f ie ste | Deux DE La coLOMBIE B DE LANGUE FRANCAISE | PUBLIE PAR LE SOLEIL DE COLOMBIE LTEE. 2 Le Soleil de Colombie, vendredi 3 juillet 1981 = | DE COLOMBIE LA COLOMBIE BRITANNIQUE : André ae: =... Annie Gran Journaliste coopérant: rasa: Deboise Composition: Francine Paquin Secrétaire: Michéle Monnet $213, rue Cambie, Vancouver, C.B. V5Z-2W3 Téléphone: 879-6924 Etranger $15 | Courrier de deuxiéme classe numéro d’enregistrement 0046 - “Le Soleil de Colombie” ghee acted gs aaanrel =p yearlad lecteurs. Celles-ci doivent étre eee Sees re auteur(s}. La rédaction se réserve le droit de corriger ou pte yte ee besoin, comm avec nos fj ale eres les adrésses et numéros gh f adresse, afin Sa pui pinighitic pesrreat ne pas sire yehiies €royez-vous 4 la survie de la langue francaise en C-B. — Encouragez les étudiants par vos dons. Réduisez vos impéts SES BUTS: La Fondation a été créée pour promouvoir |’étude et l’enseignement de la langue francaise en Colombie — par l’intermédiaire de bourses, prix, etc. caltaakilegsabiliawh ceca be Victc ia, C.B. sous PActe des Sociétés et avec Revenu Canada Impét, q seein cee aux donateurs qui pourront e’en servir pour réclamer en déductions La Fondation est administrée par un conseil composé de huit membres: : M. Vice-Président: Me B: ent Hewerd, Jake we Capt: Gone ve is Sievers: Tréserier: M. Jean Aussant. Directeus-Gérant de la Caisse Populaire de Maillardville. Secrétaire: Mme Margaret Andrew, ex-présidente de la Commission Scolaire de Vancouver. : M.W.A. Herring, directeur du département des langues, Eric Hamber. école M Creetene De. : Sccrétaive de Conseil des Chrétiens ot Juifs, M. David Radler, Président Sterling Newspapers, M. Jean Riou. fiscale est dont $1,000 ont été offerts en prix. d'Administration de la Fondation lance une nouvelle campagne de Bako et déja les montants suivants ont été recus: Herring, Walter - Vancouver $ 50.00 ’ et - Vancouver § See Club - Matsqui $ . ‘Hurrard, Léon - Kelowna $ 5.00 Librairie Le Soleil - Vancouver $ 500.00 Auerbach, Julie $ 10.00 Girard, Gisdle $ 35.00 Christian Caméra Communication $ 10.00 3} Arthur — 26S SE ~-$ 10.00 Picard, Joseph - Vancouver 2: $. 5.00 Howard, Bruce - Juge $ 40.00 Boileau, Brigitte $ 20.00 Sanschagrin, Jean-L., Shawinigan Sar Ross, Rosaire, Coquitlam _ $ 50.00 Dr. Schulzer, Vancouver $ 5.00 Y.H. Lefebvre Ingénierie Ltée, Calgary $ 30.00 Auerbach, Julie $ 10.00 Nadeau, Fernand, Edmunston, N.B: $ 50.00 Cholat, André, Vancouver $5.00 Naud, Albert, Québec $2150; $ 5.00 $ 25.00 Seguain, Paul-Ferdinana $ 20.00 C.H.M, Church, oe Aimé, France Spagnolo Alexandre , Burnaby, B.C. $ 100.00. Marie-Anna A. Roy $ 20.00 Souchotte Robert, Sask. _ g 120.00 St Louis Henri Dr $28.00 Ferries Kathleen - $ 10.00 and Armand, Victoria $ 25.00 ‘The Wolf Sculptures Ltd $ 75.00 Cenerrelli Denyse, Ont. — $ 12.00 Herring Walter $ 50.00 Chartrand André $ 10.00 Ledet George $ 50.00 Howard Bruce $ 40.00 CNR J. Gratwick Vice.-prés. : 100.00 Holland, Raoul Total: $2852.00 oe tance aa pA cuore aed cea sr ARR ers aaa mca ene re nae nhac Vea I ; Oui, je crois que l'avenir du francais ! dépend de notre jeunesse. Ci-inclus ' 1 mon chéque au montant : de $ : ; : i} i NOM.. 7 = ' 3 5 : | ADRESSE a i ' VILLE PROV. cessscecessee 1 5 3 1 1 . ' CODE POSTAL i ! Fondation Le Soleil de Colombie 1 3213, rue Cambie : | Vancouver, C.B. V5Z 2W3 or en | Deeb ae. “Le frangais universitaire En remarquant le titre ci-dessus, le lecteur de la Colombie-Britannique se de- mandera peut-étre en quoi la situation du frangais univer- sitaire au Manitoba peut le concerner, vu que les systé- mes d’éducation varient de province en province. Hélas! la question qui nous occupe n'est pas particuliére aune seule province, puisque dans toutes les universités anglaises hors du Québec le francais a été supprimé de- puis plus de dix ans des matiéres requises, quelque puisse étre l’apparente indé- pendance desdites universi- tés. LU’ exemple du Manitoba au- quel je fais allusion ici n’est donc pas un cas isolé, mais il est malheureusement assez typique. Lorsque je demandais ily a quelques semaines a M. Campbell, président de l’uni- versité du Manitoba, de bien vouloir examiner la situation désastreuse du francais dans établissement, je ne faisais en somme.que renouveler une démarche que d’autres avant moi avaient entreprise en d'autres provinces. En refusant de considérer le rétablissement du frangais comme matiére requise l'Université et de faire parti- ciper les Canadiens-francais a cet effort, M. Campbell s'associait ouvertement a Vhostilité de son directeur de francais anglophone, lequel sait se porter garant de Yopposition des habitants du Manitoba envers la culture francaise. Il ne s’écartait guére en somme de la ligne de conduite adoptée depuis plus de dix ans par des présidents d’Université peu soucieux de leur devoir criti- que vis-a-vis des deux lan- es officielles du Canada. s lignes qui suivent tien- dront lieu de réponse a la lettre ouverte publiée par l'un des acolytes du prési- dent dans The Manitoban, revue bihebdomadaire de Y'université du Manitoba, ou il est question de justifier M. Campbell. En outre, l’auteur remet en cause la question du frangais en tant que langue officielle et sa validité comme matiére d’enseignement. Cette mise au point fera connaitre la position de la S.E.F.H.Q. concernant quel- ques aspects importants de la lutte qu'elle a engagée’ _pour le rétablissement du francais dans les établisse- ments universitaires hors du Québec. En lisant la lettre ouverte qui m’a été adressée, on a Yimpression qu'elle a été écrite sous le coup de |’émo- tion, sans que son auteur prétat trop attention a ce au Manitoba fait abstraction du bien fondé de ma position. En premier lieu, la matiére la plus importante 4 enseigner dans un département de francais universitaire, ce n’est pas la langue elle-méme, mais la littérature et la culture fran- caises. Il est exact que la littératu re francaise n’est que l'une des nombreuses expressions dela pensée et des senti- ments humains. II est faux, en revanche, qu'elle ne soit que cela. Car en fait ce qu'elle exprime et refléte— en procédant par cercles concentriques de la périphé- rie vers l'intérieur— c'est d’abord la civilisation euro- péenne, ensuite la culture, la langue et la mentalité fran- caises, souvent une région donnée, enfin le milieu social et familial de l’auteur lui-mé- me, jusques et y compris sa personalité propre ( ces deux traits étant communs a toute littérature). Il faut malheureusement reconnaitre que de tels élé- ments culturels ne sauraient étre présentés valablement par des étrangers.. Seules ‘des personnes ayant une connaissance intime de cette culture en sont’ capables. C'est ainsi que je ne me reconnaftrais pas. le droit’ d’enseigner l'anglais, |’alle- amdn ou l’espagnol a !’Uni- versité bien que je parle ces trois langues couramment. En ce qui concerne la langue elle-méme, il va sans dire que l'étude littéraire d’un texte traduit restera toujours incompléte. Qui, en effet, osera contester que la langue employée n’entre pour moitié dans tout messa- ge litteraire?. Autrement, cela reviendrait 4 apprendre la musique sans instrument ou a étudier la peinture du . X1Xiéme siécle sans connai- tre les techniques et les procédés employés. Tout simplement inimaginable! Au niveau universitaire on doit foreément enseigner la littérature dans le texte. Et cela exige une connaissance parfaite de la langue qu’un seul étranger sur un million ne possédera jamais. Quant a affirmer que se tromper de genre n’est que “piccadillo” en francais, voila une alléga- tion aussi erronée qu'il se peut. Je n’expose pas ici un ~ -sentiment de préjugé ou opinion préconcue. Pour qu'un article de ce calibre ait été publié dans une revue universitaire, il faut effectivement que nous soyons entrés dans l'une des périodes les plus sombres de notre histoire. André Leyssac, président Courrier des lecteurs...Courrier des lecteurs...C Bonjour du Japon Mme la rédactrice Un chaleureux “bonjour” du Japon a vous, a toute l’équipe du journal, ainsi qua tous mes amis du Club Canadien-francais de Victo- ria, de la Fédération et du Centre Culturel 4 Vancou- ver, et du département de francais de "UBC! Veuillez trouver ci-joint un chéque en don 4 la Fondation le Soleil de Colombie, ainsi qu’un autre pour renouveler mon abon- nement pour une période de deux ans. Je regois le Soleil réguliére- ment, et dans un délai qui ne dépasse pas de beaucoup celui de vos lecteurs colom- biens, je parie, car le service postal du Japon est trés efficace! Devenu principalement en- seignant anglais, j'ai néan- ‘moins la chance d’assurer deux cours de francais pour débutantes au collége uni- versitaire ot je travaille. Nagoya, malgré sa vocation de ville olympique (les jeux de 1988), demeure nettement “provincial” par rapport a Tokio, Osaka ou Kyoto. Ainsi le fait frangais se limite-t-il 4 Alliance francai- se, au personnel bilingue d’Air France, et a ses dépar- tements de francais universi- taires épars, et encore 1a la plupart des profs de littéra- ture n’utilisent que le japo- nais en classe. Ma femme et moi, nous avons eu cependant le plaisir d'inviter chez nous derniére- ment le directeur de ]’Allian- ce. Nous avons également assisté, en compagnie de 5 de mes étudiantes, 4 une repré- sentation de Huit-Clos (J.-P. Sartre) par une petite com- pagnie théatrale de Paris (“Beauclair”). C'est a peu prés la seule manifestation culturelle de langue francai- se de l'année dans cette énorme ville industrielle, pourtant si riche. Il y a évidemment quelques films de temps 4 autre, et j’écoute chaque semaine les émis- sions en langue francaise de Radio Corée, aux ondes cour- tes, Heureusement que j'ai de bons livres en frangais apportés du Canada, et que ma femme parle un. peu notre “belle langue” elle aussi, mais je trouve que vos lecteurs en Colombie ont de la chance: la radio, la télé, le Soleil de Colombie, des clas- ses du programme cadre et d’immersion, des librairies et beaucoup d'activités organi- sées par les clubs francopho- nes! Je les engage donc a les, ‘soutenir a participer joyeu- sement, et j je termine en leur souhaitant “Bon courage” dans toutes leurs entreprises a caractére francophone! Raoul Holland Nagoya, Japon et de Montréal : Messieurs, Je suis toujours trés con- tent de recevoir le Soleil 4 Montréal, mais je voudrais vous faire part de mon changement d’adresse. Je vous joins aussi quelques articles parus dans le Journal de Montréal. J’ai assisté cet aprés-midi au défilé de la Se -Jean sur la rue Sherbrooke. Tout a été merveilleux sauf le dernier groupe du deéfilé d'une centaine de partici- pants qui brandissaient des panneaux ect. Vive le Québec libre “Merci encore pour le journal" Raymond Farger Montréal Les graves, un droit Voici le dernier de trois éditoriaux parus dans la derniére année qui se sont élévés contre le droit de gréve. Cette fois-ci, contrai- rement aux précédents, c’est Monsieur Piolat qui déclare que le droit de gréve est un anachronisme (Le Soleil, 19 juin 1981). Les deux autres éditoriaux étaient signés par Madame Décarie-Desjardins lors des conflits des secteurs publics fédéraux et provin- ciaux (PSAC et CUPE- VMREVU). Cette fois-ci, contrairement aux précédentes, le journal contient deux articles pour étayer le point de vue de l'éditorial. C'est une chose d’informations “au-dela des. limites de la francophonie”. La ot il y a probléme, c’est dans le contenu de l’informa- tion. Le Soleil est en train de devenir le journal le plus anti-ouvrier de la province. Le dernier éditorial, par exemple, oublie de dire pour- quoi les ouvriers vont en gréve: crise économique, in- flation, ch6mage, hauts taux . d'intérét, pauvreté chez 15% des familles en C.B. L’édito- rial oublie aussi d’analyser ie fait que des organismes gou- vernementaux existent: il ya la commission des relations de travail de la C.B. (Labour relation board) qui régle, dans 90% des cas en faveur qu'il avangait, car & mon Société de __ l'éducation _ positive malgré tout. Jedois des employeurs. L’éditorial humble avis, les objections frangaise hors Québec _ féliciter aussil’initiativedela propose des tribunaux spé- présentées sont absolument CP — 2190- winuipens nouvelle rubrique “Ca vous suite page 4 insoutenables, méme si l'on manitoba concerne” qui donnera plus pag’ 2 : ‘Coupon a? abonnement Ss : Completez ce coupon d' Besa cen oak et fen voyes de au | SOLEfL DE.GOLOMBIE,. 3213 rue Cambie, VANCOUVER; ; GBA VSz7 2W3 : , ites 1 : 4 = = * é s = : ABONNEMENT: Canada- 1 an $12.00 2 ans $20.00 ' 3 ‘Etranger 7 -an=$15700 2 ans $26.00 : Jtinelus ------=--~pour le renouvellement dé mon abonnement. : f : NOM------------------------------- ee | ADRESSE---------------------- oe - : VILLE---------------------- PROV. --------- CODE---- , J'inclus la somme de $----------- pour don en aide. ~e— ee ee SE Ry RE le Capel pie tan Teh IS Bey SE a eit a Aah a 4 ’ :