asa in atin Sacemesteasceesein Sts en ee me ee Ye. Le Soleil de Colombie, vendredi 5 décembre 1980 ll experts-comptables. Histoire...de langue! Louis-Paul BEGUIN Office de la Langue Francaise, Ministére de I'Education du Québec. Une éminente personnalité fait souvent les manchet- tes. Il s’agit du verificateur général, appelé depuis des décennies auditeur général, de l’anglais ’Auditor general. On s’accorde au Canada pour lui redonner désormais le nom de vérificateur général qui pourrait étre aussi: contréleur général des comptes. On rebaptise aussi tous les anciens auditeurs du nom de vérificateurs. De méme que “surintendant”, le mot “auditeur” a vieilli dans plusieurs de ses acceptions. Au moyen age, l’auditeur conventuel était un religieux qui s’occupait des comptes d’un monasteére. On parle d’auditeurs, soit pour désigner les personnes qui écoutent, soit pour mentionner certains fonctionnaires de moindre importance de la Cour des comptes en France. Mais les personnes chargées de la vérification d’une comptabilité sont des vérificateurs ou des Jean Décarie-Desjardins ‘Musgrove Ford Sales 2300 rue Cambie Vancouver, C.B. V5Z 2T8 Conseiller en automobiles et agent de location Tél.: 872-5162 Le journalisme méne a tout — 4a condition d’en sortir. Jules JANIN VINCENT PIGEON, B.A., L.L.B. GREINER & COMPANY Avocats et Notaires Droit commercial, _ Transactions immobiliéres Litiges civil et criminel Carnet d'un voyageur Roger DUFRANE » Le soir, 4a Auderghem, le faubourg de Bruxelles ot nous logeons, Georges et Andrée viennent nous voir. Georges, intelligent et loqua- ce, est un ancien pilote de ligne. Il me conte une anecdo- te singuliére. Un de ses amis, manoeuvrant un petit mono- plan de tourisme, pique du nez dans la campagne et se tue. Son chien qui l’accompa- gnait, un berger allemand, en réchappe. Sept ans aprés, jour pour jour, heure pour heure, le chien bondit par la fenétre d'une auto en marche et meurt sur le coup. Que _ faut-il en croire? Puissance fatidique du chiffre sept? histoire inventée? coinciden- ce? Dans la vie tout arrive. Mercredi 6 aoft Non loin de chez nous: produits alimentaires, chaussures, vétements, livres, ustensiles de ménage, et si prés de la rentrée des classes, des cartables pour les écoliers. C’est un vaste hangar, éclairé au néon, fréquenté d’adultes souvent soucieux et d’enfants pres- que toujours turbulents. La vie fiévreuse de Bruxelles, et 4 plus-forte raison de Paris, rend les gens-plus nerveux, de reflexes plus rapides, et plus agressifs. Pourtant dans les jardins publics, les cafés, les quartiers de résidence, les gens redeviennent affab- bles et chaleureux. L’aprés-midi, nous descen- dons vers la Grand-Place par le jardin du Mont-des Arts. Un petit parc rectangulaire et agréable remplace le jar- din romantique et fantaisiste que je fréquentais autrefois. Un magnifique point de vue ouvre sur les pignons a gradins de la*rue de la Madeleine, avec, en retrait, la fléche élégante de |’Hétel de Ville. Non loin de la Bourse, Rue de la Vierge Noire, je dégus- te une demi-Aerts, biére brune, typiquement bruxel- loise. Les. biéres belges, d’une savoureuse variété, restent peu connues a |’é- tranger. Et pourtant elles lemportent par la qualité sur d'autres, plus connues. Qui, au Canada ou ailleurs, con- nait la Kriek, la Saison, la Geuze? Cela va de soi. Les tendances d'une vie moderne de plus en plus nivelée édulcorent le gofit. Déja une biére commerciale, excellen- te du reste, domine, écla- boussant de ses réclames les villes du Marché Commun et méme Paris. A Bruxelles, les consommateurs moins avisés ‘commandent souvent: “Gar- con! Une Stella! “ Et non plus “Patron! Une demi-Aerts! Une Léopold! Une Perle 28! Une Labor!” Selon le gofit et Vhumeur. Dans le cabaret ou je me repose, se débitent des oeufs durs et des saucisses fumées. Sous la pellicule de la vie moderne, on redécouvre bien vite ces établissements tradi- tionnels et si sympathiques, hantés par les habitués, les piliers de cabaret! Le patron, qui connait leurs habitudes, ne leur demande méme pas ce qu’ils désirent et les serve d’emblée parmirires et quoli- bets. Ici fleurit toujours la “ZWanse” bruxelloise, bou- quet de propos truculents ct gouailleurs. Ici ressortent encore des tiroirs les jeux de cartes, les jeux de jacquet, o les fléchettes du jeu do “vogelpik”. Jeudi 7 aoat Stockel, le village ot j'ai passé mon enfance, situé en lisiére de la forét de Soignes et touchant a Bruxelles, a fort changé. Pourtant y sur- gissent encore ici et la les visages du passé: la rue Francois Desmet et sa cha- pelle blanche ot dansent les bougies; la rue Longue ot nous laissions choir dans la poussiére nos cartables pour mieux nous empoigner. I] ne m’est pas impossible de déga- ger del’apport moderne ce qui existait et revit dans ma mémoire. Ici, le petit bois ob nous ramassions des chatai- gnes, maintenant rasé et bati de villas. La une plaine ou nous nous ébattions, aujourd’ hui sillonnée de routes. Tout change! Les choses ancien- nes, a la longue, s’effacent et meurent pour faire place a un urbanisme neuf et qui vieilli- raet s’éteindra a son tour. Des: pierres s’en vont, d’autres surgissent, a la facon des fleurs, des femmes, des hommes et des oiseaux. Je vais revoir Gaby et son épicerie, le pont de chemin de fer sous lequel on cueillait de minuscules fraises de s bois, une ancienne amie de mes parents, octogénaire, mais fort lucide et vive encore, parmi ses meubles et ses bibelots. “Je suis une vraie Bruxelloise, me dit-elle, née rue de la Violette, au coeur de la ville. Mon Bruxelle! Les Flamands et les Wallons la revendiquent tour a tour. Mais les Bruxellois s’en - fichent. A suivre! FESTIVAL THEATRE Le C.C.F.C. annonce le 4iéme Festival de Thédtre Jeunesse du 27 avril au 3 mai 1981 Envoyez vos photos! Pour le numéro de Noél , nous préparons avec votre collaboration un supplément comprenant vos photos Conditions Le théme: L‘hiver en C.B. Date limite : 12 décembre Photos en noir et blanc sur papier Les photos seront publiées avec les noms et adresses des participants Les photos ne pourront pas étre retournées a leur propriétaire A vos caméras! Envoyer vos photos: Le Soleil de Colombie 3213 Cambie St. Vancouver B.C. V5Z 2W3 Assemblée Générale Annuelle de la Caisse Populaire St Sacrement Le 9 décembre Enregistrement 19h30 Assemblée 20h00 Salle Paroissiale 3196 Heather Str. Vancouver JEUNESSE 81 | de ! UNICEF pour les fétes. Pour de plus amples ren- seignements, contactez: 739 West Hastings Street - VANCOUVER [BC[ Tél.: [604] 687-9096 Envoyez des cartes 4 Le Conseil Culturel Franco- Colombien annonce le 4¢me festival Théatre Jeunesse, du 27 avril au 3 mai 1981. Les formules d’inscription au Festival seront envoyées aux personnes intéressées a partir du 15 janvier 1981. La date limite pour s’inscrire au programme du Festival est le 27 mars 1981. Le’ Festival Théatre Jeunesse a été mis sur pied pour promouvoir le théatre francais chez les jeunes de la province. Tout en encoura- geant I’épanouissement de l'imagination et de la créati- vité chez les jeunes, le as promouvoit l’usage francais comme langue do beente, Les jeunes partici- pent a une manifestation culturelle qui se déroule entiérement en francais. a ar a ct ee oe nN a RO Le comité organisateur du Festival a établi des critéres qui doivent étre observés par tous les participants: 1. Pas d’adulte sur la scéne. 2. La piéce de théatre doit étre de 10 a 30 minutes, 8. La présentation doit étre en francais seulement. 4, Les participants doivent . étre agés de 6 a 17 ans. 5. Il est préférable de compo- ser sa propre piéce. 6. Un adulte doit accepter la responsabilité du bon dérou- lement et de la présentation de la piéce. Si vous désirez participer au Festival-Théatre Jeunes- se pour 1981, communiquer. avant le 15 janvier 1981 avec M. Philippe Lafrance au numéro suivant: 669.5264 ou avec Mile Claudette Tremblay: 931.6920 Pour plus de détails, communiquez avec: Philippe Lafrance 669-5264 Claudette Tremblay 931-6920 SZ