6, Le Soleil de Colombie, Ve ndredi 26 Novembre 1976 Situation précaire au Mexique par Marc BELIVEAU Pour la 2éme fois depuis quelques mois, le Mexique se voit confronté avec une autre dévaluation impor- tante de sa monnaie natio- nale, le peso. Depuis quel- ques. mois, la situation é- conomique s’est détério- rée 4 tel point que, désor- mais, le taux de change du peso mexicain a_ atteint 25.70 pour un dollar amé- ricain. Au début du mois d’adut 1976, ce taux per- Mettait une“transaction de 12 pesos pour un dollar .a- méricain. Cette derniére dévalua- tion, ainsi que la précéden- te, viennent ternir l’image du président Etcheverria, dont le mandat se termine le ler Décembre prochain. Quelques jours avant cet- te dévaluation, le 24 Octo- bre, dans une allocution qu’il pronongait, le prési- dent rassurait la population mexicaine sur l’impossibi- lite d’une seconde déva- luation. Ces propos §fai- saient la ‘‘une’’ de 1’Edi- tion du 24 Octobre du jour- nal national ‘‘L’Excel- sior’’. Le 27 Octobre, les réactions du peuple mexi- cain indiquaient une sé- rieuse perte de crédibili- té envers son gouverne- ment. A fin aoat, le peso devait perdre 35% desa valeur marchande. Consterné, le ~ peuple mexicain devait, le ler Septembre, recevoir u- ne compensation de son gouvernement. En _ effet, des augmentations salaria- les devaient étre permises. Elles devaient se répar- tir comme suit: 23% d’aug- mentation pour les sala- riés touchant de 1.000 4 10.000 pesos mensuelle- ment, 21% pour ceux tou- chant entre 10.000 et 20.000 pesos et 16% pour ceuxre- cevant plus de 20.000 pe- sos par mois (1.000 pesos correspondaient, aprés la lére dévaluation, 4 50 dol- lars américains). Cette seconde dévaluation du peso mexicain constitue un effort du gouvernement pour renflouer le déficit de sa balance commercia- le. La stratégie qui guide le gouvernement est clai- re: cette 2éme dévalua- tion permettra d’attirer” un peu plus de touristes é- trangers etempécherades milliers de citoyens -mé- xicains dese rendre’ en vacances 4 l’étranger. Le peuple mexicain voit ce- pendant cette affaire d’un autre oeil. ‘‘Que le peso ait perdu 50% de sa valeur en l’espace de prés de 2 mois, c’est assister a une amére désillusion’’ de dire certains citoyens de la classe moyenne du Mexi- que. Si on se rapporte aux faits, le président Etche- verria, lors de sa campa- gne électorale d’il ya 5 l’ex- ans, avait usé de pression ‘‘flottaison du peso”? au lieu de dévalua- tion. Pour plusieurs, main- tenant, cette politique qui asévi pendant les 5 der- niéres années, n’avait que pour but de camoufler une réelle crise économique au Mexique. au nouveau prési- dent, M. José Lopez Por- tillo, qui entre en fonc- tions le ler Décembre pro- chain, son programme po- Quant litique comprend une pé- riode d’austerité nationa- le. Peu d’augmentations salariales sont prévues. Le peuple mexicain se voit donc dans 1l’impossibilité de recouvrer un tant. soit peu le pouvoir d’achat qui vient d’étre perturbé par deux dévaluations impor- tantes. Le pesoa_ perdu un peu plus de 50% de sa valeur, tandis que les Me- xicains _ont obtenu une compensation variant de 16% a 23%. L’expression populaire s’arréte de plus en plus sur ce quali- ficatif«.<“Etchevenria.- est loin du peuple’’. Dans d’au- tres milieux, cependant, on parle de ce fait pour le moins significatif qui est survenu il y a 3 mois environ: le président Et- cheverria s’est vurefuser une rencontre avec les membres’ de la_ famille Monterrey, qui posséde une pléiade d’industries trés importantes au Me- xique. Quant Aa la presse mexi- caine, on s’entend a la qualifier de ‘‘propagandis- te’? et ce, un peu faute de moyens. En ce qui a trait A la liberté de presse, au Mexique, pour tout exem- ple, on nous dit qu’il faut savoir que le gou- vernement contrdle 1’in- dustrie du papier _ du pays. Il semble que cet- te réponse soit suffisante, sinon on évoque que les questions posées lors des conférences de presse sont passées au peigne fin. Une particularité cependant, - quand il y a dévaluation, il n’y a pas de nouvelle qui ne se propage aussi rapi- dement. CORROSION DES VOITURES OTTAWA - Le Ministre de la Consommation et des Corporations, M. Tony Ab- bott vient de révéler le con- tenu d’une lettre qu’il a- dresse 4 tous les _ fabri- cants et importateurs ca- nadiens d’automobiles, les enjoignant de le rencontrer dans un avenir prochain pour examiner 4a fond le probléme de la corrosion des voitures. Selon M.. Abbott, l’indus- trie automobile etle gou- vernement ‘‘visent le méme but, soit un maxi- mum de. satisfaction pour le consommateur’’. Le ministre croit que 1’in- dustrie et le gouvernement fédéral, en unissant leurs efforts, peuvent agir effi- cacement pour réduire le probléme de la corrosion des véhicules fabriqués au Canada ou de ceux qui y sont importés. M. Abbott considére la casion de tirer parti des connaissances de 1’indus- trie automobile pour exa- miner la nature et l’éten- due du probléme_ de la corrosion; les mesures a prendre éventuellement pour améliorer la_ résis- tance a la rouille; les a- méliorations qu’on pour- rait apporter aux garan- ties: relatives 4 la corro- sion et le coat éventuel, pour le consommateur, d’une amélioration de la résistance 4 la rouille de toutes les automobiles. Signalons qu’un fabricant avait déja fait wn pre- mier pas en fournissant, pour ses modéles 1977, u- ne garantie de 3 ans con- tre la perforation de la tole par la rouille, M. Ab- bott a indiqué qu’il aime- rait étudier la possibili- té, pour l’ensemble de l’industrie, de prendre des mesures semblables. a- fin de résoudre ce pro- rencontre comme uneoc- bleme persistant. NOMINAT JON Explorez votre quartier. OTTAWA - Le Ministre FF PAATICIPACTION, e Ron Basford a annoncé la désignation du Juge C. Murray Hyde dela Cour provinciale de Vancouver 4 la charge de juge de la Cour du Comté de West- minster, cette désignation prenant effet le 2 Dé- cembre prochai n- ~M. le Juge Hyde rempla- cera le Juge L.M. McDo- nald, nommé magistrat de cette Cour. Agé de 53 ans, il a été admis au Barreau de la Colombie- Britannique, en 1950, a- vant d’étre désigné a la magistrature, il travail- lait au bureau de’ Van- couver du Ministére fédé- ‘ral de la Justice. LES FRUSTRES DE VANCOUVER \ Sere ne “ US. Qvetics MON Bienes | | | iy f ee See; xg f Fee mA Se +Uu TIMAGINES Quest y s <= Os Qu L$ Sort En. is 7 LLS pike Eee Ree ee “ TRAIN DE MAL Quer ! = oa 2 Cest VARIME NT QUELLE Beauye ft Oo IMPRESSIONNANT... Marchez. Des aujourd'hui. z RICHES QUI S’ 1GNORENT Le tirage final de la Lo- ‘terie Western Canada ($3) a eu lieu 4 Edmonton le 30 Octobre. Tous les prix principaux ont été récla- més, sauf. . .les deux gros lots de $250.000. Cela si- gnifie que, quelque — part, il y a ‘‘deux quarts lionnaires’’ qui, peut-€tre, ne sont pas au courant de leur bonne fortune. Voici les numeéros deux billets: 2115297 - 1356592. En rai- son du systéme de tirage utilisé par la Loterie Western Canada, il est ab- solument certain que les deux billets ont été vendus au public. — C’est la premiere fois dans l’histoire de cette Lo- terie que deux prix d’un quart de million de dollars n’ont pas été réclamés, - moins de 10 jours aprés la date du tirage. Les détenteurs des deux billets ont un an pour ré- clamer leur prix, c’est-a- dire jusqu’au ler Novem- bre 1977. Si, a cette da- te, ils ne se sont pas fait connaitre, l’argent se- ra rendu au public sous forme de prix supplemen- taire, puisque, selon un principe établi, aucun prix non réclamé ne bénéficiera a l’organisation de la Lo- des terie. Merci Veuillez, s.v.p., véri- fier la date d’expiration de votre abonnement, . (indiquée au-dessous de votre adresse)etle re- nouveler quand il arri- ve 4 échéance. mil- | Sag ; f SPOR