| | ; Lettres, arts et spectacles Cocteau au Centre culturel colombien Un spectacle de classe Par Jean-Francois Fournel La déprime et une certaine classe: une combinais. on sou- ° vent magique dans le specta- cle et qui a fonctionné une fois encore au Centre culturel colombien pour “La voix humaine”, de Jean Cocteau. La classe, c’est ici un décor trés léché de blanc et rouge a vous dégoiiter d’arranger vo- tre intérieur pour y vivre une aventure. Avec sa rose pendue a un porte manteau et le déshabillé qui traine sur une rampe d’escalier, | Maurice Meloche a su créer un veritable petit nid d’amour ou rien ne manque, sauf l'amour. La mise en scéne de Claude Brabant (professeur de voix a l’Ecole nationale de théatre de Montréal) atteint elle aussi un niveau inégalé cette année au Centre culturel colombien. Sur cette scéne microscopique, Claude Brabant a réussi a inventer les mouvements de l’abandon et de la solitude. Toute cette classe n’aurait évidemment servi 4 rien sans le texte de Jean Cocteau ” sre superbe d’impudeur et d’insa- lubrité distinguée, qui s’en~ tient a une série de coups de téléphone entre une femme abandonnée et son amant. De plus, ce texte est mis en valeur par le jeu __ excellent d’Huguette Lacourse qui, seu- le en scéne, parvient a faire vivre trois personnages en méme temps:elle-méme, I’a- mant, et le téléphone. D’ailleurs, ce téléphone per- fectionné et plastifié comme la douleur moderne, apparait dans un premier temps comme une sorte de _bouc- émissaire responsable d’un message qui ne passe plus’ entre un homme et une femme. Ce qui se passe dans l'écouteur est sordide: on parle de lettres 4 briler, de chien a consoler et d’opératri- ce qui fait mal son travail. Bref] Un détail en passant: quand Huguette Lacourse se tait, on a toujours l’impression quil y a vraiment quelqu’un de l’autre cété de la ligne. La aussi, la performance d’ac- trice est a saluer. Petit a petit, le téléphone perd le premier réle pour laisser la place a une histoire d’amour qui n’a tout compte fait jamais existé. “La voix humaine” est construite pour faire revivre 4 rebours cette relation, en remontant le fil du téléphone en quelque sor- te.Et ons’apercoit alors que la femme désespérée de la pre- miére partie est en fait une névrosée passive qui étouffait son amant. A ]’autre bout du fil, cet homme qui semblait sympathique de prime abord pour avoir lutté afin d’€viter “d’en arriver 1a”, se révéle tout _Simplement un salaud et un ‘menteur... C'est facile de mentir au téléphone, tout le monde sait ca. Huguette Lacourse elle-méme ne s’en prive pas.Elle refused’avouer qu'elle en est a sa niéme cigarette, elle prétend ne pas retrouver les gants du. mon- sieur qu’elle garde passionné- - ment tout contre elle, et j’en passe... Ces mensonges continuels, cette douleur exhibée au point qu'elle en parait factice, ce décor qui donne envie de s'enfuir en courant, tout cela rend “La voix humaine” sinon insupportable, du moins _in- confortable 4 suivre pour le spectateur. Mais c’est du théa- tre et le théatre doit faire mal de temps en temps. Huguette Lacourse, elle aussi a souffert, et bien au dela de son personnage. Quelques heures avant la générale, elle avait appris que sa mére était mourante a l’hépital et elle a joué quand méme. Ca aussi, c'est le théatre, mais chapeau quand méme Huguette Lacourse. “La voix humaine”, de Jean Cocteau, les 16, 17, 18, 19, 22, 23, 24, 25 et 26 aoiit au Centre culturel colombien, a 20h30, au 795 16éme avenue ouest. Tél: 874-9105. CONRAIL AVIS DE VENTE ~ Les soumissions sou pli scellée, avec mention sur Yenveloppe “soumission 4150-84-031[S]”, seront re- cues jusqu’éa midi, le 18 septembre 1984 par M. A. Stevenson, direction _ré- gional, achats et équipe- ment, Chemins de fer du Canadien national, 26éme étage, 10004 - 104éme ave- nue, Edmonton, Alberta, T5J OK2, pour l’achat et l’enlévement des lieux mé- mes de: La CN barge no. 109 est une barge de type chaland sur rail d’acier rivetté avec trois convergentes en une a la proue. Construit par Cale Séche Prince Kupert et Chantier naval et enre- gistré 4 New Westminster le 19 décembre 1930. Le pont est équipé de rails encastrés. Tonnage enre- stré 1131.149. Longeur 79 pieds. Largeur des madriers de l’extérieur 43 pieds. Profondeur du haut du madrier a la quille 12 pieds 5 pouces. La barge peut étre vue du lundi au vendredi de 08 h a 23 h, au Rail Tilbury CN barre de glissement a la base de la rue Hopcott, Delta, C.B. Pour renseignements sup- plémentaires veuillez con- tacter: J. Pehowich, |’Of- ficier de production, 1150 rue Station, Vancouver, C.B., __téléphoner: (604) 665-5407. : Les termes de la vente seront: “tel quel”. Les sou- missionnaires retenus de- vront payer immédiate- ment le montant total aprés avis d’acceptation de loffre, et avant |’enléve- ment. le matériel devra étre enlevé dans les dix (10) jours suivant la conclu- sion de la vente. Il n’est pas exigé d’effec- tuer des dépéts sur les soumissions. L’offre la plus élevée ou toute autre ne sera pas nécessairement acceptée. le soumissionaire doit mentionner clairement ses nom, adresse postale et numéro de téléphone sur la soumission qu'il présente. ~ A. Stevenson Directeur régional Achats et équipement. euccusscucceceacesocees LES FILMS DE LA SEMAINE LES FILMS DE LA“ VUS PAR GASTON. «Cloak & Dagger» Un film de Richard Franklin (Psycho IT) Davey Osborne (Henry Thomas, E.T.), un jeune garcon en quéte de _ héros aprés avoir perdu sa mére, voit dans les jeux électroni- ques une porte de sortie. Mais, sans s’y attendre, il sera mélé a un vrai drame_ d’es- pionnage dans lequel il jouera le réle clef. “Cloak & Dagger” est un vrai mélodrame comportant quand méme des touches d@’humour, mais ov la violence lemporte et reste bien mas- quée, ce qui met le film au méme niveau qu'une série policiére télévisée. Dabney Coleman “Wargames” joue admirablement les réles du pére de Davey et de Jack Flack, un héros militaire ima- «Red Dawn» Milius Barbarian) Un film de John (Conan the Une invasion au Colorado par les soviétiques serait-elle possible? Si l’on se fie 4 Red Dawn, oui c’est possible. A la suite de l’événement, une demi-douzaine d’adolescents fuient et se cachent dans les montagnes en attendant leur ‘lente mais sévére revanche. “Red Dawn” suit un peu la trace de ces souhaits d’enfance ot l'on cherchait alors a jouer les guerriers. En s'introduisant rapidement dans le sujet, ces jeunes gens n’ont pas beau- coup a faire pour gagner nos sentiments et pendant deux heures on tue des “Soviets”. . Violent comment tout, Red ginaire que Damey utilise constamment dans ses moments difficiles. “Cloak & Dagger” n’est pas totalement inoffensif et dans les dix derniéres minutes je serais forcé de dire que “Cloak & Dagger” ne présente pas si mal comme produit original. (6 sur 10). Entre autres au Towne, 919 Granville. Dawn parait un peu ridicule, mais garde son cété serieux quand il montre le prix a payer dans le cas d’une telle éventualité. Bref “Red Dawn” a ses qualités et peut-étre autant de défauts. Alors a vous de voir si le sujet vous intéresse. (5 sur 10). Au Vogue,rue Granville. VANCOUVER (SUITE) Suite de la page 3 et elles seront également pré- sentées au kiosque d’informa- tion. Si vous désirez plus d’infor- mations concernant les heures des activités, contactez Solange Bertrand au 682-2628 Nous vous attendons en grand nombre! La pré-maternelle de l’est La premiére pré-maternelle bilingue de l’est de Vancouver située au 350 de la rue Pender dans un local tout neuf, ouvrira ses portes le 17 septembre 1984. Les classes, pour enfants de trois et quatre ans, auront lieu tous les matins, du lundi au vendredi. Les enseignantes sont Francine Pilote et Christine St-Pierre. L’orientation philosophique de l’école en est une de prévention des _ difficultés psycho-sociales en encoura- geant les enfants dés le jeune ,48e, a développer leur créati- vité, en stimulant leur curiosi- té naturelle, en leur _ appre- nant a socialiser, et en leur offrant le support émotif et les outils nécessaires pour faire ce premier pas important vers le monde extérieur. Elaine Barbour, représen- tante locale de “Canadian Parents for French” et prési- dente du comité de la “East Side French Pre-School Socie- ty”, déclare: “Aprés de longs moins de travail acharné, nous avons enfin réussi. Nous avons déja assez d’enfants inscrits pour pouvoir com- * mencer les classes, nous avons trouvé une enseignante mer- veilleuse, un local attrayant, et nous avons recu notre premier don: un chéque gé- néreux de B.C. Tel nous est parvenu le matin de notre premiére rencontre d’orienta- tion parents-enseignante. J'in- terpréte ca comme un signe de bon augure pour le succés de notre nouvelle école.” Renseignements et inscrip- tion: Margaret Davidson 254-8053 Peter Miller [24 heures par jour] 253-6065 Lorraine Boyes 253-5422 Le Soleil de Colombie, vendredi 17 aoft 1984 —7 Librairie Le Soleil Des San-Antonio, d’aventure et surtout d’e vente a la librairie Le Soleil de Le prix de ces romans d’occasion varie entre 50 cents et 1 dollar. Librairie Le Soleil 3283, rue Main Vancouver, tél.: 879-6656. romans policiers, jonnage sont en olombie. & wh Commission canadienne des transports COMITE DES TRANSPORTS PAR CHEMIN DE FER AVIS D’AUDIENCE PUBLIQUE Le Comité des transports par chemin de fer de la Commission canadienne des transports tiendra une audience publique & Hull (Québec), le 17 septembre 1984. RELATIVE 8 la Loi nationale sur les transports et a la Loi sur les chemins de fer; RELATIVE a la vitesse des trains de dépassant 70 milles a lheure et a la lexploitation de ceux-ci; et RELATIVE a !’ordonnance no R-36550, en date du 19 avril 1984. ATTENDU que le 15 avril 1984, le Comité exigeait, en partie, dans l ordonnance no. R-36550, en date du 19 avril 1984, que les compagnies ferroviaires sous sa juridiction indiquent pourquoi la vitesse des trains de voyageurs ne devrait pas étre limitée sur les voies non munies d'une signalisation continue des circuits de voies; ATTENDU qu’aprés étude des documents, le Comité est d’avis qu'une évaluation appropriée de la sécurité, relativement a la vitesse des trains de voyageurs, ne uvait se faire s'il limitait son enquéte seulement a Finstallation de systémes de signalisation continue des circuits de voies; et ATTENDU que le Comité est d’avis qu'une telle enquéte devrait aborder toutes les questions susceptibles d’influer directement sur l’exploitation sécuritaire des trains de voyageurs par rapport a la vitesse de ceux-ci et dans le eens de la sécurité des passagers, des employés et du public. AVIS EST DONNE que le Comité des transports par chemin de fer de la Commission canadienne des transports tiendra une enquéte publique sur cette affaire. voyageurs hens de Sans limiter le sens et l’étendue de ]’enquéte ou sans nécessairement établir une série de sujets a étre examinés pendant l’enquéte, le Comité examinera les uestions suivantes et les autres points jugés pertinents a exploitation sécuritaire des trains de voyageurs et a la relation des risques aux passagers, au public et aux fperes a la vitesse des trains au-dela de 70 milles a Vheure: 1- Sécurité des voies: La rang des patrouilles de la voie et les méthodes par lesquelles les équipes de manoeuvre peuvent étre averties d’une défectuosité de la voie ou d’un alignement d’aiguillage sur une voie non signalée 2- Protection du public aux passages & niveau: La nécessité de limites de vitesse des trains aux passages a niveau, le genre de dispositifs de protection utilisés, les feux d’avant-garde et sonneries des locomotives, et lentretien des lignes de visibilité au passage a niveau. 3- Contréle des manoeuvres isienieg et des trains de travaux sur les lignes ot des s de voyageurs circulent: La justification des régles, des réglements et des instructions spéciales gouvernant la protection des manoeuvres d’aiguillage et des mouvements des trains de travaux, y compris l’entretien des machines utilisées sur la voie et y compris la formation et l’examen que doivent subir les employés en charge de tel équipement. 4- Exploitation de trains de voyageurs lorsque d'autres trains circulent dans les environs: Un examen des mesures présentes et futures pour le contréle des trains afin d’assurer un temps de réaction adéquat par les équipes de manoeuvre. Le Comité prévoit entendre, au cours de l’enquéte, les présentations tant des membres du public que des agents et employés de la compagnie ferroviaire ainsi que celles de toute autre personne spécialisée dans ces sujets qui s’appliquent a la question a l'étude. L’enquéte commencera le 17 septembre 1984, a 13h, a la salle Pontiac, Centre de conférence, Phase IV, Place du Portage, 140, promenade du Portage, Hull (Québec). Les personnes qui ne peuvent assister a l'enquéte publique pourront présenter leurs commentaires par écrit, au moins dix (10) jours avant la date de celle-ci, en les faisant parvenir a M. John O’Hara Secrétaire ‘ Comité des transports par chemin de fer Commission canadienne des transports Ottawa (Ontario) K1A 0N9 Les personnes et les intervenants peuvent soumettre documents, témoigner ou intervenir devant la Commis- sion soit en anglais, soit en frangais et le public pe s'attendre a suivre les délibérations de l’audience dans } langue officielle de son choix. Les parties incapacitées qui ont besoin d’installations de services a a et qui entendent présenter preuves ou prendre la parole a l'audience devron informer la Commission de leurs besoins au moins 1 jours avant le début de l’audience et la Commission fe: son possible pour y satisfaire. AVIS EST DE PLUS DONNE qu'une confi préalable a l’audience sera tenue en a ce qui susmentionné, le mercredi 22 aofit 1984, a 10h au mé endroit. John O’Hara Secrétaire Comité des transports par chemin de fer Canada - |