eres 18 — Le Soleil de Colombie, vendredi ler juillet 1983 _N° 2 L’arrivée de Champignon “"- . un jardin ot les habitants filent le parfait bonheur pour toujours,” dit Champignon. alnys, Colorie |’image. L’histoire d’aujourd’hui nous raconte comment une grande personne d’allure étrange offre un cadeau aux jeunes personnages. Tout le monde se tait pour ne pas se faire prendre par les grandes personnes. Les jeunes aiment les visites de Champignon. II raconte toujours des histoires étranges et mystérieuses. Cette fois, Champignon a promis de leur par- ler d'une potion magique et d’un merveil- leux jardin ot tout le monde est heureux et tout le monde se sent bien. Tout 4 coup, Champignon est la, prés du trou dans la cléture: il ne dit rien; il les regarde un a un, puis s’assoit devant eux et commence son histoire. “I] était une fois, dit Champignon, un jardin ot tout allait mal et oti les gens n’étaient pas trés heureux. Un jour, ils demandérent a un Champignon de les aider. Il leur donna une potion magique et tout changea. —Comment cela a-t-il changé? deman- de Mais. —Eh bien, répond Champignon, en pre- nant la potion magique, les gens se sen- taient mieux et oubliaient leurs probleé- mes. Ils avaient ’humeur ensoleillée méme ‘ lorsqu’il pleuvait; c’était comme si les bonbons poussaient dans les arbres et la limonade coulait dans le ruisseau. —Et aprés, qu’est-il arrivé? demande Tomate. —Depuis ce temps, les habitants du jar- din filent le parfait bonheur pour tou- jours, dit Champignon. —Je ne te crois pas, dit Carotte; ce n’est qu'une histoire. —J’ai la potion magique ici dans mon sac, dit Champignon, pourquoi ne Pessaies-tu pas? —Silence! dit Radis, quelqu’un vient.” A ces mots, Champignon disparait et monsieur Chou-Fleur arrive. “Que se passe-t-il ici? demande mon- sieur Chou-Fleur. —Ah, rien, dit innocemment Radis, nous partions. —Encore des mauvais coups, je sup- pose”, dit monsieur Chou-Fleur en conti- nuant Sa route. Radis attend que monsieur Chou- Fleur soit bien parti et dit: “Que pensez-vous de lhistoire de Champignon? : —Je trouve ca niais, dit Tomzte. Viens Betterave, allons jouer. —Moi, dit Carotte, je n’ai pas besoin de potion magique; je suis toujours heureux sans ca. Mais déja en le disant, Carotte. nest plus tout a fait certain d’étre tou- jours heureux. — Moi, je trouve que c’est une bonne his- a ER toire, dit Bruxelles; imaginez: filer le parfait bonheur pour toujours. Mais a tout écouté et dit: —Ce n'est jamais si facile, Bruxelles; ce n’est jamais si facile de filer le parfait ‘bonheur. —Tu as raison,” dit Bruxelles; mais il n’est pas certain d’avoir tout compris. Mes amis, mon jardin, un livre de con- tes de 132 pages en couleurs, réalisé en col- laboration avec les commissions/fondations provinciales qui s’intéressent aux problémes de toxicomanie, est publié par le ministére de la Santé nationale et du Bien-étre social. On peut se le procurer, au coat de 4,50 $, dans les librairies locales ou'en envoyant un chéque ou mandat-poste fait a l’ordre du | Receveur général du Canada, Gl’ adresse sui- vante: Centre d’édition du Gouvernement du Canada, Hull (Québec), K1A 089. Dans le cadre de ce programme, un guide | pour la famille, portant sur les habitudes de | vie et d’éducation préventive face a la drogue, a été préparé. Ce guide contient des résumés d’histoires, des images 4 colorier, des idées d’activités et de discussions 4G la maison. II peut étre obtenu gratuitement en écrivant a: Mes amis, mon jardin, C.P. 8888, Ottawa (Ontario), K1G 3J2. Also available in English under the title “The Hole in the Fence”. LE FILM MAL MONTE Ce petit film a été monté dans le désordre. Pourriez- vous remettre ces 6 scénes dans leur ordre chronolo- gique normal? OU estla princesse ? Ig eased suonnjos Pour trouvez oii est la princesse, suivre le trajet en nombre de pas en se servant de |’échelle sous le plan du chateau. — 20 pas au nord, 30 pas 4 !’est, 40 pas au nord, 20 pasa l’est, 40 pas au nord, 50 pas a l’ouest, 20 pas au sud, 20 pas a l’ouest, et vous retrouverez la princesse . LA BLAGUE DE LA SEMAINE Je lui suggérai d’en- Au cours d'un ré- cent voyage en che- min de fer, j’avais pour voisine, dans la chambrette 2 cété, une opulente douai- riére couverte de bi- Joux, de mentons et de morgue. Elle était difficile et sonnait le garcon a tout bout de champ. Apres trois jours, prenant le pau- vre diable en pitié, fermer le vieux cui- rassier dans un lit du haut jusqu’a desti- nation. — Non, voyez-vous, madame, me _ répon- dit-il, elle est proba- blement la mére de quelqu’un, et je suis tellement content qu'elle ne soit pas la mienne que je suis prét a faire tout ce qu'elle veut.