RESEAU- Participant pour la premiére fois a une assemblée générale de Réseau-Femmes, Nicole Hennessy avait lancé comme défi a toutes les femmes habitant dans une ville ot il n’existait pas de regroupement de Réseau-Femmes, den créer un. Evidemment, rentrée chez elle, il lui a fallu se mettre a l’ceuvre, et c'est ainsi qu'elle a créé le regroupe- ment de Nanaimo avec Pauletta Potvin, voila plus de 12 ans. Les rencontres ont eu lieu a l'Association francophone, puis a Educacentre et maintenant chez l'une d’entre-elles, le 2e mardi du mois. Edith, Lise, Louise, Yvette, Cécile et Berthe se sont retrouvées pour rencontrer la directrice générale de Réseau-Femmes lors de son passage a Nanaimo pour le Festival du Sucre d’Erable. Une rencontre des plus sympathiques et animées. “Notre réunion, c'est notre relaxation ! On parle tout le temps anglais, alors on arrive a Réseau-Femmes et on est “fofolles”... C’est important de se regrouper et de par- ler francais. On partage beaucoup, et on se rend compte qu’ensemble, on a beaucoup de connaissances. ” Chacune a animé une des rencontres en faisant une présentation sur un théme qui lui tenait 4 coeur. Par exemple, Cécile, qui est de descendance acadienne, a partagé ses con- naissances a travers son expérience personnelle. « Je suis allée en Terre d’Acadie pour visiter et j’ai découvert mes racines, ce qui était arrivé 4 mes ancétres, et c’était trés fort. » Yvette prépare en ce moment une présentation ba- sée sur ses photos de voyages. Les femmes trouvent aussi dans leur entou- rage des personnes qui acceptent de venir leur faire une petite conférence en frangais : Daniel Belair leura ainsi animé une session sur la passion et le pardon. « Nous avons beaucoup appris sur ce qui nous motive et ce qui nous touche au plus profond de nous. » Elles sont aussi allées visiter l’atelier de l’artiste peintre Francois Richardier. Pour de futures activités, elles prévoient inviter Jacynthe Dugas, de la ferme Hazelwood Farms, pour quélle leur fasse une présentation sur les herbes et leur utilisation et un atelier sur les tambours. FEMMES “Nous avons développé une grande amitié entre- nous. Nous sommes disponibles les unes pour les autres, ce qui aide grandement dans les temps difficiles.” A Noél, le groupe se réunit pour féter ensemble, avec un « potluck » et un échange de cadeaux. Lise s'active beaucoup pour le recrutement : “J’ai toujours des pamphlets dans mon sac et jen donne dés que je rencontre une femme francophone. C’est plus un contact personnel qui marche pour faire connaitre Réseau-Femmes, mais nous pensons insérer une annonce dans le journal communautaire local et aussi annoncer nos prochaines activités sur le Lien de Radio- Canada.” Elle a convaincu la directrice de l’école franco- phone d’afficher une brochure sur leur babillard. D’autres brochures, aussi bien de Réseau-Femmes que de la Société Inform Elles ont été déposés a plusieurs centres de femmes, au Haven House, au Women’s Centre ainsi qu’au Crisis Centre. Depuis le mois de novembre, le groupe a réinstauré une ancienne coutume du groupe : le petit cochon, un concept d’autofinancement tres simple. Lors de chaque rencontre, chacune dépose 1$ (ou plus, selon l'inspiration du moment) dans la tirelire. « 1$, ce n'est pas grand‘chose, mais multiplié par 8 ou 10 a chaque fois, au fil des mois, ¢a fait une petite somme. Cet argent pourrait étre utilisé pour financer la participation d’une représent- ante de notre groupe a la prochaine assemblée générale de Réseau-Femmes [qui aura lieu a Nelson] » Elles espérent y retrouver une ancienne membre de Nanaimo, Jeanne Huet, qui a depuis déménagé a Nelson. LES REUNIONS DU GROUPE ONT LIEU CHAQUE 2E MARDI DU MOIS CHEZ NICOLE HENNESSEY Lebastion Ere Javuenal des francophones de NANAIMO 2008