AFKO, Vol 28, N° 3 — automne 2013 NOUVELLES DE LA FRANCOPHONIE Si tu Paimes, utilise-la ! Résumé de l'article paru dans la page Voila du Nelson Star du 10 juillet 2013 Le francais est en déclin partout au Canada. Ce n’est pas de la dramatisation, mais un fait. Un sondage démontre que 43 % de la population résidant en dehors du Québec ayant le francais comme langue maternelle a déclaré parler anglais le plus souvent a la maison. Donc, presque la moitié d’entre nous parlons seulement anglais. Comment voulez-vous que les enfants aient envie d’apprendre le fran- cais ? De plus, notre pays reconnait deux langues, mais il arrive souvent qu’une des deux langues ne soit pas respectée ! Un exemple frappant est au hockey. Lorsque les Canadiens vont jouer n’importe ou au Canada, I’hymne national n’est jamais chan- té en francais... Certains vont expliquer cela en disant que les francophones sont trés peu présents en dehors du Québec. Pourtant le trés peu d’anglophones du Qué- bec ont bien droit a l’anglais dans presque n’importe quelles circonstances. Le probléme ne vient pas des Anglais ou des différents gouvernements, mais de nous francophones qui ne nous affirmons pas assez. Il ne faut pas forcer les autres a faire de la place au frangais, c’est plutét 4 nous de nous faire un devoir de garder notre langue vivante et cela commence par parler le francais, éviter les anglicismes et ne pas toujours parler anglais avec les anglophones qui s’efforcent de pratiquer leur francais. Fred Pellerin a dit : « Pour réussir a parler francais, ca demande une vivacité. C’est beau la camper dans des dictionnaires, c’est beau de l’écrire et d’avoir de grands auteurs, mais si elle n’est pas 1a, vivante 4 chaque jour, ¢a finit dans deux ou trois générations. » Nous sommes notre plus grande force ! Parlons donc cette langue qu’on aime ! Prudence et Sophie