| | | | | | | | [ | | | } | _| | | | | 20 - Le Soleil de Colombie, vendredi 19 mai 1989 tt —_ _ INFORMATION RE GET ICANT ENE ISD am A l’exception d’Ottawa et du Nouveau-Brunswick... Participation équitable des francophones a la fonction publique Suite de la page'2 On apprend avec étonnement a la lecture du rapport que la région de la capitale nationale n'est pas encore un modéle de vertu lorsqu’il est question dela participation équitable des francophones dans la fonction publique. Certes, le taux de participation globale des fran- cophones (38.8 pour 100) est plus élevé que la proportion de la population — francophone active de la capitale, évalué a 32.2 pour 100. Mais les francophones sont sous-repré- sentés dans les postes d’agents (30.4 pour 100) alors quills’ constituent pas moins de 46.2 pour 100 des employés de soutien. Ils ne forment en fait que 23.1 pour 100 du personnel dans les catégories scientifi- que et professionnelle, et 20.9 pour 100 du personnel de gestion. La Commission de la fonction depuis plusieurs publique reconnait dans son rapport que les francophones sont représentés dans les catégories de soutien, et que cet écart est méme _ trop prononcé. La Commission ajoute que le recrutement années a méme eu tendance a amplifier le mouvement. En 1988 par exemple, 30.5 pour 100 des nouvelles recrues francophones se retrouvaient parmi_ les nouveaux agents, alors que 46 pour 100 étaient recrutés comme employés de soutien, autant dire porteurs d'eau. Les plus a plaindre en ce domaine sont toutefois les Anglo-Québécois, dont le taux de participation a la fonction publique est trés inférieur a sa proportion de la population québécoise. Alors qu’ils consti- tuent 14.6 pour 100 de la population active, les Anglo- Québécois n’occupent que 5.6 pour 100 des postes de la fonction publique fédérale. Le portrait statistique de la fonction publique fédérale révele hors de tout doute que les politiques linguistiques de méme que celles favorisant l’accés des femmes portent lentement mais sGrement leurs fruits. Ainsi, le pourcentage des fonctionnaires francophones est élevé chez les jeunes, et décline graduellement au fur et a mesure que le groupe d’age augmente. Ainsi, les jeunes fonctionnaires francophones Agés de moins de 20 ans sont presque en aussi grand nombre (47.2 pour 100) que leurs collegues anglophones. Entre 20 et 24 ans, leur pourcentage passe 435.2 pour 100 et ainsi de suite pour tomber a 13.8 pour 100 chez les 65 ans et plus. Jusqu’au groupe d’age des 35-39 ans, les fonctionnaires AIDEZ-LES A PARFAIRE LEUR FORMATION La formation ne sachéve pas avec la fin du semestre. Les emplois d été permettent aux étudiants d’acquérir une expérience précieuse. Ceux-ci sont a votre entiére disposition. Aidez les étudiants a parfaire leur formation. Communiquez avec un Centre d'Emploi du Canada pour étudiants. °- EMBAUCHEZ DES ETUDIANTS Gouvernement du Canada Ministre d’Etat a la Jeunesse Jean J. Charest ivi Government of Canada Minister of State for Youth Jean J. Charest francophones forment plus de 30 pour 100 des effectifs. On constate le méme phéno- méne chez les femmes. Elles sont pas moins de 67.5 pour 100 dans le groupe d’age des 20 ans et moins, et dépasse la barre des 50 pour 100 jusqu’au groupe d’age des 30 a 34 ans. Comme c’est le cas pour les francopho- nes, le pourcentage de femmes dans la fonction publique diminue au fur et a mesure qu’on avance dans les groupes d’age, pour finalement atteindre le fond du baril chez les 65 ans et plus avec seulement 28.1 pour 100 du total. Globalement, le rapport an- nuel de la Commission de la fonction public constate pour l'année 1988 une légére aug- mentation de la proportion des femmes dans la_ fonction publique. De 40.6 pour 100 en 1983, le nombre de femmes est aujourd’hui de 42.9 pour 100. On compte aussi plus de femmes gestionnaires. Le nombre de femmes dans la catégorie de la gestion est en effet passé de 227 en 1983 a 559 en 1988. On note enfin que la tendance a la baisse de l’effectif de la fonction publique s'est mainte- nue en 1988 alors qu’on dénombrait 211,993 fonction- naires, comparativement a 214,930 en 1987. laa \e M FOG WaMu. Mas vy, xi Gai alors,. ..PERSONNES MONTENT REGU- LIEREMENT SUR "LEURS!GRANDS CHEVAUX wl aon. ) | . | w& Conseil de !a radiodiffusion et des 23) télécommunications canadiennes Canadian Radio-television and Telecommunications Commission DECISION Décision 89-251. Consortium de Télévision Québec-Canada, Montréal (Qué.) APPROUVE - Modification de la condition de licence relative au tarif de gros qui doit étre exigé des télédistributeurs dans les marchés non francophones pour la distribution du service de réseau spécialisé de langue frangaise TV5. Ov puis-je lire les documents du CRTC? Les documents du C.R.T.C. peuvent étre consultés dans la «Gazette du Canada», partie 1, aux bureaux du C.R.T.C. et dans la section référence des bibliothéques publiques. Les décisions du Conseil concernant un titulaire de licence peuvent étre consultées, 4 ses bureaux, durant les heures normales d'affaires. Vous pouvez également obtenir copie des. documents publics du C.R.T.C. en rejoignant le Conseil 4: Ottawa-Hull (819) 997-0313; Halifax (902) 426-7997; Montréal (514) 283-6607; Winnipeg (204) 983-6306 et Vancouver (604) Canada 666-2111. CRIC mmuniser les enfants du monde d’ici 1990 — Le Canada participe non sans fiertéacette extraordinaire entreprise visant a enrayer les six principales maladies conta- gieuses qui, chaque année, tuent ou affligent de facon permanente quelque sept millions d'enfants dans les pays en développement. Pour plus d'information, adressez-vous a: Association canadienne de santé publique 1565 avenue Carling, Suite 400 OTTAWA, Canada K1Z 8R1 Téléphone: (613) 725-3769 Téléfax: (613) 725-9826 Financé par le gouvernement du Canada. Géré par I' Association canadienne de santé publique.