4, Le Soleil de Colombie, le 29 aoat 1975. LA SOLOGNE Je suis solognot et vous ne l’auriez pas deviné. Le solognot aujourd’hui ne se distingue pas plus du fran- ~¢ais moyen que le beauce - ron. Le brassement intense des populations a considé - rablement diminué les par- ticularismes propres 4 chaque région; et c’est dommage! car le solognot, isolé de tout contact était un personnage caractéris- tique. Malgré les problémes spécifiques encore atta- chés A la Sologng, parler du solognot d’aujourd’hui, c’est un peu parler de ‘*Monsieur tout le monde’’. Revenons plutdt au début du XIXéme et retrouvons notre Sologne authentique. Pour mieux le compren - dre, voyons le cadre dans lequel il vivait. L’habitation était cons- truite en colombages rem- plis de torchis de boue, et ce n’est que sous fe. er Empire qu’apparaissent les constructions en bri- ques. Le plafond était bas, jamais d’étage habitable, tout se situait de plein-pied avec la cour. Les rares ha-. ° bitations qui possédaient a l’époque un premier étage étaient souvent destinées & recevoir les récoltes des environs, comparables 4 nos coopératives d’au- jourd’hui. Les portes des batiments étaient faites de planches de chéne de gros- se épaisseur, maintenues par des traverses, le tout fixé par des chevilles sans aucune piéce métallique. - Pour les fenétres, on ené- tait souvent réduit a percer un trou d’une vingtaine de centimétres dans la paroi. du mur, les vitres étant inconnues dans .les_ mai - sons rurales de Sologne au début du XIXée. Siécle. Ainsi construites, les toi- tures couvertes de chaume, les petits villages pouvai- ent donner 1’iJlusion d’une grosse taupini¢re! Logé de fagon trés mo- deste, le solognot était un prieur de Sennely te- moin consciencieux de son temps décrit le solognot ‘comme étant de petite sta- ture, ventru, jaune, n’ay- ant ni poumon, ni poitri- ne. Rhumatisant, sujet aux catarrhes et A des_ flu- xions fréquentes, le so- lognot d’hier mourait jeu- ne. Province d’eau et de bru- me, la Sologne était fa- talement le terrain de pré- dilection des fiévres. To - .talement disparues de nos jours, les fiévres appa - raissent 4 l’automne et pouvaient durer tout l’hi- ver. De cette maladie, beau coup de gens meurent, peu ne guérissent spontané - ment. La seule prescrip - tion du médecin: ]’usage du _ quinquina, reméde univer- sell On s’explique dés_ lors l’affaiblissement et le ra- chitisme du solognot d’au - trefois. Mais comment la Sologne, accablée par tant de misé- res, subsiste-t-elle, pour en arriver de nos jours 4 é- tre enviée par des régions, pourtant moins défavorisé- es. C’est 14 qu’intervient la - légendaire finesse de ses habitants. Eneffet, les so- lognots sont rusés comme des normands, ]’un et1’au- tre ne sont-ils pas des éle- veurs, qui savent vanter leurs marchandises et ‘dé- jouer lesartifices de leurs acheteurs. Voila pour eux un atout considérable et, qui entre pour une bonne part dans laréussite d’une vie difficile. 1976... Suite de la page 7 de la Northern Electric de Montréal auront 4 signifier leurs nouvelles exigences de travail au cours de 1976. ‘Particularité que l’on re-. marquera en 1976, on ne veut. plus signer de con- ventions collectives excé- dant 36 mois. De plus, il devient courant qu’un pour- centage soit accordé en re- lation avec x ' 1 i ' 1 1 1 1 ! 1 i) 1 TS 1973 Indice de la production industrielle Variation d'un trimestre 4 l'autre (Désaisonnalisé) se: Indices du produit intérieur réel par industrie (61-005) ° { 1 1 1 1974 1975 23 [sSTtqoM Al (Qe yEavy ane nee ony 3 OC.ObP eciialasecatancd ee Sb Re ge ‘evuoons ¥ Be a } S3St [yo% JuiIod M ae iogis, SilMéM a = = eee eee Itindice.~ de™ NOS LECTEURS NOUS. ECRIVENT _ BENNETT LANCE DES FLECHES Le Soleil de Colombie Cher Editeur, Quelques faits concernant les priorités financiéres du Premier Ministre Barrett peuvent étre d’intérét pour vos lecteurs de la région de Vancouver. Durant la session du prin- temps Ala Législature, l’op position officielle a forte - ment critiqué le budget de #3.2 milliards du Premier Ministre Barrett, parce qu’il représente une dimi- | nution dans les dépenses pour les services rendus au peuple, en tant que pour- centage du total des dé- penses. Dans ce budget, il ya plu- sieurs exemples du mau- vais choix de priorités de dépenses du Premier Mi- nistre Barrett: $40 millions pour un nou- veau bureau gouvernemen - tal, mais seulement. $20 millions dans le partage des revenus avec les muni- cipalités afin d’aider 4 sou- lager les propriétaires. Un demi-million de dollars au Ministre sans porte- feuille, Alf. Nunweiler, u- niquement pour faire mar- cher son bureau, mais seu- lement $5 millions pour tout le Département du Dé- veloppement économique. . le ‘‘job-making arm’’ du ouvernement. 15 millions pour desen- placements de _ location pour des bureaux des ser- vices gouvernementaux. - (dont plusieurs sont inuti- lisés), mais uniquement : $350.000 pour le dévelop- pement des services de soins alternatifs pour la santé. $2.3 millions pour le déve- loppement et la recherche en éducation (une division en plein chaos qui n’a rien roduit) mais seulement 12 millions pour de nou- velles constructions pour _les Universités et Colléges de C.B. - ‘Au sommet de la mauvaise administration du Premier Ministre Barrett, le Tré- sor provincial se fait vi- der par les départements du Gouvernement et les Cor porations de la Couronne. Des deticits: = + ICBC: $36 millions - Hydro Transit: $17 millions BC Ferries: $25 millions. De plus, durant les | deux derniéres années, le bud- get provincial a été dépas- sé d’environ $750 millions. Plusieurs habitants de la -C.B. sentent les consé - quences réelles des dé - penses extravagantes du Gouvernement Barrett de- puis qu’il est entré en fonc- tion. Largent qui aurait dQ étre réservé pour les jours éco- © nomiques pluvieux de la. province, a été dépensé, la plus grande partie pour des articles frivoles. Maintenant, le Gouverne- ment fait face 4 deux op- tions: ou il réduit les ser- vices ou il rencontre un budget déficitaire. Mon conseil au peuple de Colombie-Britannique est de former un gouvernement qui, non seulement, éta- blira un excellent syst@me afin de le servir adéquate- ment, mais également de fournir une administration des ressources de notre province solide et stable, afin que ces services puis- sent étre pleinement assu- rés lors des bonnes ou des mauvaises périodes é- conomiques. Sincérement Votre. Bill Bennett. hausse du coftt de la vie. La sécurité de travailne sera plus un cheval de ba- taille comme les conditions de travail. Ces revendica- tions se feront principale - ment dans l’industrie de l’acier et des mines - dont 20.000 travailleurs ouvri- ront leur convention col- _ lective en avril 1976. ~plient 4 un rythme Le dernier point est. le chdmage. On sait que le Gouvernement a voté un budget de $450 millions, réparti sur 2 ans pour les programmes visant 4créer des emplois. Certains éco- nomistes craignent que le Gouvernement accorde - un fonds spécial- pour aider ces chOmeurs quise multi- trés dense: Pour l’année se ter- minant au 30 avrildernier, il y avait 360.000 nouveaux choémeurs. Pour nous en donner: une idée, on évalué 4 5.5% de la main-d’oeuvre le nom- bre des chOmeurs du Ca- nada - une moyenne de 500.000 annuellement. Ac- tuellement, l’Italie vient au premiér rang quant 4 son pourcentage de chdOmeurs, et le Canada suit au 26me rang. Nous faut-il des i- nitiatives locales ou des initiatives nationales. - AOD PARTI CONSERVATEUR Scott Wallace, Chef du Par- ti Progressif Conserva- teur de Colombie- Britanni- que, a devoilé tout recem- ment le nouvel insigne du Parti qu’il représente. Le nouvel embléme__ re- tient celui utilisé nationa- lement: Feuille d’érable sur cornouiller sanguin, supporté de. chaque cdté par -P -et .G; de covicur bleue. Le cornouiller fut adopté comme embléme floral de la C.B. par la’’ Loi de l’em- bléme floral’’ de 1956. Le nouvel insigne signifie la force dans l’unité, entre l’aile fédérale dy Parti et ‘son homologue provincial. Il est aussi le point de dé- part de notre campagne: - **Conservatives on the mo- ve’’. . -pour attirer l’atten- tion du peuple de notre pro- vince que nous formons\une alternative dynamique, é- mergeant du forum politi - que de Colombie - Bri - tannique. -— Brancher, mettre ce message ou f URGENT - AVIS DE RECIERCIE - Priére 4 Melle Monique Brancher, ,d’adresse in- connue, de communiquer de-toute URGENCE avec sa mére, Mme Brancher, 4 PARIS, son pére étant décédé - A toute personne ayant connu ou connaissant Melle nous demandons de bien vouloir trans - écrire a: éventuellement Madame BRANCHER, 8 rue Verderet - Ltisat ft enet Ze PARIS ES = neo | 52 | -accolade du Monde tion. C’est aussi ungrand WHIS Jury du Monde Sé - lection 1975 a décerné 3 médailles d’Or et une qd’ Le Argent aux produits des Distilleries Schenley Ca-_ nada Ltd. : Ce whisky Canadian OFC - (Original Fine Canadian ), a recu pour la 4éme fois la Médaille d’Or (goat et qualité). Trois fois aupa - ravant, 4 Paris, 1972, Ge- néve, 1973 et Bruxelles, - 1974, il a remporté le plus: de mentions dans sa caté- gorie. Cette année aussi, son London Dry Gin et sa Vodka Troika’ ont aussi remporté des mé- dailles d’Or et le rhum blanc Ron Carioca, une d’ Argent Monde Sélection existe ‘depuis 15 ans et essaie de maintenir des normes de qualités internationales, que ce soit 4 partir de tri- cots jusqu’aux conserves, en passant par les cosme- tiques, alcools et vins.. Le whisky OFC est mis sur le marché aprés 8 ans de vieillissement. M. D.W. MacNaughton, président directeur géne- ral de la compagnie, qui a son siége social a Mont- réal, a déclaré que ‘‘ces Médailles d’Or sont une source de fierté,de fierté et d’orgueil pour tous les empdloyés de la Société. La: concurrence est trés - in- tense a l’échelle interna - tionale et ctest un grand honneur de recevoir une Sélec- honneur pour le Canada’’. yf 19° SYu ‘ sigh ig or ett a UBS: ®o93 iG Spi gM tot