VOL.11 NO.19 V. endredi ler septembre 1978 J.-B. Dicaire n’est plus par Alexandre SPAGNOLO Le décés de Jean-Baptiste DICAIRE, survenu lundi 21 aotit, a age de 86 ans, plonge dans la consternation Maillardville et d’ailleurs tous les Canadiens franco- phones et anglophones qui ont approché cet homme de grand coeur, que nous. appe- lions le Patriarche de Mail- - lardville. Jean-Baptiste Dicaire, né i Hull en 1892, tout jeune, d'une instruction qu'il ju- geait, luicméme, frustre, ca- melot dans les rues de sa ville natale, fut engage a 17 ans, par le Pére O’Boyle, oblat, avec une centaine de biicherons québecois, afin.de venir ici pour accomplir des travaux dans l'industrie du bois a la Canadian Western Lumber Company, mais sur- tout, implanter un noyau canadien franeais catholique, dans ce coin de terre en pente, qui devait devenir, en 1910. le site de Maillard- curé ville (du nom du Edouard Maillard), que les Américains. de la Fraser River Lumber désignaient sous le nom ironique de Pea Soup Hill, la Colline de la Soupe aux Pois. Jean-Baptiste Dicaire é-- ‘pousa, en 1916, Régina Ga- ene, on célébra leurs noces de diamant (60 années) en novembre 1976. ~ Le décés de J.B. Dicaire -met. en devil, sa veuve ‘Régina, née Gagné, son fils Jean-Paul, son frére Wilfrid, ainsi que quatre filles: Mme R. Tidy, d’Ocean Shores (Etat de Washington), Mme W. Jackie Churchill, de Vic- toria, Mesdames R. Ander- son et R. Curle, de Surrey, et enfin, neuf petits-enfants et quatorze arriére petits- enfants. Au cours de la célébra- tion des noces de diamant, il aété remis a J.B. Dicaire, des attestations honorifi- ques de la part de S.Ex. Pierre E. Trudeau, Premier Ministre du Canada, de S. Ex. Jules Léger, Gouver- - “neur Général du Canada, et par la suite, une décoration -décernée par Sa Majesté Elisabeth II, a l’oceasion de son accession au Tréne, une attestation de Mérite de la part du Maire de Coquit- lam, Jim Tonn; le tout, en signe de reconnaissance pour services rendus a la communauté francophone de Coquitlam-Maillardville. Le défunt n’a jamais cessé d’oeuvrer pour le bien-étre social de sa communauté, allant méme jusgu’a militer dans le syndicalisme pour Yameélioration des dures con- ditions de travail de ses compagnons. Quatorze années durant, il a présidé aux destinées du ‘LE MINI-QUOTIDIEN DE LANGUE FRANCAISE DE LA COLOMBIE-BRITANNIQUE . Le camp Barnard vous salue! Assis, de gauche a droite: Serge de Sherbrooke, Ken de l'Ontario, Suzanne de Sudbury [Ontario], Mare de Thedford-Mines, Laurie de l'Ontario; debout: Julie de Burnaby, Leslie de Régina, Neil de Le Pape Jean-Paul le Modération et contmuité L’élection du Cardinal Al- bino Luciani, Patriarche de Venise, au tréne pontifical, a surpris les observateurs. Il ne figurait pas, en effet, parmi les candidats les plus en vue pour la succession de Paul VI. “2 ge dor de Maillardville (Branche 86) qu’il a fondé, apportant un zéle de tous les instants. Par ses conseils judicieux, il a permis la création du Foyer Maillard. . Comme I'a signalé son ami André Piolat, au cours d'une émission télévisée tracant les grandes lignes de l’oeu- vre du disparu: “toute mani- festation sociale, toute festi- vité, portaient immanqua- blement son cachet”. Par ce décés, Maillardville perd son ame. Nous nous adressons a la reléve, car reléve il doit y avoir, afin de ‘donner un prolongement continu & Yoeuvre, entamée dés 1910, par cette grande figure: que son exemple soit suivi, probablement pour Le nouveau Pape est dit modéré. Il a déja démontré qu'il entendait poursuivre Yoeuvre de son prédéces- seur, en adoptant les mémes principes. - 2 Le Pape Jean-Paul ler a annoncé qu'il envisageait des réformes dans \'Egiise. Il apparait vouloir défendre le célibat des prétres et a pris -nettement position contre le >» Club, des Pensignnés de 1 A> s.que\Maillardville.survive.. .» ,contréle-des.naissances.- - YOntario, Thérése de Ontario, Réjean de Baie Ste-Catheri- “ht ne nt ee A te tt a ge 25 CENTS ne, John de Vancouver, Michéle d’Halifax, Colin de Montréal et Jean-Pierre de Roberval [Lac St-Jean]. [Photo: Claude Jean]. Katimavik par Claude JEAN C’est avec surprise qu’en arrivant au Camp Barnard (Ile de Vancouver) j'ai enten- du tant de monde s’exprimer en francais. Enfin, pas exac- tement, c’était du franglais. _ Pour faire suite a article de la semaine derniére, c’est a Sooke que j'ai rencontré cette joyeuse équipe dont les membres venaient tous d’une région différente du Canada. Ama grande surprise, les Québécois et franco-onta-_ riens étaient nombreux. Sur une trentaine de jeu- nes, presque la moitié étaient de langue francaise. Dans une équipe dynami- que et entreprenante ot la _ politique n’avait pas de pla- ce, les deux groupes anglais et francais mélangés commu- niquaient dans un jargon des deux langues et, chose sur- prenante, beaucoup d’anglo- phones montraient de la facilité pour parler notre belle langue. Le groupe doit passer neuf mois a effectuer un grand voyage a travers di- projet, qui est ouvert aux jeunes entre 17 et 22 ans, doit permettre aux individus de partager une expérience (Suite p.5) le restaurant - au bord de l'eau #008 DEJEUNER lundi au vendredi Dimer - tous les soirs Salles 8 manger privées Spécialités: Fruits de mer et grillades 1000 rue Taylor False Creek Marina ** Réservez votre table - 687-0111 -. verses provinces. Ce beau). ~ - é petal linia i I, tO I ty ON ED a a a, Sn i lt, i i i lll lal, A la i i i a i a it i i