francaises et de partager avec eux les activités planifiées pour Yannée. Pour ce qui touche le préscolaire, le premier ministre a annoncé la création d’un groupe de travail qui aura comme mandat de revoir les recommandations concernant la question des programmes et des ressources culturellement distincts a la communauté francophone en matiére de préscolaire et de faire des recommandations au gouvernement pour |’établissement d’une politique a cet égard. La Fédération est aussi fire de présenter son nouveau-né «Créativité 2, thémes pour la jeune enfance». Le lancement du livre a eu lieu le 11 décembre 1990 lors de l’ouverture officielle du «CREE». (Pour détails sur ce livre, voir «Nouvelles en vrac»). Le CREE (Centre de Ressources Educatives a !’Enfance) est le premier de son genre en milieu minoritaire. Le but premier du centre est de fournir aux parents et aux intervenants dans le domaine de la jeune enfance, des ressources éducatives (disques, trousses thématiques, jeux éducatifs, etc.) ainsi qu’un service de soutien et d’information permettant d’enrichir les programmes préscolaires. De plus, le CREE offrira des ateliers éducatifs, coordonnera des rencontres formelles et informelles des membres du centre et des comités de parents du préscolaire, publiera des bulletins d’information et offrira un service de consultation. Une salle de jeux sera également aménagée pour les enfants. Les membres de la Fédération des parents acadiens de la Nouvelle-Ecosse se rebellent. Si les représentants en éducation du gouvernement provincial néo-écossais ont déja pensé que les Acadiens et francophones de la province étaient silencieux, un peu perdu dans la brume, ce n’est plus le cas. Depuis quelques semaines le ministre de l’Education de la Nouvelle-Ecosse se fait bombarder de lettres provenant des régions acadiennes et francophones pour réclamer des classes de francais 4 Sidney, une — désignation acadienne de l’école de Pomquet et un manque de personnel a la section frangaise du ministére a Halifax. Le seul point qui reste en désaccord entre le ministére de l’Education du Yukon et la Société des parents francophones du 17