieur. ¢ Dans les boites des prises de courant et des interrupteurs (dans le cas des maisons en voie de construction, on isole du cété exté- rieur du mur. Toute- fois, quand les maisons sont déja construites, mieux vaut utiliser une plaque isolante en caoutchouc mousse qu’on pose entre la boi- te et la plaque en plastique décorative. Les pates a calfeutrer peuvent endommager des fils électriques trop vieux). r. e Autour des conduits d‘air et des fils électri- ques qui se rendent au. grenier & travers le plafond. e Aux points d’appui des murs sur les fonda- tions. A L‘EXTERIEU e Entre le rebord et le cadre des_ fenétres (partie non amovible des fenétres doubles). e Aux points de ren- contre du parement ex- térieur avec les cadres de portes et fenétres. e Aux autres points de rencontre du pare- ment extérieur, notam- ment aux quatre coins. e Sous le parement extérieur, au point de jonction avec le mur de fondation. ® Sous le rebord du toit, au point de jonc- C'est le temps de calfeutrer tion avec le mur. ¢ Entre le corps princi- pal de la maison et une annexe, comme un balcon ou un gara- ge. e Sur les tétes de clous non recouvertes de mastic. e Autour des tuyaux. Pour les fenétres, il est préférable, partout ot cela est possible, de calfeutrer d’abord a l’extérieur avec une pate, puis a |'intérieur avec du _ mastic en bande ou un autre matériel pouvant s‘en- lever sans. dommage au printemps. LA PREPARATION DE LA SURFACE Dabord, assurez- vous que la surface est absolument propre et séche. S’il y a lieu, en- levez complétement le vieux mastic ou la vieille peinture au moyen d’un tournevis ou d’un couteau a mastiquer. Utilisez un dissolvant spécial ven- du a cette fin pour nettoyer la _ surface. Pour les trés larges fissures, appliquez de la laine minérale avant de mettre le mastic. LA TEMPERATURE PROPICE Le temps idéal pour calfeutrer a l’extérieur, c'est quand il ne fait pas visibles a I’oeil nu a cause de |’expansion des matériaux. De plus, le risque de coulage de la pate est plus grand. Par contre, par temps froid, la pate fige, s’extrait difficilement de la car- touche et se travaille mal. La température idéale est environ 15 a 20°C. N’attendez donc pas les jours froids d’octobre ou de no- vembre! L‘APPLICATION DU PRODUIT Commencez par cou- per le bout du bec a un angle de 45 degrés. Certains _spécialistes recommandent de cou- per le bec une deuxié- me fois a un angle de 90 degrés. Cette deuxiéme méthode a l’avantage d’éviter que le produit s’amasse au bout du bec. Aprés avoir inséré le tube dans le fusil, il faut percer son couvercle en enfoncant une pointe quelconque dans le bec de la cartouche. En gardant le fusil 4 45 degrés par rapport a ja surface a calfeutrer, on applique le produit d’un mouve- ment lent et régulier, en s‘assurant que la pate a bien eu le temps de pénétrer dans la fissure. N’arrétez pas en plein milieu de la fissure, car il est diffi- cile de recommencer proprement la oU on a laissé. \ ll faut relacher la pression sur de tube AVANT d’avoir atteint le bout de la fissure, sinon la pate continue- ra a couler pendant un certain temps. II est bon de se munir d’un chiffon et d’essuyer le bout du bec réguliére- ment. Si vous avez a grim- per sur. une échelle pour calfeutrer, mieux vaut déplacer celle-ci un peu plus souvent que de s’étirer le plus possible. Dans ce cas, le travail sera mal fait et vous risquez davan- tage de tomber. enir un on peut coller du ruban-cache de chaque cété de la fissure et l'enlever délicatement dés qu’on a calfeutré (n’attendez pas méme un peu, sinon le travail ne sera pas réussi). Il n'est pas recom- mandé d’aplanir la sur- face avec le doigt ou un outil, car on obtient alors un joint concave. Cependant, si l'on ac- corde une grande im- portance a |’aspect es- thétique, on peut tou- jours égaliser la surfa- ce avec le doigt mouil- lé. Enfin, notons que tous ces produits déga- gent des odeurs plus ~ ou moins fortes, et que certains sont inflam- mables. Une bonne ventilation est impor- tante s‘ils sont utilisés a l’intérieur. Si l'on désire pein- dre la pate une fois qu’elle est séche, il est important d’attendre un ou deux jours au moins. Cela laissera le temps au_ produit d’accomplir une bonne partie de son cycle de rétrécissement, et la peinture aura plus de chances de tenir. Droit commercial, Litiges civil et criminel VINCENT PIGEON, B.A., L.L.B. GREINER & COMPANY Transactions immobiliéres Avocats et Notaires Suite 202 6601 Kingsway Burnaby, B.C. V5H 2G3 Téléphone: 437-0461 8383 West 18th ave. Vancouver, C.B. V6X 1B5 Le mot de la fin Bernard Shaw, quiest mort a 94ans,le2novembre 1950, est resté humoriste jusqu’au bout. Avant de mourir, il a murmuré: “Je vais mourir... Etj'aibien l’intention de faire ce que je dis!” Commune libre ae la l6e Courrier de la Mairie Quand un gendarme né dans la gendarmerie, tous les gendarmes rient dans la gendarmerie...ainsi va la chanson...et ainsi vala mairie. Une hilarité générale a secouécette semaine les cétes des échevins lors de la lecture par le greffier des deux derniers articles “pondus” par l’opposition. Homme de beuh, homme de jeu, c'est ainsi que nous qualifions leur auteur qui par ses écrits tente de nous faire prendre des vessies pour des lanternes, Nousle savons aussi incapa- ble de “casser trois pattes” a uncanard que de soulever une montagne car sa vue courte et basse comme celle de la taupe ne luipermet sans doute de ne soulever que de petits monti- cules a la maniére du petit animal des ténébres. C'est sa fagonaluidemettreles “pieds dans les plates bandes de la commune”, sournoisement, par en dessous, dans l’ombre de son terrier. Maisrevenonsalacause des éclats de rire qui cette semaine: s’échappaient des murs de notre mairie, lieu d’ordinairequelquepeu aus- tére, bastion de la démocratie municipale, ou dans lerecueil- lement naissent de grandes idées philosophiques. Ce qui donc a failli cofiter la vie a Gilbert Laflamme, le pompier de service, qui com- me au temps du cinéma muet “enpleurant dans son casque” fut de découvrir entre deux hocquets que cette vieille vache de beuh ne savait pas trop si notre secrétaire J.P. Pilgou était un homme ou une femme.(Voir les deux dernié- res éditions du Soleil de Colombie) Mlle Pilgou fut la seule 4 ne pasétreamuséeparlespropos de ce chauviniste aveugie car si elle les défend farouche- ment contre les attaques gauloises des conseillers ad- miratifs, elle n’en est pas moins fiére des attributs fort attrayants dont elle fut dotée par dame nature. Quand aux basses accusations, calom- nieuses et diffamatoires dont elle est la victime, elles semblent étre l’oeuvre d’un refoulé sexuel qui ne pouvant obtenir ses faveurs cherche a détruire sa réputation. Nous sommes, a la mairie, tous solidaires de notre secré- taire,-étresensible et délicat - que nous admirons pour ses qualités morales et sa démar- che sensuelle. C’est donc par une vote unanime que nous avonsdécidédeconfieranotre avocat Charles Boulanger le soir d’entamer une procédure en diffamation. En attendant c'est le garde-champétre qui, avec son bon sens proverbial, a eu le mot de la fin en déclarant - “ces accusations sordides ne reposent sur aucunfait véritable-elles sont donc “suppositoires” et l’op- position peut se les fourrer au méme endroit que le médica- ment solide -du méme nom” -_ JP. Pilgou, Secrétaire Déclin as. 5 eee dré Les Américains qui, depuis l'aprés-guerre, avaient réussi & accaparer la prssaue tota- lité du marché d'avions de transports, voient graduelle- ment cette emprise disparai- tre. Il y a six ans, l’‘AIRBUS A-300, un gros avion moyen- courrier, construitpar Airbus Industrie, un consortium de firmes situées en France, en République fédérale d’Alle- magne, en Grande Bretagne, en Espagne, Belgique et Pays-Bas, représentait seule- ment 3% du marché mondial aérien. Les firmes améri- cainesBoeinget Lockheed, un tierschacune, McDonnelDou- glas se situant légérement “en arriére. Aujourd’huil’Airbus A-300 et son dérivé 1’A-310 dont les — différentes parties sont fabri- quées dans toute l'Europe et assemblées en France a Tou- louse, ont dépassé Lockheed et McDonnel Douglas et dé- tiennent environ 27% du marché. Ilsont méme réussi a percerlemarchéaméricainen vendant des Airbus A-300 ala Easter Airline. M. Pierre Pailleret, vice- 54 millions de Frangais Les premiéres estimations du recensement viennent d’étre communiquées par les municipalités 4 TINSEE. La France comptait offi- ciellement 54.257.000 habi- tants lors du recensement effectuéle 4 mars 1982 contre 52.593.000 lors de la derniére opération similaire en 1975. C’est bien entendu I'lle- de-France qui se situe en téte des régions les plus peu- plées. Vient ensuite la région Rhéne-Alpes. d'un monopole américain_ président et directeur des ventes prétend que cette percéen’est queledébutd’une. campagne de vente intense.: Déclaration qui cause une certaine angoisse chez les fabricants américains qui voient non seulement leurs commandes baisser mais aus- siles annulations de comman- des augmenter. La technique francaise se vend bien La France a connu en 1981 une spectaculaire recrudes- cence des grands: contrats d’équipementscivils al’étran- ger. A noter surtout qu’en plusdesesgrandsclientshabi- tuels (Arabie saoudite, URSS, Nigéria, Brésil, Egyp- te)l’industriefrancaisea vuse placer en téte de liste |’Indo- ~ nésie, la Norvége et le Vénézuéla. C’est pour un total de 92 milliards de francs, soit 30% de plus qu’en 1980, que la France a recu commandes de contrats civils, pratiquement trois fois plus que de com- mandes de matériels militai- res pour la méme année. Quant a la nature des contrats passés, ce sont les programmes liés a ]’aména- gement du territoire qui ont connu l’augmentation la plus forte: plus de 50% par rap- port & 1980. Exemples: mé- tros de Caracas et du Caire, routes au Congo, télécommu- nicationsauBrésil. Lesventes de plateformes de forage (deux au Brésil), de navires (quatre & la Norvége) et d'avions civils sont en pro- gression spectaculaire depuis quatre ans, Quarante pour cent d’aug- mentation pour les biens d’équipements _industriali- sés. Marché stable, en revan- che, pourles équipements non énergétiques (cimenteries en Tunisie, au Paraguay, en Indonésie, usines d’engrais et de produits chimiques, usi- nes de pftes a papier, etc.). Pp O L’Annuaire statistique de MELE LI) a Lédition 1981 de ce précieux livre de référence contient des statisti- ques sur la population, l'éducation, Ja science et la technologie, les bibliothéques, l’édition de livres, les Journaux et autres périodiques, le film et le cinéma, la radio et /a télévi- sion, ete. de quelque 200 pays. Cet ouvrage a été réalisé avec /a coopé- ration des commissions nationales pour 'UNESCO et des services natio- naux de statistique. Guides francophones Julie Renaud et les trois guides touristiques franco- phones; de gauche & droite: Coleen Piamondon, Suzanne Kirouac, Julie Renaud et Linda Sicotte. septembre a 15h00. le 20 septembre]. Mireille Mathieu & Vancouver Mireille Mathieu, le Rossignol d’Avignon, sera en personne dans les studios de Radio-Canada, réseau anglais, le 20 septembre, a 18h00. France Joli, chanteuse de Montréal, sera le 14 Ces deux artistes trés connues sont les invitées du spectacle animé par Paul Anka. Vous pouvez assister gratuitement & ces enregistre- ments de Radio-Canada sur la rue Hamilton. Les billets devront étre retirés a la réception de Radio-Canada unesemaineal’avance [spécialement pour ws trea, isn nas SoA - re = seopepacennne Naaaieonstation Lal sansiaia ere amc cegttrie ng mare Taos.