reamrer hh getcenr 6, Le Soleil de Vancouver, 30 novembre 1973 LA FEDERATION BES EFS. Le Comité d’éducation Procés-verbal de la réunion du 15 novembre 1973 - La réunion fut ouverte par. le responsable du Comité en présentant les grandes li- gnes du programme en édu- cation proposé par la Fédé- ration pour l’année 1973-74: l. Préparer un nouveau mé- moire en éducation: Proposition: MM, Piolat et J. Condit - “Que dés que l’on a 25 élé- ves, on ait une classe, au sein du systéme public ac- tuel, que ce soit des anglo- phones ou des francophones. Que la requéte soit basée sur le principe du précé- dent’’. Acceptée A l’unanimité. Le responsable :invite les membres du comité 4 for- muler et 4a envoyer leurs suggestions au Secrétariat en vue de la présentation du nouveau mémoire. Proposition: M. Brunet, A. Piolat: **Que cette fois-ci la deman- de soit plus souple mais sou- tenue’’. Acceptée a4 l’unanimité. 2. Etablir au siége-social de la F.F.C. unsystéme @’in- formation au sujet des bour- ses et des écoles en Colom- bie. Note: Peut-on demander une subvention pour défrayer partiellement ou entiére- ment les cofts du salaire d’une secrétaire. Proposition: MM. F. Brown, et ®runet: a aR **Que le comité de l’éduca- tion prenne contact avec le ministre de l’Education A Victoria, et avec les com- missions scolaires et aussi la Fédération des Ecoles In- dépendantes au sujet de ce concours’’. Unanimité. Proposition: MM. J. Condit et F. Brown. **Que le comité de 1’éduca- tion se charge de trouver des sources de bourses pour les éléves qui veulent étu- dier au collége universitai- re bilingue de St-Jean, Al- berta. Unanimité. Le responsable suggére qu’il y ait des rencontres du comité de l’éducation avec les professeurs de chacune des écoles oti se donne l’en- seignement en francais et fasse un reportage dans le Soleil. A ce sujet John Condit se propose de prendre _ con- tact avec Florence Wilton coordonnatrice de 1’éduca- tion A Coquitlam, pour or- ganiser une rencontre avec les professeurs de 1’école Alderson. 3. Formation de comités en province: Proposition: MM. Brunet et A. Piolat.‘‘Que le comité de l'éducation soit décentralisé en établissant des ‘‘comi- tes de Jléducation§ ré- gionaux’’ qui détermineront les besoins de leur commu- nauté en matiére éducati- ve et qui prendront contact eux-mémes avec le Minis- tére de l’Education,4 Vic- toria et leurs commissions scolaires locales’’. Unani- mité. Cette déclaration fut prise avec l’idée de décentraliser les démarches et de faire comprendre au Ministére qu’ il y a des francophones dans la province avec les mémes besoins que nous. **Que le comité de 1’éduca- tion accepte de s’occuper de l’organisation du concours -oratoire du Bon Parler Francais dans cette pro- vince’’. Proposition: MM. - Piolat, et Brunet: ‘*Que la FFC soutienne 1’or- ganisation d’un concours de francais écrit aux niveaux é- lémentaire et secondaire’’. Unanimit. Proposition: MM. Brunet et J. Condit: $’ Requéte du Conseil de l’Enseignement du Fran- ¢ais. Proposition de MM. VanDen Borre et A. Piolat. ‘*Que la FFC se fasse 1’in- termédiaire auprés du Gou- vernement Fédéral pour ré- pondre 4 la requéte du Con- seil, sans toutefois subven- tionner directement le Con- seil’’. Unanimité. Ajournement: MM. F. Brown et Brunet. - TOUTE la population est invitée 4 envoyer des sug- gestion concernant l’Edu- cation. os UETTRE D'UNE MERE FRANCOPHONE MESSIE URS: Il est 4 souhaiter que dans la Colombie-Britannique, les enfants dont la langue maternelle est le frangais, puissent toujours étre édu- qués dans cette langue, A l’école comme 4A la maison Ceci aiderait surtout les en- fants qui ne viennent vivre en Colombie que pendant une période de courte durée et qui retournent ensuite vivre dans un milieu francophone. Il serait bon que dans_ les premiéres années du cours élémentaire, les enfants puissent apprendre 4 lire,-A écrire et A compter enfran- gais surtout. Et ensuite, 1’ anglais pourrait étre la lan- gue majoritaire d’enseigne- ment sans jamais négliger la langue frangaise. Mme. Aline Galcso 3207 rue Heather, Vancouver, C.B. KAMLOOPS: par Chris Muendel Le 20 aofat dernier, lors d’une réunion tenue chez M. et Mme Chris Muendel, un groupe de dix francophones s’est entretenu avec le pré- sident de la FFC, M. Nestor Therrien, des diverses questions se rapportant A l’existence et aux activités des francophones dans la ré- gion de Kamloops, ainsi qu’au recensement des inté- ressés. Le 16 novembre dernier, le directeur-général dela FFC M. Doug Brown, faisait part de la décision du conseil d@’administration d’accepter le Club Vent d’Ouest au sein de la Fédération. Composition du comité exé- cutif provisoire: M. Chris Muendel, président Mme Nicole Farvacque, Vi- ce-présidente Mme Thérése Gobeil, Secré- taire M. Michel Farvacque, tré- sorier . Directeurs: Mme Mickey Fellenz M. Roger Gobeil M. Lester Koritz Mme Angela Maclean M.& Mme Yves Merzisen- Mme Jacqueline Wrinch Mme Audrey Nordstrom Rapport du président du Club \ jestueux., et qu’elle nous dispenser une compré-- LE CLUB VENT D’QUEST Vent d’Ouest: En tant qu’une des plus jeu- nes associations. franco- phones de Colombie, le Vent d’Ouest de Kamloops tient 4 envoyer ses amitiés 4 ceux qui s’intéressent A -la langue et la culture fran- aise. L’idée de former une orga- . nisation ayant pour but de propager la culture frangai- se a été congue par trois personnes de cultures dif- férentes: un canado-améri- cain, un francais, un cana- do-allemand de la Baltique. Cette culture frangaise, dont les racines sont ancrées dans les profondeurs de l’histoire, est devenue un ar- bre gigantesque couronné de nombreuses branches. L’une de ces branches, c’est notre héritage canadien, malheu- -reusement un peu négligé dans 1’Ouest. Par conséquent nous avons décidé de faire fleurir cet héritage parmi nous afin. d’enrichir nos vies. En regardant autour de - nous, nous voyons que no- tre branche est liée intime- ment a toutes les autres branches de cet arbre ma- peut hension et une appréciation de l’arbre entier qu’est la culture frangaise. En somme le Vent d’Ouest a été créé et mis sur pied tant pour l’enrichissement de ses membres que de no- tre communauté. -Nos buts sont les suivants: 1 - Découvrir et mettre au jour la culture frangaise qui est l’une des assises fonda- mentales de la culture cana- dienne - 2 - Etablir un groupe ami- cal de gens aimant 4 parler le frangais et 4 se divertir ensemble - 3 - Promouvoir l’idée du biculturisme et du _ bilin- guisme A Kamloops - Il y a beaucoup de ramifi- cations 4 donner A ces buts que nous voulons pour- suivre. Voici un résumé de nos ac- tivités: nous essayons d’or- ganiser un projet pour cha- que mois - A. Mars - Mardi-Gras chez les Muendels - B. Avril - Réunion générale pour présenter les di- recteurs et l’exécutif au pu- blic, ainsi que le film **Allons-y’’ - C. Mai - Foire aux Fables par le Théatre des Pis- senlits, en collaboration avec la FFC - -nadiennes ont émis, - Canada TENANT NEN IER NRT IM PR PN IN TST F : e Les Algonkians Algonquins UMN LN SN LON ESL Sof \ NSN NIT NEN INI NINN NL DEUX TIMBRES DE 8¢ CONSACRES AUX ALGONQUINS OTTAWA - Les Postes ca- le 28 novembre, deux timbres de 8c ayant trait au symbolis- me et au costume des Al- gonquins; les premiers ont paru le 21 février 1973. Ils font tous partie de la série permanente commencée en 1972 et consacrée 4 la cul- ture des tribus indiennes du Canada. Un des timbres illustre iu oiseau - tonnerre, un des esprits les plus puissants chez les Algonquins. Le mo- tif stylisé est l’oeuvre de Georges Beaupré, de Mont- réal. Le dessin qui repré- sente le costume algonquin a été peint par Lewis Par- ker, de Toronto. ‘‘Nous sommes fiers de cette série de timbres, a dé- claré M. Quellet, Ministre des Postes. Elle honore des gens qui ont contribué large- Ment 4 enrichir notre patri- pr moine culturel et le mode de vie de tous les Canadiens. La famille algique réunit de -nombreuses tribus apparen- tees par la langue et disper- sées sur un vaste territoire s’étendant des Maritimes aux contreforts des Rocheu- ses. C’est dans les régions boisées de l’Est du Canada qu’étaient surtout concen- trés les Indiens de ce grou- ee pe linguistique; ils formai- — ent les tribus des Chippe- — was, des Cris, des Algon- — quins, des Montagnais, des — Micmacs et des Malécites- | La forét, leur habitat, a modelé chaque aspect deleur ~ mode de vie. Des éléments de ~ la nature comme lesoleil, — les vents, le feu, les forma- _ tions rocheuses, des plantes- — et des animaux sont devenus leurs dieux. Parmi ces es- — prits, l’oiseau - tonnerre et l’ours étaient les plus puis — Sants. Pour se vétir, ils utilisai- ent la peau etlafourruredes _ animaux et se confectionnai- ent des vétements en tissant . le poil de bison qu’ils déco- — raient souvent de motifs ; peints, de piquants de porcs- ' épics. teints ou de broderie faites de poils d’orignal. 5 Les Algonquins utilisaient l’écorce ge bouleau, leur... 4 manriearion de. canots, de gr wigwams et de récipients. ¢ Ils tiraient leur subsistan- ce principalement des pro- ~ duits de la chasse et de la péche, et complétaient leur “régime alimentaire par des ~ baies et duriz sauvage. Cer- taines tribus comme les © Chippewas et les Micmacs cultivaient ecaloment le mais. D. Mai - Barbecue chez les Fellenz -_ E. Juin - Commencement d’un programme hebdo- madaire destiné aux en- fants de 4 4 6 ans - F. Juillet - Matinée d’ac- tivités pour les en- fants de 7, A 9 ans - G. Un projet d’avenir vi- se 4 obtenir la radio fran- ¢aise 4 Kamloops. Nous a- vons déj4 commencé A ‘*é- mettre des ondes’’. En ef- fet, J’un de nos membres en a soufflé mot au Pre- mier Ministre, M. Trudeau lors de sa visite dans no- tre ville, et il ne s’est pas fait faute d’applaudir 4 nos efforts. -Derniérement, nous avons eu le plaisir de faire la connaissance de M. Kelly, agent régional du Secréta-. riat d’Etat, qui s’intéresse beaucoup 4 nos efforts. Nous - avons également rencontré les charmants représentants de la FFC, Melle Jeannette Bouchard et M. Roméo Pa- _ quette. A la suite denos dis-— cussions avec eux et des é- claircissements donnés par notre représentant, Mme Angela McLean, c’est avec le plus grand plaisir que. nous avons pris la décision de nous affilier 4 la FFC.- Cogito, © Il est plus facile d’étre a- a mant que mari. a H. de Balzac La coutune est une seconde |g nature. B. Pascal Le peu que nous croyons © tient au peu que nous som- ~ mes. V. Hugo \ La vie est toujours bonne pour quelqu’un de viril. H. de Montherlant L’esprit des femmes est ainsi fait des sediments suc cessifs apportés par les hommes qui les ont aimées. A. Maurois Quel etre insaisissable que la fille d’Eve! En effet, tel un cocon, elle passe au stade._—_—s intermé- diaire de chrysalide pour quitter définitivement la vie de larve et papillonner & qui mieux mieux surla gran- de scéne qu’est la vie. Anonyme