en ee nL eLeTEnTaLreR aR Nae ee encaammne cemammmnenaee co onemmenaensa cemeteries hee 20 - Le Soleil de Colombie, vendredi 12 janvier 1990 INFORMATION Accord du Lac Meech Professeurs et politiciens se mobilisent en faveur de la ratification Suite de la premiére page Saint-Thomas d’Aquin de |'lle- du-Prince-Edouard, Darlene Ar- seneault, Roger Bilodeau de Moncton, et l'avocat Rhéal Teffaine de Saint-Boniface, . sont au nombre des personnali- tés qui ont accepté de militer au sein des «Amis du lac Meech». Pourl instant, les membres du mouvement sont surtout con- centrés au Québec (30) et en Ontario (28). Le Manitoba: ne compte que trois «Amis», le Nouveau-Brunswicken a huit, et Terre-Neuve trois: C’est peu d’amis, si on considére que le Nouveau-Brunswick et le Mani- toba sont justement les provinces qui n’ont pas encore ratifié l'accord du lac Meech et queleparlement de Terre-Neuve remet en question son appui officiel accordé a |’époque de l’ancien premier ministre con- servateur, Brian Peckford. Les Membres du Bureau de Direction et le personnel de la Fédération des Franco-Colombiens offrent leurs voeux de bonheur a l'occasion de la nouvelle année. {a'jédération des Franico-Colombiens #104 -853 Richards Vancouver, C.B. V6B 3B4 (604) 669-5264 Caisse Populaire de Maillardville Le désarrol des pionniers Suite de la premiére page clients sont anglophones... le changement de nom répond plut6t a notre besoin de progresser, d ouvrir une Succur- sale, doffrir de nouveaux services. Pour faire ¢a, le nom actuel est trop localisé; il faut changer, en trouver un qui soit identifiable dans les deux langues...» Un concours a officialisé ce désir de changement. Lancé mi-décembre, il offre jusqu’a mille dollars a celui ou celle qui trouvera la sésame «permettant a la Caisse de grandim. La ot le bat blesse, c’est que selon Napoléon Gareau et le Globe and Mail, le reglement du concours n’était~ disponible * qu’en anglais. «Tout ce qu’on a eu, c'est un bout de papier en anglais seulement qui offrait 1000 piéces pour trouver un nom» commente savoureuse- ment N. Gareau, |’un des membres fondateurs de la Caisse. «Une lettre et un réglement du concours ont été adresses dans les deux langues a tous les membres», rétorque Jean Riou. Au-dela de cette controverse, le conseil d’administration de la Caisse de Maillardville exami- nera les suggestions des membres la semaine prochaine. ll va retenir «cing ou six noms, qui seront soumis a des groupes-témoins». Finalement, unenouvelle dénomination sera proposée a |’Assernblée Géné- rale de la Caisse Populaire de Maillardville, prévue pour avril ou mai 1990. Jean Riou précise que ce nouveau nom serira aux futures succursales de la Caisse. «Pour le francophone de Maillardville qui fréquente | éta- blissement une fois par semaine, cela ne fera aucune différence». «Les services conti- nueront a étre offerts dans les deux langues a Maillardville, tant quion peut le faire!», ajoute-t-il. Joint au téléphone, Napoléon Gareau a souhaité que la caisse Populaire de Maillardville con- serve son nom frangais, accolé, comme c’est déja le cas, au terme «crédit union». Il souhaite aussi qu’un éventuel change- ment soit soumis al’Assemblée Générale. Surle fond, le Globe and Mail a beau jeu di’attirer |’attention sur «l’anglicisation» d’une insti- tution francophone, reflet selon le quotidien de l’anglicisation de la population de Maillard- vilte..«Le journaliste a supposé qu'on voulait changer de nom, parce qu’on voulait devenir une organisation anglephone! Ce nest pas du tout Ga... a-chaque fois que la presse anglophone publie des articles apropos des ~ francophones de /a province, cst pour parler d’assimilation et de déclin. Cela fait cent ans que!lon aurait dG disparaitre. ..» note tristement Jean Riou. L’anglicisation du nom de la Caisse Populaire-de Maillard- ville n’est pas forcément pour demain. L’anglicisation de sa clientéle est un fait établi. Si létablissement était resté ou- vert aux francophones exclusi- vement, «i/ totaliserait 5 ou 6 millions dactifs, — survivrait péniblement ou aurait été mangé par une caisse anglo- phone, ce qui a été le destin de la Caisse Populaire de St- Sacrement». Pour éviter ce sort a leur caisse, les francophones - de Maillardville doivent, sem- ble-t-il, consentir a certaines évolutions. ‘ Sur la méme longueur d’onde y seule radiobalise qui nous votre position en mer Votre navire peut-il parer a toute éventualité? Pour tous les propriétaires de navires commerciaux (dont les bateaux de péche), l’achat d’une radiobalise de loca- lisation des sinistres (RLS) 406 MHz pourrait vouloir dire un sauvetage rapide en cas de détresse. Lorsqu’elle est activée, la RLS 406 MHz est la —l) permet de déterminer dans un rayon de deux kilometres. Aucune autre n’est aussi précise. La RLS 406 MHz émet un signal spécialement codé nous permettant d’en savoir davantage sur votre navire, grace a la fiche d’'inscription que vous avez remplie a l’achat de votre RLS. Nous pouvons ainsi déterminer le type de votre navire et votre position. Dés l’instant ot nous captons le signal de votre RLS, nous pouvons mettre en branle toutes eve, i] Canada les mesures de sauvetage nécessaires. Rappelez-vous : tout navire commercial mesurant 20 metres et plus devra étre équipé d'une RLS 406 MHz pour se conformer au reglement. Pour tout renseignement sur l’achat et l’enregistrement d'une RLS, communiquez avec le bureau de la Garde A ctiére le plus pres de chez vous ou composez f 1 800 267-6687. Canadian Coast Guard Garde cétiére canadienne aia ee a Pinar |