VANCOUVER S'ANIME! CA VA BOUILLIR Si vous avez eu la chance de recevoir en guise de cigare un faire part bleu portant les mots ci—dessus, vous pouvez dire avec fierté que vous @tes dans le vent, dans le sens de l’Histoire. Sinon, vous pouvez yous demander, irrité(e) quelle souris vient d’accoucher d*’une montagne et pourquoi tout ce tapage, Revenons done quelque peu en arriére, au centre ville le 12 mai 1970; une session d’a— nimation sociale se termine et les participants enthousiastes se disent qu‘il n’est pas possible de rentrer chacun chez soi dans son coin de Vancouver, comme si de rien nétait, laissant le milieu francophone a son triste sort. Ayant été sensibilisés aux conditions d*épanouissement des groupes en général, aux méthodes de travail en équipes, 4 1*importance de la circulation de 1’information, ils ont pris conscience de former déja un groupe pri— vilégié qui peut réaliser quelque chose, une mer d’anglophones, Ils ne sont plus des individus isolés, perdus dans Bien que la Pentecdte soit toute proche, ils ne partent pas haranguer les foules pour annoncer la bonne nouvelle, au coin de Granville, car si les éclairs qui sillonnent le ciel peuvent donner l*illusion des langues de feu, l’averse qui tombe est propre & calmer bien des ardeurs! D’ailleurs ils n‘ont ni crane rasé, ni robe jaune, ni grelots, Ils décident donc simplement de rester en contact au moyen de ce tam—tam des temps modernes qu’est le téléphone, Od ler francais A Toyon Wd, Sr a (hos Dans son numéro du 22 mai 1970, Le Soleil faisait une lar— - ge place aux trois sessions qui venaient d’avoir lieu & Van couver et Maillardville entre le 10 et le 22 mai, un article et 1’éditorial m@me leur étaient consacrés. Dans cet éditorial, aprés analyse du travail effec— tué, M. Jean Riou résumait le probléme de l’avenir des fran— cophones de notre région ences phrases que nous avons tous & méditer; **Nous avons & présent dans notre communauté quelques 70 personnes sensibilisées autra— vail en groupe. L’avenir pour— rait @tre brillant. I] reste & savoir si ces 70 personnes s’engageront, Il reste & sa— voir si ces 70 personnes fe— ront des adeptes dans toute notre communauté, Car, en fait, le succes ne dépendra pas seulement des participants aux Sessions mais de tous; vous, vous et vous gens de langue francaise,’ ANIME Z—VOUS, RANIME Z—VOUS; Est—ce que ce levain sera suffisant pour faire lever toute la lourde pate? \Certainement pas, mais c’est un début’, et d’autres sessions se préparent en ce moment meme, avec l’ai— de du Sécrétariat d’Etat, par l*intermédiaire de la Fédéra— tion de l’Ouest et de celle de la Colombie, Les prochaines journées d’animation sociale et d’initiation & la dynamique des groupes auront lieua Vancouver le samedi 12 septembre (5 heu— res & 11 h, du soir) et le dimanche 13 ( de 9h80 du ma— tin A 10h30 le soln) — soit au total 15 heures passionnantes pendant lesquelles on essaie de comprendre ses propes ré— actions d’affinité ou d’opposi— tion, son propre comportement dans un groupe, l*importance des autres et de leur point de vue etc oe. Tl est capital pour toute la communauté francophone que le plus grand nombre possible de personnes participent. A ces sessions dirigées par des spé— cialistes du Centre Interdisci— plinaire de Montréal, et quisont gratuites. L’engagement dans la communauté n’est pas une . ficelle qui y est traitreusement attachée, S’engage, aprés qui veut, qui pense trouver dans ce type d’action son épanouis— sement, - chauffage BROADWAY 705 — 23eme avenue, ouest Kay re allard, ae See Réparations générales — Installation — Rénovation Té.€rnone: 876-2969 VANCOUVER 9, B.C. Pour tous renseignements sur la session d’animation du 12 et 13 septembre, téléphonez a 738—4135, Vancouver s’anime, peut s’a— nimer si ce n’est pas seule— ment de bonnes intentions. Je sais que beaucoup de choses s’organisent dans notre com— munauté, Alors, ca va bouil— lir? — Oui si chacun aide au moins & mettre la marmite sur le feu, Sr, On dit que prés de 80,000 personnes originaires des ré— gions francophones du Canada, ou de celles de Belgique, Suisse, Afrique du Nord, etc .. ., et de France, résident en Co— lombie, Etant donnée la ré— partition de la population dans la province, on peut s ’attendre 2 ce que 50,000 environ ha— bitent la région de Vancouver. Combien d’entre eux manifes— tent leur présence? Et meme combien parlent encore francais _ et se reconnaissent comme francophones, Beaucoup’ ont deja renié leurs origines et s*ils savent encore parler leur langue maternelle, leurs enfants n’en sont plus capables, Ils sont déja au 34 anglicisés, Ce—- ci n’est pas un reproche mais une constatation, La langue de travail est impérativement l’anglais, le bilinguisme et bi— culturalisme sont encore ici des légendes rapportées par les voyageurs venant des pays lointains de 1’Est; les réali— sations, comme les gros nuages ont des difficultés & franchir les Rocheuses, LA DERNIERE CHANCE; | eA BREEN Cran Je dirais bien ‘Patience! Tout arrive, lentement, qua KO LAS si le placard publicitaire pu— blié dans The Sun du samedi 29 aott 1970 par The Single Canada League, ligue pour un Canada uniquement anglophone, ne venait jeter dans mon es— prit un énorme doute sur 1’a— venir de la politique actuelle d’Ottawa. Les progres du*bi— linguisme” étaient lents avant, si une oppostion ouverte Oran— giste se déclenche, qu’ensera— t—il? Je dirai done ‘*Dépechons— nous, le temps -presse!?? I] n’y a pas une minute a per— dre, il faut saisir ce qui pour— rait @tre la derniére chance, Quand on arrive 4 Vancouver, venant d’un pays d’expression francaise on demande s’il y a Ce AR ee Up. ote rs oye des activités en francais: un club, des films, des piéces de thé&tre, un endroit-ot 1’on peut rencontrer d’autres personnes parlant la langue,. . . sortir ensemble etc . .. La réponse est breve; trés peu. | ET. POURTANT CA BOUGE: Depuis prés de 3 ans Van— couver a une station—radio e— mettant en francais CBUF—FM c*’est un énorme progres, car elle représente vraiment un moyen d’expression et de dif— fusion pour la communauté, Certes, c’est plus ‘Radio— Montréal” pour le moment que “Radio—Vancouver”, mais sa porte est grande ouverte, La télévision en francais serait l’idéal, car elle réduirait con— sidérablement l*influence des émissions en anglais, au moins Sur les enfants d’&ge pré—sco— laire et sur les adultes, Pour le moment il n’y a que 2 é— missions en notre langue: l*une & 10h. le samedi matin sur Canal 2; des documentaires va— riés de 1*Office du film sur canal 10 Cablevision) le mer— credi aprés midi & 4h80. Cette dernitre émission passera le soir & 7 heures A partir du 23 septembre, La presse d’expression fran— gaise est vaillamment repré— sentée par ‘le Soleil de Van— couver*’? qui prend un nouveau départ et se veut a fond l’or— gane de la Commuanuté, Les querelles intestines sont ré— glées, L’exemple serait a sui— vre. LES OSSEMENTS DESSECHES; Si l’on continue l’analyse, on s’apercoit que cette com— munauté de langue francaise a tous les moyens de s*epa— nouir & sadisposition; elle pos— sede une association (Fédé— ration), des banques (Caisses . populaires), des paroisses, un - début d%école bilingue a Maillardville, & cdté des écoles confessionnelles qui posent des problémes; une maison de re— traite (Foyer Maillard), des troupes de Scouts et guides bilingues m@éme, etc, La pré— sence de 2 universités aurait pu @tre aussi un facteur im— portant, : Avec tout ce potentiel, et dans le contexte politique favorable des quatre dernitres années (le restera—t—il), rien pourtant ne semble avoir été fait pour Cea & Coffee Ltd. Mélanges Sélectionnés de Thé et de Café Epices - Cadeaux = TELEPHONE 681—2306 3 1008 rue Robson, Vancouver 5 Secederececetetetetetes: x 3, Le Soleil de Vancouver, 4 septembre 1 970. FAIRE PART Monsieur Désir Francophone et Madame née Mélanie Mation ont la joie de vous annoncer la nais— sance de leur fils Les Copains Vancouver le 7 juillet 1970 Par; ANDRE—MICHEL JOLY ranimer, rassembler le trou— peau dispersé. Le poids de deux siécles de frustrations ne S’arrache pas en si peu de temps, sans doute, Mais alors, ceux qui arrivent ici, venant d'un monde ot la vie existe, que font—ils? En prennent— ils eux aussi leur parti? Som— mes—nous dans la vallées des ossements desséchés (Ezéchiel 37, 1-14), Faut—il un pro— phéte a lapider pour insuffler un esprit nouveau et redonner vie & ceux qui sont récupéra— bles? | LES COPAINS Il semble que deux éléments Seraient suffisants : des ses— sions d’animation sociale, et un bon groupe de démarrage, Or nous avons ces deux élé— ments; une session d’anima— tion les 12 et 13 septembre, d’autres suivront d'ici la fin e l’année), Le groupe des “‘Copains*? qui a constitué un Club. Que tous ceux qui trou— vent la situation actuelle sa— tisfaisante continuent & dormir, mais s*il en est qui pensent que l*heure est venue de se secouer et de faire quelque chose pour la Communauté francophone de Vancouver, qu’ils se manifestent au plus tOt au “Club des copains”, en’ téléphonant & 524—5092 ou bien 685—1706, FRANCOPHONES ET FRANCOPHILES; Les ‘‘Copains®’ sont avant tout dynamiques, ouverts, adultes mais jeunes, Toute personne de langue francaise soit ma— ternelle, soit apprise comme langue seconde, est la bien— venue au Club, quelle que soit Sa race, son origine. Le Club est rigoureusement indépendant de toute formation politique ou religieuse. et de tout groupe— ment financier, Il s’attaquera au plus tdt aux problémes urgents de ]’anima— tion, de la sensibilisation de la Communauté, de la restruc— turation de ses organismes, Ses activités seront des plus variées et faites en collaboration avec **Le Groupe Francophone” et la *¢Fédération Canadienne Fran— caise” ; Sports, cultures, ren— contres, etc seront & son pro— gramme des l’automne, sans oublier l’accueil aux nouveaux Vancouverites, on 799 Park Royal, wk West Vancouver 8 SSSSESESESES Sos $ »Il vous serait impossible, que]— ‘Que soit la saison, de faire un eilleur achat que nos nouveaux costumes SHIFFER—HILLMAN ‘faits entitrement 4 la main—— Leur style parfait vous placera, au sommet de l’élégance mascu+ line. De $130 4 $225 leurs prix de— meurent cependant raisonnables, OLYMPIA CUSTOM TAILORS tt. 2425 rue Hasting,est. 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