Soe earns ~ pli iasinchanicahanas VOL.14 Ne. 44 VENDREDI 23 AVRIL 1982 Depuis le 17 avril, nous sommes.... LE MINI-QUOTIDIEN DE LANGUE FRANCAISE DE LA COLOMBIE BRITANNIQUE a SS COURRIER DE 2éme CLASSE No 0046 SECOND CLASS MAIL 30 CENTS ENFIN INDEPENDANTS! André Piolat 2 Cest griice a la persistance de notre premier ministre Pierre Trudeau, qui malgré toutes les embfiches, qui depuis 1927, ont fait échoué tous ses prédécesseurs, que samedi dernier 17 avril, a 8h45, heure du Pacifique, la Reine Elizabeth Il, reine des Iles Britanniques et du Cana- da, apposait sa signature “Elizabeth R.” a la nouvelle - Constitution, mettant ainsi fin 4115 ans de colonialisme. Dorénavant le. Canada, n’aura plus besoin d'aller quémander, auprés du Parle- ment du Royaume Uni, I’au- torisation de faire des chan- gements a l’Acte de ’ Améri- que du Nord de 1867, qui depuis cette date nous sert de constitution. Précédant, sur la colline varlementaire, le discours de lareine, notre premier minis- nie n’était pas la fin mais le commencement d'une nou- velle ére pour le Canada. La reine, a son tour, a déploré l’absence du Québec. Parlant en francais, elle a souligné que’ sans l’apport des Canadiens frangais, le Canada n’existerait pas. Elle s'est dit heureuse de voir que notre nouvelle Constitution donnait un droit d’égalité aux femmes, quelle protégeait les handicapés et respectait le droit des aborigénes. Pendant qu’a Ottawa, on célébrait la signature de la constitution, par la reine Elizabeth, 4 Montréal René Lévesque, chef du PQ et premier ministre du Québec, prenait part a une démons- tration s'’opposant au rapa- triement de la Constitution. L'opposition du Parti Qué- bécois et de son chef M. René Lévesque, était a prévoir. M. René Lévesque ne pouvait participer aux fétes d'Otta- wa sans risquer de se faire traiter de “Judas” a la cause Péquiste, qui ne réve que de’ la création d’un état indépen- dant du Québec. Par contre, dans la ville de Québec, un groupe de personnes avec ~ Yex-ministre libéral Claude Castonguay, fétait la signa- ture de notre constitution. _ Palais des Congrés A.P. Aprés des mois de “on Yaura ou l'aura pas”, Vancou- Depuis la démolition des aussi de les paquebots de croisiére était le projet chéri de Mme Grace McCarthy, ministre la : ral, de la ville de Vancouver et de l'entreprise privée, dit &tre abandonné, lorsque le premier ministre Bill Bennet it pas Vidée du Palais des C vieux hangars surle quaiBC, @ débarquadére pour sur le quai B.C. 19 avril sur le quai BC, ie M. Pierre Trudeau, a profité de sa visite 8 Vancouver on il Rencontre Mitterrand-Trudeau_ Préparatifs AP. De retour du Japon, od ila du sommet camp militaire de Chilliwack, le cortége s'est rendu a V'hétel Bayshore ot MM. sion en téte-a-téte, discus- sion a laquelle se sont joints ‘parla ae les conseillers des . deux hommes d’Etat. Durant leur rencontre, les deux hommes ont discuté des les partici, artes ie quels les pan’ rencontre de Versailles de- vront s’attaquer: les intéréts élevés maintenus par les Etats-Unis, l’excés d’expor- tation du Japon, ete... M. Mitterrand asouhaité que le probléme de la technologie décidé d’y envoyer = a éléves du programme d’im- mersion de North Star. ; ee ssa : Fd Francois Mitterrand soit aussi discuté: la France, aprés le Japon étant le pays, - Annie Granger Une similitude existe nique et la Savoie: leurs montagnes, les Rocheuses et les Alpes. Et comme on pouvait le prévoir, des échanges s’é- tablissent entre leurs sta- tions de ski. Cinq jours par semaine, un pisteur- secouriste francais sillon- tandis qu'un Canadien grossit le nombre des secouristes en Savoie, Maurice qu'il apprend et u'll devient un excellent ferme les pistes. Et habil- 1é de avec. croix blanche, il veille a la sécurité, comme e- xemple, il déclen les avalanches. Travail déli- cat et dangereux, puisque r—— Les métiers des francophones — _Pisteur-secouriste entre la Colombie Britan- | ne les pistes de Whistler, - ou, grace a la politique du gouvernement, la technolo-