GIES ee ttt tt 4 Le Soleil de Colombie, vendredi 13 novembre 1981 Artisanat » L'art du matelassage Recherche faite par Mme Laurette Lamontagne de Kamloops : Lart du matelassage se développa en Chine et Egyp- te a peu prés 4 la méme époaue, principalement dans le vétement comme isolant contre la chaleur extréme des étés le froid intense des hivers. Ensuite, les Romains et les Grecs_ matelassérent des coussins de -couchage quills roulaient simplement durant le jour. Le mot latin culcita (signifiant coussin) est 4lorigine du mot anglais “quilt”. Les croisés rapporteé- rent des étoffes et vétements matelassés d’Orient tel que des couvertures de chevaux et des sous-vétements que les guerriers portaient sous leur armure ou leur veste de mailles pour se protéger contre l’irritation. Cette technique du mate- lassage fut fréquemment uti- lisée dans la décoration-d’ob- ’ jets religieux et héraldiques telles les baniéres. En fait c'est probablement I’ancétre de nos verriéres d’églises. Au XVI siécle, l'Europe souffrit d'une longue période de froid. La Tamise et le Rhin gelérent compléte- ment. Les gens se tourné- rent vers le vétement mate- lassé pour se protéger; non seulement leur vétement, mais leur literie et rideaux furent travaillés de cette facon. Bientét le métier a matelasser fit partie inté- grante du mobilier des riches comme des pauvres. Nos portes capitonnéés a |’épreu- ve du son remontent aux Italients qui adaptérent le capitonnage a une nouvelle églises. ‘Les Seigneurs firent d'une pierre deux coups. En Angle- - terre, les grands chateaux froids remplis de courants d'air devinrent plus chauds et habitables avec d’épais- ses et larges murales mate- lassées couvrant les murs. Mais la encore, c’est surtout dans le vétement et la literie que le matelassage prouva sa qualité d’isolant et de longue durée. L'art du matelassage fut importé au Nouveau-Monde par les premiéres familles. Les premiers a venir, soldats et coureurs des bois se proté- gérent des rigueurs de I’hi- ver avec des vétements et couvertures faits de peaux d’animaux (la faune était trés abondante) 4 la mode des Indiens. Autour de 1617, Louis et Marie Hébert s’installérent a Québec sur les actuelles Plaines d‘Abraham. Plu- sieurs années plus tard le Sieur Robert Giffard déve- loppa une colonie en banlieue de Québec. Puis d'autres sinstallérent en groupe a Montréal, Trois-Riviéres et Québec. Plusieurs d'entre eux appartenaient 4 la petite bourgeoisie francaise, d’ou le systéme des seigneuries; ils avaient les moyens finan- ciers d’apporter leurs meu- bles et tout le nécessaire avec eux. Parmi ces objets se trouvaient quelques ma- gnifiques et riches douillet- tes. Les colons louérent des parcelles de terrain de leur Seigneur, y batirent leurs demeures et défrichérent. Les trés froids hivers cana- diens furent un stimulant pour les épouses qui se mirent a la courte-pointe leur maisonnée pour garder 2 capi- bien au chaud. Tous leurs moments de liberté furent consacrés a la confection de Avez-vous le droit de voter? Pour avoir le droit de vote lors d'une élection provinciale, vous —— , remplir certaines exigences (avoir 19 am plus, étre citoyen canadien — ou sujet britannique, résider au Canada depuis 12 mois et en C.B. depuis 6 mois. Et vous devez vous étre inscrit. Ce qui est trés facile. Contacter simplement le bureau du des électeurs ou lagent du gouvernement le plus de chez vous. Simple. Mais essentiel. Inscrivez-vous z aujourd’hui si vous voulez pouvoir porter votre choix sur le bulletin de 3 vote. Pour la région de Vancouver: 879-7531 REGISTER» Uh) Province of Chief Electoral British Columbia Office couvertures épaisses ei chaudes, car on ne chauffait pas les maisons pendant la nuit. En ce temps-la, elles rembourraient leurs couver- tures avec le duvet des oiseaux aquatiques (chassés primordialement pour la nourriture). Plus tard, elles cordérent la laine des a- gneaux pour en faire leméme usage. : Tout était importé de Fran- ce a ce moment; on ne pouvait compter sur des arrivages réguliers, les navi- res étant ce qu'ils étaient a Yépoque et pas du tout pendant l’hiver. Nos grands méres firent du neuf dans du vieux en sauvant les meilleu- res piéces de vétements rejetés, puis elles apprirent les secrets de la teinture des indiennes a partir de colo- cants naturels tels les herba- ges et l’écorce de certains arbres. Elles confectionné- rent des courtes-pointes aux couleurs vives et brillantes, alliant ainsi l'utile 4 l'agréa- ble. : La courte-pointe fut une nécessité au début de la colonie. La plus commune fut Y'assemblage de piéces de différentes couleurs au point de devant. Mais dés cette époque on en trouvait déja a motifs géométriques compli- - qués. Soin et habilité a laiguille accomptent pour la parfaite symétrie des dessins car nos pionniéres -n’a— vaient pas les ressources | d'instruments sophistiquées comme le compas. Ces douillettes et couvertures étaient trés populaires, car les ressources de base é- taient peu dispendieuses et a _. la portée de toutes. Elles _ étaient durables, étant con- fectionnées avec soin et per- sonne ne s’en lassait, le dessin et la couleur ayant un _ Erratum avis de décision Gan Décision C.R.T.C. 81-794, West Cablevision, > a l'avis public C.R.T.C. 1981-50 du 9 juillet ; que “CBC Evening News for the Deaf” de CBUT Vancouver. L'interpré- — tation se fait en direct des studios du canal communautaire de la Cablevision Limited Vancouver, en collaboration avec la Western Institute for the deaf. ada attrait universel. Pour nos pionniers, leurs lits étaient un symbole de chaleur, paix et sécurité; il fut associé aux événements importants de leur vie, naissance, mariage, décés. Souvent le lit fut légué a l’'ainée des filles, alors que l'ainé des garcons rece- vait la maison paternelle. De plus le lit faisait partie intégrante de l'ameublement dans ces demeures d’une seule piéce. L’épouse fit appel a toutes les ressources de sen imagination pour confectionner une literie at- trayante, surtout pour la couverture du. dessus, de couvre-lit. Venant des provinces de France, nos grands-méres n’étaient pas dépourvues de bon goiit et d’un certain sens artistique; elles puisérent aux sources de leurs tradi- tions normandes, bretonnes ou autres, modifiérent, s’a- daptérent aux limitations et demandes de leur nouvelle patrie, créant des chefs d’oeuvre artisanal d’une grande originalité. - 5 f Le centenaire du Canada en 1967 marqua le commence- ment d’une prise de conscien- ce nationale dans nos tradi- tions artisanales, y compris le matelassage. Les exposi- tions de “quilt” en_ parti- culier devinrent a la mode et furent trés fréquentées. Le 'matelassage est une forme d'art importante dans notre héritage artistique et cultu- relle. Nous avons. ésormais deux ~ fignes téléphoniques 879 6924 et 879 6656 e Soleil de Colombiey ena a _ rencontré. C’était un camp privé dont le gérant avait été autrefois chargé de la mise en boite dans une sardinerie et qui plagait les arrivants au petit bonheur de la chance. Les étriers des chameaux's’entrechoquaient dans la nuit, les cordages des tentes se croisaient et s‘entre-nouaient comme sur un voilier en perdition et si quelqu’un éternuait la secousse se propageait avec un CONTES FRANCO- Les aventures de Simplet, franco-faune Simplet et le camping | M. MONNET Comme les réclames journalistiques, radio-fauniques et tévé-fauniques hurlaient le retour a l’école et les occasions d’avant Noél, Simplet comprit que le temps _, des vacances arrivait. Il chargea done sur son chameau sa tente, son épouse favorite et unique et prit la grand’route, ou du moins le peu d’espace qu'il yput trouver. Si, dans le méme temps, il n'y avait pas eu des centaines de milliers de gens de Temps-Couvert et autres lieux en maladie vacanciers, si toutes les routes, chemins et autres sentiers n’avaient pas en méme temps éprouvé le besoin de rapiecage et racommodage, enfin s'il avait pu Simplet aurait fait simplement et volontiers demi-tour. La file véhiculaire était sidense, avan¢ait silentement, les boites 4 bruit si bruyantes, le chameau Babel si assoiffé que notre héros fut tout pouvoir s'arréter au premier camp heureux de bang supersonique. En bref cela ressemblait 4 un super-marché un jour a un dollar 48 cennes. Comme la personne nettoyage et entretien s’abstenait, chacun avait poussé ses ordures dans lespace du voisin, qui 4 son tour...L’odeur de monoxide de chameau dominait tout, les portiéres claquaient, les enfants étaient claqués et chacun en avait sa claque. Le soleil fut réveillé par l’odeur du café et du lard grillé ou bralé et auss it6t comme un seul homme (ou femme, ou enfant) tout un chacun de se précipiter a la salle de confort, joli nompour un cabinet d’aisance. Simplet dont les principes sont antipopulationnaires rembarqua sa harka et s’enfuit dans un gouvernement. A part une longue attente 4 la porte et la liste des réglements 4 lire c’était un joli camp, il y avait des arbres immenses et il y en avait tellement qu'il y en avait plus que de boites de biére vides embusquées sous les buissons, des flimes dansaient dans la nuit apportant l’odeur chaude des béhes, les voisins étaient loin, seuls des oiseaux gambadaient ake ta ie ee Alors pour changer, car les vacances ont été faites pour ¢a, Simplet chargea encore une fois sur son chameau son épouse favorite et unique et décida d’aller — planter ses pennates dans |'Isle de Temps-Couvert et de visiter les framco-faunes Je l’extréme-ouest, mais ceci sera une autre histoire. FAUNES colombien camp du = (a suivre! ~ ON RAMENE plus souvent les gens dans le droit chemin "par la flatteriequ’on ne les tire du vice par la menace. i+ bureau ® Outils SURPLUS DU GOUVERNEMENT. VENTE AU COMPTANT ET A EMPORTER © Mobiliers et équipement de © Equipement éléctronique . Tous les articles sont vendus “tels quels” et doivent 6tre payés en argent comptant au moment de la vente. Aucun remboursement ni VENTE PUBLIQUE e Automobiles — . e Camions Les offres seront acceptées 16h00 le 21 novembre 1981 — date de _ Les formulaires d’offre d’achat et les conditions de vente seront disponibles sur les lieux. : Datedelavente —_ Samedi le 21 novembre 1981 O9h00 a 16h00 _ Lieudelavente a es _ CORPORATION DE DISPOSITION DES BIENS DE LA COURONNE Corporation de disposition Crown Assets des biens dela Couronne Disposal! Corporation Sur les lieux jusqu’a | ure. © , licences Quesnel, Terrace, Prince Rupert, Uake, Masset, et Sandsoit (C.-B.) Dans les avis publics du 27 aofit et du 11 1981 , le Conseil . demandait aux personnes désireu- ses de présenter des demandes de licences en vue d’exploiter des ti : : au plus tard (pour Quesnel ment) et le 30 novembre 1981. Ala ee _ déja PHS a, demande aux phoniques MF dans toute -- mentionnée dans le présent avis et Canada ERR es,