Le Soleil de Colombie-Britonnique, vendredi 21 féier 1997 13 lére vague d'immigration a Maillardville lére Vague d’immigration a Maillardville Rosemarie Parent est une des premiéres canadiennes-frangaises arrivée a Maillardville en octobre 1909, Elle se souvient : (Nous avons quitté Hula neuf heures du matin le 28 septembre 1909. Nous étions 4 peu pres cent soixante dix, et pratiquement personne ne parlait anglais, Pendant le trajet, le train S‘arrétait toutes les huit heures. Nous sommes arrivés 4 Maillardville le 7 octobre. A cette épogue, Maillardville était une toute petite communauté, qui comptait juste quelques maisons et quelques parcelles de terrain destinées d recevorr les nouveaux arrivants. Ily avait aussi Chétel de la compagnie, d'une capacité de trois cent fits et un magasin général. Mon pére avait été embauché comme opérateur a la scierie et mon frére comme nettoyeur-réparateur de la fournaise, Ils gagnaient chacun 2,5 dollars par jour. Comme promis, la compa- Sie a mis au point un systéme deremboursement pour (achat des lots de terre et du bois de construction : elle prélevait di- rectement cing dollars par mois sur fe salaire des travailleurs Ma mere et moi avons étéengagées comme cuisi- niéres 2 Uhétel. Aprés quelques semaines, notre maison a été ter- minde et Nous avons pu nous y installer, Ily avait trois cham- bres et une grande cuisine, SJ éais un peu triste de ne pas pouvoir aller a Pécole, Mais Cécole la plus proche était si- tude assez loin de chez nous, en haut de lacolline. On Cappelait «La petite école au toit rouge» et elle était sur la route qui menait vers le nord, Le trajet pour y aller faisait peur parce qu’il fallatt traverser la forét. Mais, bon, c’était pas si mall J avaissouvent dutravaildans les cuisines de Phétel, mon an- Giaiss'améhorait et;’aimais ma nouvelle vie » . Nous remercions Marie-Paule Biscaino, Heather King, Yael Neville, Nicolas Engelmayer, Sylvie Germain, Héléne Pérony, Kristen Hutchinson, Patrick B.de Montmorency, le conseil d’administration de la Société d’ Histoire et Emploi & Immigration sans lesquels ce projet n’aurait pu exister. Sources de documentation: Archives de la Société d’Histoire, Bibliothéque de la Société d’ Histoire, Archives de Colombie-Britanni- que, Université de Colombie-Britannique, Archives de Vancouver, Ro- man Catholic Archives of the Archidiocese of Vancouver. Bonjour a tous ! Je suis Aline Rous- son, étudiante aS.F.U. etje viens de France. Je suis en relation avec mon médecin traitant en France, par courrier électronique. I] voudrait Savoir Si certains médecins CETTE TRIBUNE LIBRE VOUS APPARTIENT seraient intéressé(e)s de communiquer avec lui par courrier électronique. II se- Trait trés sympathique de comparer votre profession! Mon médecin traitant est trés sympathique, jeune et ouvert d’esprit. Merci de me répondre, Si vous étes intéressé(e)s, je vous mettrai en relation! Merci beaucoup et a bien- tot! Aline Aubert Adresse Internet aaubert@sfu.ca Humour... (suite de la page 12) discuter longuement entre époux, dans les chaumiéres... L’un des premiers sujetsd'inspi- ration est, d’ailleurs, le mariage etle statut qu’il réserve a la femme. Quelle que soit lépoque ou le lieu, la vie d’épouse n’est pas qu’une partie de plaisir. «Le robot ménagerla plus automatique des mé- nages est la mére», se plaint une Amé- ricaine. «Mon mari, raconte une autre, plus malicieuse, m’a dit qu’il aimerait passerses vacances dans unendroit ou il n’était jamaisallé. Je lui ai répondu: la cuisine, ¢a te dit 7» A la question «qu’est-ce qu'un €poux ?» une autre encore répond: «Le male nécessaire». L’actrice Jeanne Moreau soupire: «L'amour, c’est comme le potage, les premiéres cuillerées sont trop chau- des, les derniéres trop froides». Non moins désabusée, la femme de lettres américaine Nathalie Clifford Barney défi- nissait ainsile mariage: «N’6tre ni seul, ni ensemble», A moins d’adopter un point de vue radicalement différent: «La femme adultére, disait le méme auteur, est sou- vent une femme fidéle a la recherche desonhomme, il yauraitlieude la louer de cette persévérance |» Comme en écho, une grand-meére écrivaita sa petite- fille, la veille de ses noces: «Sois heureu- ~ permanents : dimension humaine. mesure. Exigences espagnol ou italien e Age minimal de 18 ans certain Priére de ne pas téléphoner. Air Canada est liée par la Loi sur l’Equité en matiare d'emploi et la Loi sur les langues officielles du Canada. Air Canada désire pourvoir des postes de six mois et des postes Agents de bord (Basés a Vancouver*) Le personnel d’Air Canada constitue indéniablement son atout le plus précieux. En effet, dans une industrie de service au client od la concurrence est vive, il nous faut pouvoir compter sur la sensibilité développée de nos employés a l’égard de la Si vous avez un intérét véritable pour le service a la clientéle, un poste d’agent de bord pourrait constituer un défi 4 votre e Lescandidats doivent étre bilingues (francais-anglais). Seront aussi considérés ceux qui parlent, en plus du frangais et(ou) de l’anglais, au moins une des langues suivantes : japonais, “cantonais, mandarin, coréen, hébreu, arabe, allemand, ¢ Citoyenneté canadienne ou statut d’immigrant regu ¢ Dipléme d’études secondaires ou !’Equivalent * Taille minimale de 5 pi 2 po (1,57 m) e Expérience de travail dans le secteur des services, un atout ¢ Tenue soignée et forte dose d’énergie e Entregent et aptitude 4 travailler efficacement auprés du public, méme dans des circonstances difficiles e Etat de santé répondant A nos exigences sur le plan médical * Les candidats recus parlant japonais, cantonais, mandarin ou coréen seront affectés 4 Vancouver. ** Les candidats bilingues (francais-anglais) recus parlant aussi hébreu, arabe, allemand, espagnol ou italien doivent étre en mesure d’accepter une affectation dans une des bases de service en vol d’Air Canada suivantes : Halifax, Toronto, Winnipeg, Calgary ou Vancouver. Les personnes intéressées sont invitées 4 venir rencontrer nos agents de recrutement le samedi 1° mars 1997, entre 9 het 15 h, a l’endroit suivant : Sheraton Wall Centre 1088, rue Burrard Vancouver Remarque : Les candidatures des personnes qui se sont présentées a des entrevues ou des examens pour un tel poste au cours des six derniers mois ne seront pas considérées dans le cas présent. AIR CANADA se, machérie, et dis-toi que le mariage est, pourune femme, l‘occupationidéa- le en attendant I’homme de sa vie». Fausse résignation... Une résignation dont on a long- temps fait une vertu mais quin’est pas la tasse de thé des cynico-pratiques :«Crois- moi, ma chére, ditune jeunedéluréea une amie, i/ faut avoirtrois hommesdans sa vie. Unde vingt ans pourle choc, unde quarante pour le chic, un de soixante pour le chéque !» Pratique, la célébre comédienne Réjane létait aussi qui, ré- pondant a un mot du prince de Joinville ainsi rédigé: « Quand ?0d ? Combien?», lui fit tenir le billet suivant: « Quand vous voudrez. Chez vous. Pour rien». Sur les grandes questions qui préoccupentPhumanité, des «penseuses», aussi bien que des penseurs, se sont expri- mées. «// est plus difficile de bienfaire l'amour que de bien faire la guerre», _affirmait une célébre amoureuse, Ninon de Lenclos. Voila qui pourrait aussi susciter de longs débats. «Si /es hommes pou- vaient enfanter, l’avortement serait un sacrement!» s'est écrié une provocatrice duXViil°siécle dont le nom ne nous est pas parvenu. On pourrait conclure (trés provi- soirement) en donnantia parolea uneautre briseuse de tabous, l’anarchiste Louise Michel: «Si /’égalité des sexes était re- connue, ce serait une fameuse bréche dans la bétise humaine». On en discute encore. Onen discuteralongtemps.Q) @e)