woonaeaurtwnr — an a Cn ne nT Oe en eT ate eee UNE FIGURE DU PASSE : Daniel Williams HARMON Par Alexandre J. Spagnolo, Président du Cercle Francais de Coquitlam La raison principale du susdit diktat était d’ordre économique: Jes métis, ala suite des expéditions deve- naient trop nombreux, la deuxiéme raison, éviter ou tout au moins réduire les conflits inter-raciaux. Dans son Journal, Daniel Williams Harmon exprime qu'il fut toujours intéressé a la liberté et a la non-conven- tion, aux brimades de ces unions inter-raciales. Ce sujet est souvent répété dans son Journal des Voyages. Ses observations au sujet de ces coutumes sont nombreuses et pertinentes. En cela, David W. Harmon nous parait trés intéressant, car il léve un voile sur les prati- ques des unions inter-raci- ales que les autres explora- teurs ont trés souvent pas- . sées sous silence. LA TENTATION DE DANIEL W. HARMON Les observations écrites, publiées par Harmon, son laxisme, sa tolérance envers les union inter-raciales ete. cachaient, en filigrane, un sentiment latent de notre héros. Lequel? Tout simple- ment, le besoin charnel. De tous les explorateurs, nous croyons savoir qu'il fut celui qui a vécu le plus longtemps loin de toute civili- sation et de son “home”. MOTS GROISES | La fameuse tentation de Saint Benoit, le fondateur de VOrdre des Bénédictins, il y a 1500 ans, qu’il eut en l’An 488, dans le désert de “Subiaco a 40 milles de Rome, qui a inspiré un prélat bénédictin de l’Abbaye du Christ-Roi, de Mission City, C.B. de styliser en une énorme fresque de toute beauté sur une paroi d’une galerie, cette tentation de la chair, d’ailleurs provoquée par l’Esprit Malin, pour dé- truire la foi du célébre ermite de cette lointaine époque, est peut-étre comparable a celle de Harmon, un Esprit Malin tortura sa chair, mais lui capitula, il désira une union squaw. 12345678 910N12 — La) HORIZONTALEMENT 1— Boeuf de Il’Inde. — Ile portugaise de Atlantique. 2-- Qui n’est plus frais. — Un peu acide. 3—:Qs de poisson. — De l’alphabet grec. 4— Qui regarde trop prés 4 la dépense. 5— Nég. — Voir une deuxiéme fois. — Chiffres romains. 6— Se dirigera. — Charge salariée ne demandant aucun travail. 7— L'Irlande. — Poss. — Condiment. 8— Souverain. — Calme, tranquillité. 9— Nymphes des prairies. — Existent. - 10— Coutume. — Fin de verbe. — A toi. i1— Meuble haut. 12— Neuf. — Qui tient 4 ferme une propriété agricole (pl.) VERTICALEMENT 1— Qui vend des graines. — Poli. 2— Riv. de Suisse. — Du verbe aller. 3— FI. cétier de Belgique. — Air, mélodie. 4— Fleur. — Moineau (pop) 5— En a fait des bouchons (pl.). — Local vitré. 6— Expérimentée. — Monsieur. : 7— Faire important dans uné réunion. — Titre de cer- tains religieux. Daniei Witte Haron A Fort Swan River, au début de 1802, un Chef Indien de la tribu Cree que Mackenzie considérait com- me une tribu affable, ayant de belles femmes, bien pro- portionnées, au teint 4 peine basané; Cree, une abrévia- tion du terme francais Kristenaux. Ce chef Cree approcha Harmon, alors agé de 24 ans, et le pressa de prendre une de ses belles filles, l’'assurant que l'éven- tuelle union lui ferait grand honneur. Harmon écrivit: II me per- suada. Prenant sa fille, jaurais, non seulement ses _fourrures, mais celles de toute sa tribu, et cela, a l'avantage de ma Compagnie et du mien. Aprés réflexion, une union avec une Indienne pur sang allait al’encontre des recommandations de ses employeurs. II déclina I’offre. On n’a jamais connu la réaction du Chef Cree... Trois années aprés |’épiso- de de la tentation, Harmon, en octobre 1805, s’engagea avec une métisse, ce fut Elisabeth ou Lizette, une belle fille intelligente de 14 printemps, d’un pére cana- dien francais et d’une mére de la tribu snare, affiliée a celle des Cree, de l’ouest des Montagnes Rocheuses. Dans son journal des Voya- ges, Harmon explique, en partie, sa décision, soit, que vivant seul dans un monde non civilisé, n’était pas un mode de vie acceptable: un homme a besoin d’une com- pagne, épouse ou concubine. Harmon ajoute d’étre dé- cidé de garder le pluslong- temps possible son Elisabeth. avec une réserve assez révol- tante, que rentrat dans sa ville natale, il mettra sous la protection d’un honnéte homme, sa compagne, avec lequel homme... elle passe- rait le restant de sa vie, dans des conditions convenables. Curieuse morale de manipu- ler ainsi la vie d’une compagne... Elisabeth lui donna dix enfants, quelques uns moururent au berceau. Dans ses: écrits, Daniel Harmon ne mentionne jamais de réels sentiments d’affection, et parlant d’Eli- sabeth, c’est toujours les mots “femme” (woman) ou “Elle” (she), ou bien “mére de mes enfants”. Il semble qu’il y avait une distance entre ces deux étres. Est-ce la supériorité d’un blanc ou d’un Ecossais? I] s’efforga, d’ailleurs avec succés, de s’approcher de la religion chrétienne. [A SUIVRE] JOUEZ AVEC NOUS CR \\ WY a a ten CrorVe. Trouvez les 7 erreurs. 8— Carte. — Signe qui hausse d'un demi-ton la note qu'il précéde (pl.). — Deux. 9— Acteur de la troupe de Moliére. — A nous. - 10— Anc. nom de l'Irlande. — Qui fabrique. 11— Préfixe. — Cordon d'un rideau. $2— Et le reste. — Mélangé. — Venus au monde. ee ea eT ee nS Le Soleil de Colombie, vendredi 11 juillet 1980 11 Louis Riel Huguette DECARIE-DESJARDINS Ily a 96 ansle 11 juillet 1884, Louis Riel arrive au Canada pour diriger les rebellions du Nord-OQuest. Son nom a toujours été un sujet de conversation trés controversé. Les uns prétendent qu'il était malfaiteur, les autres le considérent comme héros. Chose certaine, le nom de son pire ennemi a été oublié depuis longtemps, par con- tre, on parle encore de Riel. Le pére de ce dernier était un frangais venu d'Europe, sa mére une Indienne de la tribu des Sioux, ce qui a fait de Riel un métis. Mgre Taché avait demandé la permission aux parents de L. Riel d’envoyer celui-ci se faire instruire 4 Montréal chez les Sulpiciens. Louis Riel ne finit pas son cours, il alla travailler chez des avo- _eats, un certain temps avant de retourner dans l’ouest. Aprés la victoire de Fort Gary au Manitoba, il alla au Montana et c’est 1a qu'il rencontra celui qui allait devenir son bras droit, Gabriel Dumont. Les Canadiens de langue francaise voient en Riel un symbole, il se battait pour garder ses droits et son \ ee et a héritage culturel. Lors de son procés, le jury était composé seulement de personnes de langue anglai- se, ceci a une époque ou la lutte entre frangais et anglais au Québec était a son plus fort. Lorsque retenu prisonnier a Régina, il écrivit “J’ai une passion, j'aime la vérité, la justice, la droiture par des- sus toute.autre chose”. Les avocats de Riel présen- térent leur cause ala Cour d’Appel du Manitoba mais au matin du 16 novembre 1885 on le conduisit de sa cellule a la potence. Il avait la dignité d’un roi lorsqu’il tendit son cou a la corde. Il commenca a réciter le Pater lentement avec ferveur. Lorsqu’il arri- a aux mots “délivrez-nous du mal”, on l’exécuta. Il mourut bravement a 41 ans et fut enterré prés de la riviére Rouge ou sa carriére publi- que avait commencé. i CEST AUJOURD'HU: LE GRAND JOUR... ME DAUS CETTE DATE SERA NORABLE CHISTOIRE te te Pea 4 (A. 2. SEC... GA W-f5t aye BATT LE (ESORD.. abe a : é PO a ail IN iN lad Sl i Sl lg ll li tl ily lah, lal eli ll a rp aoe, “| i, ps Sask Rl fi AN gall, jl as ain. pl el lh ii.