Bravo; mais: =— D’abord, je dois vous dire deux choses. Premiérement, j’adore la nature. [En effet, je ne suis Pas rancunier}. Deuxiémement, j'aime bien les baleines. En disant le contraire, je passerais pour un masochis- te 4a cause de mon physique . Ces deux choses étant dites, je peux pousser mon coup de gueule hebdomadai- re. Vous avez vu, a propos des baleines? Le monde entier s‘est mis en quatre pour les sauver. C'est bien. Je dis bravo. Mais ca me fait penser a autre chose. Il y a dans le monde des gens qui crévent de faim et de souffrance. Pour eux, on se décarcasse un peu moins. _ J'ai une proposition: que les Palestiniens, les Contras, Les Ethiopiens, les Noirs Sud-africains, les Chiliens et autres peuples en péril se transforment en_ baleines. Comme ¢a, on soccupera deux... Oncle Archibald SOMMAIRE & La Colombie- Britannique et le Libre-échange Amoins de 3 semaines des ‘ eg fleclonePort Jiood s e. M. Gerry St-Germain, nous parle du Libre-échange et des avantages qu’en tirera la Colombie-Britannique: Lire page 5. @ Voyages. J.C.B. arréte les frais et quitte Hong Kong. Destina- tion: Taiwan ou 19 millions @habitants _‘’attendent...! Suivons-le page 11. @ Théatre. Le «New Play Centre» te «Dinosaurs» au Théatre Waterfront jusqu’au 12 novembre. Lire page 13. mg Les photographies . de Josef Albers. Une quarantaine des oeu- vres du photographe Josef Albers sont actuellement exposées a la «Vancouver Art Gallery». Vous avez jusqu’au 5 décembre pour vous y rendre. Louise Lassagne vous en parle page 14. @ Mozart et «Don Giovanni» a l’opéra. «Don Giovanni» était a Vancouver. Le trés lyrique Nigel Barbour 6tait au rendez-vous. Retrouvons-le page 16. Débat des chefs en francais Libre-échang Les lois protectionnistes américaines OTTAWA (APF): Le premier ministre canadien Brian Mulro- ney a admis que les lois secre ole haa oa continueron s’appliquer aprés la signature du traité de li avec les Etats- Unis, mais il a affirmé qu'il reviendra dorénavant a un tribunal binational formé de Canadiens et d’Américains, le soin de trancher les _litiges commerciaux entre les deux ys, et «non pas a un fonctionnaire ou a une action capricieuse de la part de Vadministration aux Etats- Unis». continueront de s’appliquer, reconnait Brian Mulroney La photo de famille. Le libre-échange a été au coeur de la premiére heure du long débat télévisé des chefs en frangais, et M. Mulroney s’est senti obligé de répéter a maintes reprises sur le ton solennel qui est le sien, que les programmes sociaux et les subventions régionales seraient maintenus peu importe |’opi- nion des Américains a ce sujet. «Les programmes sociaux et régionaux sont complétement protégés dans ce texte» a affirmé le premier ministre, qui a dd se défendre contre les chefs Ed Broadbent et John Turner qui sont farouchement opposés al’accord commercial. M. Mulroney a méme accusé le chef néo-démocrate d’essayer de faire peur aux personnes agées, en affirmant que les programmes sociaux et les pensions seront affectés et coupés par le traité de libre-échange. «Vous miinquiétez et méme vous me décevez comme dirigeant d'une grande forma- tion nationale» s'est offusqué le premier ministre. M. Broadbent a bien tenté de faire dire au premier ministre que les programmes sociaux et les agree See eee) i tn, cts Suite page 2 Deception a la FFhQ OTTAWA (APF): La Fédéra- tion des francophones hors Québec est décue que la question des droits constitu- tionnels des francophones hors Québec n’ait pas été soulevée lors du débat télévisé des chefs en frangais. «On aurait cru, dans le ‘contexte des derniéres années, dans le contexte du lac Meech, avec toute /a problématique en Saskatchewan et en Alberta, que ¢a aurait été soulevé par les chefs» a expliqué le directeur général de la F.F.H.Q., Auréle Thériault. Ceci dit, M. Thériault recon- nait volontiers que les préoccu- pations de l’heure des Cana- diens portent davantage sur le -libre-échange, l’environnement, les garderies et |’avortement. M. Thériault se console en pensant que d’autres thémes n’ont pas” été discutés dans ce débat. La F.F RQ *a* “deja talt parvenir un questionnaire aux chefs des trois grandes forma- tions politiques, et a fixé au 4 novembre la date limite pour recevoir les réponses. Les thémes abordés par le question- nairesont laConstitution, la Loi sur la radiodiffusion canadien- ne, l’accés al’éducation dans la langue de la minorité, le programme national des garde- ries et le financement de Radio-Canada en fonction des besoins spécifiques des com- munautés francophones hors -Québec. ia Merci, au revoir Et bien voila, nous y sommes! Il fallait bien que ca arrive, ye Rien ne empécher les semaines de s’écouler, le calendrier de s’effeuiller, le départ d’appro- cher et le joumaliste- coopérant de rentrer au bercail. J’ai pas choisi, c’est comme ca. C’est la Mére Patrie qui décide et on ne discute pas avec maman Patrie. Certains seront soulagés, d’autres moins. confirmer. Car moi aussi, j’ai envie de dire du bien. Dire du bien de I’équipe du «Soleil». Diane Poissant ne sera plus la pour répondre au téléphone a ma_ place. Suzanne Bélanger ne s’amu- sera plus a me piquer cutters et régles. L’une et l’autre rvauront plus l’occasion de me poursuivre autour du paté de maisons pour une sombre histoire de je ne sais plus trop. quoi (l’anecdote est contraignant que le bonheur, ne mappellera plus «ma eee Jacques aut, Ss incar- nent le bénévolat actif et désintéressé. Vous les ren- contreriez au Groenland qu’ils vous donneraient leur chemise et vous jureraient qu’ils n’ont pas froid tout en claquant des dents. Une générosité unique. Dire du bien, aussi, de tous an. Je n’en citerai aucun, tous se reconnaitront. Je leur | dis simplement «merci». et «au revoir. Vous avez remarqué, je n’écris pas Adieu. P.R. ll li, scien eee le