AVRIL 1997 be Procrés AS cotts... (suite de la page A2) décidait d’étendre Ja protection de l’assurance emploi 4 ces travailleurs (sous le couvert de conditions stric- tes afin de prévenir les abus) et met- tait sur pied un programme d’assu- trance invalidité 4 prix raisonnable. La main-d’oeuvre gagnerait en flexibilité et 1l’économie. en robustesse. En deuxiéme lieu, nous savons que le taux de chémage des particu- liers est souvent inversement pro- portionnel 4 leur niveau de scolarité. En fait, les principaux bénéficiaires de |’éducation post-secondaire sont les étudiants eux-mémes. Pourquoi ne pas envisager de modifier le pro- gramme de préts étudiants pour en faire un programme assujetti aux re- venus qui laisserait toute latitude quant au choix de vie ou de carriére. Une personne qui se destinerait au clergé ou se vouerait aux soins des autres ne serait probablement pas en mesure de rembourser la totalité de ses emprunts, mais le négociateur d’obligations sur les marchés finan- ciers pourrait remettre un montant plus élevé que son prét. Chacun paierait un montant qui tiendrait compte des effets de la formation regue sur son revenu. Grace a un tel programme, il serait possible de régler la question de l’accessibilité aux études supé- rieures puisque ces préts seraient accordés systématiquement. L’ap- plication de ce programme mettrait également fin 4 la pratique actuelle selon laquelle les études de tous les étudiants, qu’ils soient riches ou pauvres, sont subventionnées de fagon égale par |’Etat. Pourquoi faudrait-il conti- nuer a taxer les pauvres au profit des riches? Personne parmi ceux qui sont partisans d’assurer l’accessibilité au moyen de frais de scolarité peu élevés ne semble s’in- téresser 4 cette simple question. Pourtant, ]’on sait hors de tout doute que, plus que les frais de scolarité, le fait de ne pas avoir terminé son cours secondaire constitue la plus impor- tante barriére 4 une éducation plus poussée. En troisiéme lieu, il convien- drait de considérer le probléme du chémage chronique de deux points de vue différents. I] y a d’abord celui des chémeurs plus agés, peu ou pas qualifiés, ceux qui ont 45 ans et plus et sont donc peu susceptibles de retrouver un emploi 4 temps plein. Pourquoi ne pas reconnaitre officiellement la contribution qu’un grand nombre d’entre eux pourraient apporter 4 la société en faisant du bénévolat? I] s’agirait simplement de leur octroyer un crédit d’impdt pour le travail effectué auprés d’or- ganismes 4 but non lucratif, qu’il s’agisse de soins donnés aux ainés, de services de transport, de travail avec les jeunes ou de services d’aide aux personnes démunies. Une telle mesure nese traduirait probablement pas par des colts élevés pour notre régime fiscal et les possibilités d’abus seraientminimes. En effet, quel orga- nisme 4 but non lucratif serait prét a risquer son statut d’organisme de charité en falsifiant des données? Untel programme permettrait de redonner dignité et estime de soi 4 ceux qui, 4 n’en pas douter, sont les innocentes victimes d’un monde économique en changement. Les besoins sont immenses et les cotits peu élevés. La mise en vigueur de ce programme demanderait un effort d’imagination, mais elle constitue- trait une amorce de solution 4 un phénoméne transitoire. Par ailleurs, les jeunes ch6- meurs qui peuvent acquérir une nouvelle formation devrait étre en- couragés 4 le faire. Tous n’ont pas les capacités nécessaires toutefois et il faut s’attendre qu’un certain nombre d’entre eux aient souvent recours 4 l’aide sociale ou en de- viennent des utilisateurs perma- nents. II s’agit la d’une réalité a laquelle il est impossible d’échap- per. La prévention pourrait éga- lement jouer un rdle important dans la lutte au chémage. Les jeunes Canadiens doivent pouvoir acqué- rir des qualifications qui leur per- mettront de survivre et de prospérer dans un environnement concurrentiel. Nous devons nous assurer que notre systéme d’éduca- tion, en particulier aux niveaux pri- maires et secondaires, réussisse 4 intéresser les étudiants a 1’étude. Or, notre dossier en la matiére n’est pas reluisant. Quoique les princi- paux avantages a long terme d’une telle mesure soient avant tout d’or- dre économique, il n’en demeure pas moins que les avantages intangi- bles qu’elle procurerait, soit des étu- diants motivés 4 qui l’on a donné la soif d’apprendre, finirait par se tra- duire par une société plus stable, au fonctionnement plus harmonieux. Sachant que la plupart des personnes réagissent a des incitatifs financiers et que 1’éducation reléve des instances provinciales,; les deux paliers de gouvernement devraient considérer différentes méthodes vi- sant 4 fournir au systéme éducationnel des outils qui le ren- drait plus efficace. Enfin, lerégime fiscal devrait encourager |’épargne, défavoriser la consommation et étre juste et équi- table. Ces quatre suggestions, si elles étaient mises en pratique, pour- raient constituer, selon moi, un puis- sant stimulant a la croissance.) Entente Canada- Etats-Unis OTTAWA - Le vice-premier ministre et ministre du Patrimoine canadien, Sheila Copps, a fait connattre les détails d'une entente bilatérale signée avec les Etats-Unis, entente qui protégera la propriété culturelle des deux pays. L'entente a 66 signée 4 Washington aujourd'hui, sulte ala rencontre du Premier ministre Jean Chrétien avec le Président des Etats-Unis, Bill Clinton. La signature de l’entente avec les Etats-Unis est la demiére mesure intemationale prise par le Canada pour protéger les objets d’importance culturelle depuis qu’il est devenu signataire de la Convention concemant les mesures 4 prendre pour interdire et emp6cher limportation, l’exportation et le transfert de la propriété illicite des biens cutturels de 'UNESCO, en 1978. En vertu des dispositions de la Loi sur l’exportation et l’importation de biens cutturels du Canada et de la Convention de I'UNESCO, les biens cutturels exportés illégalement d'un autre pays deviennent automatiquement une importation illégale au Canada. «L'entente d'’aujourd’hui nous permet de récupérer et de rapatrier au Canada des biens culturels qui pourraient avoir été exportés illégalement aux Etats-Unis, a affirmé le ministre Copps. Nous avons pris une mesure supplémentaire d'une extréme importance pour protéger notre patrimoine culturel». Selon la loi américaine, l’enterte se limite aux biens archéologiques et ethnologiques et, en vertu d’elle, les Etats-Unis imposeront des restrictions a l’importation de tout bien de ces catégories exporté illégalement a partir du Canada. Une liste des biens désignés 6tablie par le ministre du Patrimoine canadien a 66 remise aux autorités américaines et annexée a |’entente. Le texte de |’entente et la liste des biens cutturels meubles désignés sont disponibles sur demande et sur notre site Intemet 4 : http:/Awww.pch.gc.ca sous la rubrique «Quoi de neuf». Petite entreprise. Grandes responsablités. Besoin d’aide ? La plupart des petites entreprises acceptent toute l’aide qu’on leur offre. Mais seulement quelques- unes d’entre elles savent oi l’obtenir. Que votre entreprise compte un ou plusieurs employés, vous pourrez, avec un seul appel, tirer avantage de tous les services aux petites entre- prises que nous offrons. Les Centres de services aux entreprises du Canada offrent de précieux renseignements sur le © commerce et l’exportation, les pro- grammes, la réglementation et les services gouvernementaux. Stimulation de l’emploi et de la croissance dans |’OQuest canadien Les Sociétés d’aide au développement des collectivités offrent aux entreprises des régions rurales et aux jeunes entrepreneurs des services d’information, du soutien et ’accés a du financement. IDES Diversification de l’économie de l’Quest Canada 12-8 Sre%279'3:0.--9 3:7 8 Les Initiatives pour les femmes entrepreneurs fournissent aux femmes entrepreneurs des conseils affaires, des services, du soutien et Paccés a du financement. Diversification de l’économie de Ouest fournit tout une gamme de services de planification d’entreprise. Découvrez comment pénétrer les mar- chés d’exportation, offrir vos produits aux gouvernements et comprendre les différentes méthodes de financement. Appelez aujourd’hui méme ou visitez notre site Internet a http://www.deo.gc.ca Canadii