| | | : . — fo OE ee ee ee ee” ee ee ee ee 12 Le vendredi 29 aot 1997 Les Misérables servis a Paméricaine Jest au Queen Elizabeth Theatre, rempli a prés de 99 %, le 7 aott dernier, que une nous assisté a représentation de la comédie avons musicale Les Misérables des compositeurs frangais — Alain Boubhil et Claude-Michel Schénberg, une production du Britannique Cameron Mackintosh, d’aprés Poeuvre de Victor Hugo publiée en 1862. La troupe, quant a elle, est américaine et nous arrive directement de Broadway. C’est tout un tour de force que de présenter en trois heures une telle oeuvre qui fait dix volumes mais nous pouvons tout de méme affirmer que c’est admirablement bien fait. La musique, sous la direction de Steven Cosmo Mallardi, est une adaptation des orchestrations originales de Seann Alderking. Et ¢est trés bien réussi. Les chanteurs ont de belles voix chaudes, trés colorées et combien convaincartes, car, il faut bien le dire, les chanteurs Le théatre sous les étoiles a S sont également de bons comédiens. Il faut surtout — citer linterprétation poignante de Gregory Calvin Stone dans le réle du fugitif Jean Valjean qui vient de passer 19 ans en gedle pour avoir volé un pain. Aprés son heureuse rencontre avec ’évéque de Digne (role interprété ce soir-la par Greg Holt), Jean Valjean devient le défenseur du Bien contre le Mal, Stephen Aberle, Jo-Ann Pezarro, dans les réles de Tevye et Golde ainsi que David Funk, le violoneux dans Fiddler On The Roof, saison 1997 de TUTS. ur le site enchanteur de Stanley Park, nous avons assisté a Fiddler On The Roof, d’aprés une histoire de Sholem Aleichem, avec livret de Joseph Stein, sur la musique de Jerry Bock, le parolier étant Sheldon Harnick. Le tout était présenté selon une permission spéciale du Music Theatre Interna- tional de New York. Oeuvre toujours d’actua- lité, Fiddler On The Roof, représente l’éternel conflit « Lovely Ladies », scéne du spectacle Les Misérables. c S o s $ E NN £ 5 <8 du petit, du pauvre, de Popprimé contre la société des riches, du pouvorr, ete. Todd Alan Johnson campe un Javert inoubliable ; lui Javert, qui consacrera toute sa vie a la recherche de Jean Valjean, se trouvera toujours sur son. chemin et tout comme la société, il ne lui pardonnera jamais. — La jeune Elizabeth Lundberg qui, malgré son jeune Age, n’en est intérieur entre le désir de conserver la tradition culturelle et religieuse et les changements qu’apporte le modernisme. Il y est également question de racisme, de tolérance, de différence, d’acceptation de Pautre. L’action se passe dans le petit village russe d’Anatevka en 1905, village ot la tradition est ce qui rallie les habitants juifs et détermine leur mode de vie. Tevye (Stephen Aberle) et son épouse Golde. (Jo-Ann Pezarro) ont ‘cing filles, lesquelles ils espérent bien voir marier des gens respectables. L’histoire souléve la question des mariages de raison et celle des mariages d’amour, des mariages exo- games, des conflits de générations, la pauvreté versus Chacun y jeunes la richesse, ete. trouve son compte. Nous ne pouvons passer sous silence l’interprétation magnifique de Stephen Aberle qui campe un Tevye superbe, de Jo-Ann Pezarro dans le réle de Golde (la mére), de David Funk, (le violoneux), de Lynnette Bruce (Yente, la marieuse), de Don Jabour (Lazar Wolf, le boucher), les filles, Margot J. Leviton (Hodel,), Kimberly Page (Chava,), Soula Parassidis (Tzeitel, l'ainée) qui en est 4 ses Photo : Michael Le Poer Trench/ Bob Marshak pas a ses premiéres armes sur scéne incarne jeune Cosette émouvante ; elle chante juste, elle est vraie. Elle interpréte également le rdle de la jeune Eponine, fille des aubergistes Thénardier ot Cosette demeure depuis cing ans et ow elle deux une est exploitée par les tenanciers. Elizabeth Lundberg fera sans aucun doute une trés belle carriére. On ne peut que la lui souhaiter. _Les époux Thénardier, réles interprétés par Tregoney Shepherd et le joyeux J. P. Dougherty, sont grossiers, vulgaires méme, ils en mettent un peu trop. Il nous semble que. les metteurs en scéne américains en ont profité pour ajouter un « sens américain du burlesque, de la bouffonnerie étouffante » a cette piéce, ce qui enléve de la_ crédibilité aux personnages déji assez mesquins dans l’oeuvre de Hugo. Que dire de Fantine (Lisa Capps), de Marius (Rich Affannato), de Cosette jeune fille premiéres armes sur la scéne lyrique et nous: aurons sirement l’occasion de l’en- tendre encore et encore, elle est A surveiller... de prés, Andrew Swain (Motel, le tailleur), David Robertson (Perchik V’instituteur), Christopher Archer (Fyedka, l’autre, le Gentil) et tous les autres, aussi talentueux. Tous possédent de superbes voix, sont bons comédiens et nous ne pouvons que leur souhaiter un brillant avenir dans l’art lyrique. Durant toute la repré- sentation, l’action se déroule sur un rythme enlevant, la musique vive et entrainante y est pour beaucoup et donne envie spectateurs de chanter et de danser avec les artistes. Comme les Britanno- Colombiens sont chanceux de compter parmi les leurs des dan- aux chanteurs, musiciens, seurs aussi doués, bourrés de talent ! Nous pouvons affirmer sans conteste que la pré- sentation de Fiddler On The Roof était — parfaite, aucune faille, sinon la présence rien, malveillante des moustiques, qui viennent parfois nous distraire, mais thédtre en plein air oblige... L’équipe vancouveroise comprenait le directeur George Cotton, la directrice musicale et chef d’orchestre Wendy (Kate Fisher), d’Eponine jeune fille (Rona Figueroa) et enfin. de Gavroche (le jeune Hawatien Ryan Rumbaugh, 10 ans, qui a déja une longue carriére derriére lui...) sinon qu’ils possédent de trés riches voix, pures. Leur diction est parfaite, ils sont tous convaincants et touchants, chacun dans leur réle. Bravo ! Les costumes (Andreanne Neofitou), les décors (John Napier) que Véclairage (David Hersey) méritent ici une mention vraiment spéciale. En somme, une production étonnante, une soirée agréable malgré Vapport souvent en- combrant des amplificateurs qui, loin de les améliorer, rendent des sons stridents qui écorchent les oreilles lorsque les voix sont dans les hautes octaves ou que les ainsi groupes chantent en choeur. HuGUETTE GAGNON Stuart, la chorégraphie’ ori- ginale reproduite par Lana Morden, et les décors superbes de Jean-Claude Olivier, qui fonctions de occupe les décorateur pour ‘Theatre Under The Stars (TUTS) depuis les douze derniéres années. Parmi les membres de Porchestre, nous avons relevé le nom d’une jeune fran- cophone de Port Coquitlam, Edith Hamel, clarinettiste. de grand talent dont nous aurons Poccasion de reparler sous peu. C’est promis... HUGUETTE GAGNON Posologie de | Prendre trois fois ine : ar semain Cire courbatures. douleurs. maladies cardiaques et obésité. responsabilité ee & tous vec PaRTCIPAcnion ) | MD Défi santé : notre ; ' ; : ’ ’ | } : : ; : ; : ;