VOLUME VII, NUMERO 3 “La parole est 4 vous ***... PAGE 9 *** Dans la rubrique ‘La parole est a vous’, Culturel publie les lettres des membres. Veuillez noter les quelques directives suivantes: 1) L’opinion exprimée ne représente que l’opinion de l’écrivain, non celle du Conseil d’administration. 5) 2) Le membre est responsable de l’orthographe et dela 6) grammaire. Aucune correction ne sera faite par le Centre. Pour des raisons d’espace, le texte peut étre coupé. le Centre 3) Pour étre publiés, les lettres doivent étre signés. Un contact (courriel ou # téléphone) doit étre fourni mais ne sera pas publié. 4) Les lettres envoyées deviennent la propriété du CCFO. Les lettres doivent étre soumises avant le 15 du mois. Le Centre se réserve le droit de publier ou de ne pas publier les lettres soumises, selon des critéres d’espace ou de redondance. Obscénité, grossiéreté, racisme ne seront pas publiés. a os es © © © © © = = © © © Be © we we ee ew er ee we ee ew ew ew el el el hl hl le os Moins de 48 heures, qui dit mieux ? - par Danielle Vadeboncoeur - Hé oui ! Moins de 48 heures a la présidence. Je ne sais pas si c’est un record mais ce n’est sirement pas une grosse moyenne. Ceux qui étaient membres du CCFO de 2003 4 2005 me connaissent bien car j’y étais Présidente. J’avais le plaisir d’écrire les éditoriaux. Cette fois, malgré mon trés court séjour a la présidence, je me fais plaisir en vous écrivant un petit conte de mon cru. Depuis toujours, je fais une analogie entre le Centre et un navire, disons un paquebot. Il m’est plus facile de comprendre certaines situations plus complexes en utilisant cette image. Voyons un peu ce qu’il s’est passé en avril au Centre Culturel Francais le 1’ Okanagan. Un soir de grosse tempéte. Assemblé Extraordinaire du CCFO le 27 avril 2006. Je m’en souviens trés bien puisque j’y étais. Le bateau était plein. Il y avait le capitaine (Mme Colette) et son équipage (le coordinateur et le CA), et beaucoup de passagers inquiets (les membres). C’était un soir de tempéte. Le vent venait des quatre points cardinaux. La pluie tombait des cordes. Si vous n’aviez pas le pied marin, il y avait de forte chance d’avoir le visage vert. Le bateau basculait sur ses flancs. Dans leurs inquiétudes, fes passagers posaient beaucoup de questions au capitaine qui essayait tant bien que mal d’y répondre. Mais que pouvait-il faire quand il y a tempéte ? Alors n’ayant pas de réponses satisfaisantes a leurs questions, les passagers perdirent confiance en leur capitaine. Le capitaine dut se retirer et du méme coup, tout l’équipage, étant solidaire. Le navire n’avait plus de capitaine. On allait s’échouer. La tempéte continuait de frapper. N’écoutant que mon courage (sans réfléchir évidemment) j’ai sauté sur la barre, qui tournait dans tous les sens. Et de toutes mes forces, (pas trop forte la fille) j’essayais de retenir le bateau. Aprés 48 heures a la barre sans boire et sans manger (dramatisation) le vent s’est enfin calmé. Le ciel reprit sa couleur azur. Les passagers et les matelots sortirent de la cale arborant un sourire satisfait. La tempéte était passée. Il fallait toutefois poursuivre notre voyage. La situation nécessitait d’agir. Si bien, qu’un équipage de vieux loups de mer s’est pointe. Voyant leur détermination et analysant combien ce court temps a la barre m’avait épuisée, je me suis retirée en douce parmi les passagers. Ces loups de mer, mille fois engagés dans des tempétes, m’ont paru plus qu’efficaces. Ils se sont mis a la tache le méme jour. Du pont a la cale, ils ont inspecté les lieux. Quelques trous ici et 1a et le mat a réparer. Leur but ? Ramener le bateau a bon port. Avec le beau temps a Vhorizon, ils devraient rentrer le mercredi 28 juin, le soir de l’ AGA. Le soir de la tempéte, il y avait 42 passagers (membres) a bord. Je souhaite revoir tout ces bons gens cette fois pour aider 4 former un nouvel équipage et élire un capitaine pour le prochain voyage. Tout ¢a semble une grosse affaire mais au fond, dans tout voyage, il y a des tempétes. L’idée est de savoir les gérer. Si je peux me _ permettre, jencourage toute personne qui aime l’aventure de s’impliquer,; embarquez a bord de ce beau gros navire et partez sur les mers bleues de la francophonie. Un voyage inoubliable dans lequel des rencontres exceptionnelles et des amitiés se créent. Allez moussaillons ! N’ayez pas peur des tempétes, du vent et des mers bleues. Vous avez tout a gagner mais pour cela il vous faut une bonne connaissance de la mer (les structures et réglements du CCFO) du courage (lecture des procés verbaux antérieurs) un bon pied marin (savoir travailler en équipe) et surtout, surtout avoir un bon coeur. Bien a vous, Danielle Vadeboncoeur Ex-ex-présidente du CCFO ___A suivre en page 19)