10 2 ee 10. at a1 4 © - en 12. Le Soleil de Colombie, vendredi 11 avril 1980 v De I‘Art en prison, dans des cercueils, a la radio, chez les clowns et dans nos assiettes. Cing sujets sont au programme de la prochaine édition de I'Observa- teur, le magazine culture! qui tente de promouvoir la culture et la mettre a la portée de tous. _ U’Art carcéral Depuis un certain nombre d’an- nées, plusieurs prisonniers ont écrit des livres ou ont fait des expositions de peinture ou de sculpture. Dans ce reportage, Pierre Nadeau s’entre- tiendra avec des professeurs en mi- lieu carcéral ainsi qu’avec des déte- nus pour en Savoir davantage sur la valeur de ces oeuvres. On tentera aussi de voir si de grands artistes sont issus de ce milieu, ou si les oeuvres créées par les prisonniers ont une grande valeur artistique. Radio-Canada International A l'occasion du 35iéme anniver- saire de ce Service, Pierre Nadeau nous présentera un reportage sur le role de ce secteur tout en essayant de voir comment nous sommes per- cus a |'étranger. Nous apprendrons de quelle fagon nous sommes diffu- sés dans d'autres pays, qui nous écoute, et le genre de produit que nous leur offrons. iLes Clowns On dit qu’actuellement on assiste a une montée en fléche des clowns, es comédiens souvent solitaires qui-nous apportent le rire, la fantai- sie, ‘humour et la caricature. France adeau- s‘entretiendra avec quelques-uns d’entre eux comme hatouille, Chocolat et Reynald Bou- hard. Reynald Bouchard (Pop Citrouille) «New Wave» Depuis le 20 mars, le «new wave» présente un_ festival de quatre jours au Vélodrome de }Montreal Dans ce reportage que nous présentera Georges-Hébert Germain, nous découvrirons en quoi consiste cette nouvelle mode musi- cale qui semble s’‘inspirer de plu- sieurs styles reconnus. On s’attar- dera surtout & essayer de voir quel- les en sont les retombées sur le comportement. Car, avec cette mu- sique, on trouve une mode, des coif- fures, des maquillages, des perru- ques, des souliers, bref une Youle d'accessoires et de gadgets. On ten- tera donc de savoir s’il s’agit la d'un truc publicitaire ou d’un nouveau mouvement qui serait soutenu par une philosophie quelconque. Beauharnois les morts - Au cours de ce reportage, Pierre Nadeau rencontrera trois peintres qui, se sentant négligés parce que banlieusards, ont décidé d’attirer |'at- tention du public sur eux en s‘expo- sant dans un cercueil en méme temps et dans le méme lieu que leurs tableaux. Réalisation: Jean Bis- sonnette; Recherche: Marcel Go- din. HE. Trois hommes, trois formes d’écriture Au cours de cette émission, les téléspectateurs auront l'occasion de se familiariser avec l'oeuvre de trois auteurs qui nous diront comment ils travaillent et qui tenteront de nous communiquer certains aspects des. défis qu'ils doivent relever et des problémes auxquels ils font face. Luc Plamondon Si tout le monde connait le nom de cet auteur de chansons, peu de gens ont eu l'occasion de'le voir. Il est toujours resté un peu dans !’ombre bien qu’il soit le seul parolier a ga- gner sa vie avec ce métier. On dit qu'il a créé la Diane Dufresne de maintenant, celle qui chante une femme québécoise trés actuelle. Les chansons d'amour prennent sous la plume de Plamondon des Alain Demouzon tons nouveaux, deviennent humoris- tiques, fatalistes etc. Auteur des pa- roles de l’opéra rock «Starmania», il parlera a Carmel Dumas de Sa vision du monde, des difficultés et des lut- tes que vit un tel créateur au Qué- bec. Alain Demouzon C'est Héléne Roy qui a rencontré ce jeune auteur frangais qui depuis la publication de son premier roman en 1975 en a publié 9 autres. Se consa- crant essentiellement a son métier d'écrivain, Demouzon parvient a écrire un roman en quatre mois. On dit qu'il est personnel, original et qu'il a su dés son premier roman imposer un style bien a lui. Utilisant plusieurs procédés, il sait se servir de techniques diverses. Jean-Claude Germain Lorsqu’‘on parle de cet homme on pense immédiatement au théatre. || est dramaturge, metteur en scéne, parolier, critique, conteur et pédago- gue. Lise Garneau s’entretiendra Pes N a. Jean-Claude Germain avec lul et nous permettra découvrir l'histoire du theatre cois. ll nous parlera de sa re formelle et de sa conception tre. Cet auteur qui a déja piéces tient un réle importe notre milieu et cette intervie fera comprendre pourquoi. Signalons que cette émission sera diffusée le lundi 14 & 13h35 que sila partie de baseball prévue était contremandée. Le vendredi 18 avril 8 20 heures la télévision de Radio-Canada présen- tera le premier épisode de la série A coeur battant qui met en vedette Ghislaine Paradis et Robert Toupin. Ce premier épisode nous racontera™ le début de leur aventure en Afgha-" nistan intitulée Pour /“honneur. La plupart des personnages qui évoluent aux cotés de Robert Toupin et de Ghislaine Paradis sont des per- sonnages réels. Par exemple, le chef des Kalashs en Himalaya est vraiment le chef des Kalashs, le peu- ple Kalash est le vrai peuple Kalash, le sage Baraman est vraiment le sage et le deuxiéme héros du Bouz- Kashi est le grand champion national du Bouz-Kashi. Et les militaires sont des militaires afghans, comme le maire de Balk est le vrai maire de Balk... : Le tournage de cette série a sou- levé de nombreuses difficultés. Et on peut aisément le comprendre quand on gense qu’il a fallu mettre en situation des personnages qui a A propos de Ac s'exprimaient chacun dans Sa lan- gue maternelle. Ainsi, dans une scene chez les Kalashs, le Gouver- neur s’exprime en Urdu, la langue oeur battant | : nationale du Pakistan, le one lui parle en dialecte kalash, qui joue’ vraiment le rdle c parle en citrali, le dialecte dé d'origine, Robert Toupin et G Paradis parlent en frangai: que le comédien engagé s' ne peut s’exprimer aisémet! anglais. Que faut-il donc penser c scene ou chacun doit devine signifie la réplique de |’autr que la conversation se dér cing langues différentes? Ce scéne qui a nécessité trois j travail tant il était difficile de régler. Et ce, sans parler de la no que représentait, pour cert bus autochtones, la prése matériel cinématographique Ghislaine A la télévision cette semaine «L’Acupuncture» ~Aux frontiéres du connu propo- sera, le dimanche 13 avril 4 16h30, la premiére d'une série de cing émis- sions consacrées aux Médecines: l'acupuncture, I'homéopathie, la phy: totérapie et !'aromathérapie. Avec |’acupuncture on abordera une sorte de médecine née dans la Chine antique, pratiquée de plus en plus aujourd’hui et dont on parle beaucoup dans le monde entier. Pour nous éclairer un peu plus sur cette thérapeutique assez spectacu- laire on interrogera un acupuncteur ainsi que des médecins qui ont étu- dié la-question de prés. Selon M. Alain Mazzetti, acupunc- teur, sous l'effet des aiguilles que l'on implante a certains endroits pré- . cis du corps humain, c'est l’orga- nisme lui-méme qui par ses propres forces énergétiques, se rétablit. Ainsi il peut, avec l'aide de I'acupunc- ture, éliminer un microbe et, en ren- forgant l’organisme, fermer la port a un autre plus fort. ee Mais comment, face a la méde- cine occidentale, expliquer le proces- sus par lequel l’acupuncture arrive, dans toutes sortes de cas, a des ré- sultats surprenants? Alain Mazetti reconnait que c’est un grand probleme qui n’‘a pas en- core recu une explication scientifi- que satisfaisante. D’ailleurs, en ce qui concérne tes acupuncteurs, c'est la pratique et ses résultats concrets qui priment plutdét que les explications. Par ailleurs, le Dr Monique Ca- merlain, qui est allée en Chine étu- dier sur place la fagon de faire des. grands acupuncteurs chinois qui sont souvent médecins ou chirur- giens, a vu qu’on appliquait cette méthode thérapeutique a toutes sor- tes de maladies comme ulcéres d’es- tomac, infarctus du myocarde, can- cer, etc. Mais c’est dans les cas de douleurs rhumatismales ou arthriti- ques que l’acupuncture donne les meilleurs résultats en sotulageant celles-ci. Cependant, le Dr Carme- lain aurait aimé, pour sa part, effec- tuer des expériences rigoureuse- ment scientifiques sur l’acupunc- ture avec application simulée a un groupe-témoin et une application véritable a des malades. A quoi les Chinois répugnent pour des raisons éthiques. Les résultats sont pourtant [a et Alain Mazzetti nous parle de tous ces malades qui, découragés du peu de résultat qu’ils ont obtenu avec la médecine classique, et en désespoir de cause, consultent l'acupuncteur. Tous ne sont pas guéris mais tous sont plus ou moins soulagés. * Pour bien comprendre et prati- quer l'acupuncture avec compé- tence, il faut, selon Alain Mazzetti, s'imprégner de la philosophie chi- noise afin de se faire une idée exacte d'un malade au point de vue énergé- tique. En effet, cette thérapeutique ne fonctionne qu’a partir d'un désé- quilibre énergétique. Elle n’agit pas tant sur les maladies que sur les ma- lades. Le but de l’'acupuncture est de rétablir cet équilibre énergétique qui, pour les Chinois, doit étre par- fait. En somme, il s‘agit plus d’une médecine préventive que curative. Selon le Dr Augustin Roy toutes les maladies ne sont pas guérissa- bles par l’acupuncture; mais il recon: nait qu’elle agit dans bien des cas surtout en ce qui concerne les mala- dies psychosomatiques. {| nous parle également de la législation contrélant’ l’acupuncture, nous dit qu'il y a la danger de charlatanisme et recommande aux gens de s’adres- ser 4 l'ASsociation d’acupuncture du Québec avant de consulter. . En fin d’émission les Drs Roy et Camerlain nous parleront d’expérien- ces scientifiques qui ont été tentées au Québec avec des malades sou- mis a une acupuncture véritable et d'autres a une acupuncture simulée ou placébo. C’est le Dr Michel Chré- tien de I'Institut de recherches clini- ques de Montréal qui a effectué ces travaux qu’on poursuit par ailleurs a Toronto, aux Etats-Unis et en Chine. Les téléspectateurs ne. devraient pas manquer cette émission ot on leur révélera a quels résultats surpre-. nants en sont arrivés les chercheurs. Pour étre bien informé Au cours de son émission du 18 avril, Consommateurs plus nous présentera trois reportages afin de’ nous aider 4 mieux comprendre le fonctionnement de divers organis- mes face aux consommateurs. Dans un premier temps, Pierre De- vroede fera le bilan de la situation en nous informant sur les services qui sont donnés par les différentes compagnies de cablodiffusion. On Sait que le CRTC avait accordé a ces compagnies le droit d’avoir chacune leur territoire. Cette mesure élimi- nant la compétition est a la source des différences dans la qualité des services qui sont donnés par cha- cune d’elles. Nous verrons donc en quoi consiste ces différences et quelle est la qualité des services don: nés par chacune. Recherche: Pierre Dupont. Louise Arcand nous parlerasen- Suite de I'argenterie. Bien des. gens sont portés a vendre leurs piéces d'argenterie et il semble que ce soit une erreur. Nous verrons dans ce reportage pourquoi il est conseillé de conserver ces piéces que I’on ne peut vendre a leur véritable valeur. Recherche: Normande Juneau. En dernier lieu, Pierre Devroede interviewera Monsieur Eric Forest, président par intérim de la d'entraide économique afin voir s‘i!al’intention de pourst mémes objectifs que son pre seur. Réalisation: Jean-Paul | . Au carrefour de la musique Le XIXe siécle touche a sa fir continent ameéricain, une sy sans précédent de cultures et les donne naissance a une musicale nouvelle: chansons phen Foster, «rags» de Scot et marches de John Philip Les citoyens de |'époque rienne sont friands de musiqt lodrames dans les salles de « et un piano dans chaque salor ‘nement du cinéma, du phono et de la musique en feuilles gotts et modes. En Europ bussy et les impressionnist éclater des formes musicale laires, Strauss et Mahler e sent la palette instrumentale vinsky travaille au «Sacre c temps», le coup de théatre d: un an avant la premiére guer! diale. Cette sixieme émissio série ‘Homme et la musique l'affiche des Beaux Dimanc 13 avril a compter de 21h3C une réalisation de John Thon Richard Bocking du réseau de Radio-Canada. Société © Radio- Canada