Suite de la premié¢re page Vancouver. “Ii ne faut pas avoir peur de la croissance”, dit-elle en continuant de brosser a grands traits le tableau des activités de sa société: par ici, des clients qui la consultent pour lancer, en anglais, une campagne de publicité qui puisse aussi fonctionner en francais; par 1a un réle d’agent de liaison entre une entreprise vancouvéroise et ses partenaires québécois; en esquisse le développement du secteur de la communication d’entreprise; et en toile de fond une idée-force: gagner la confiance des gens d'affaires anglophones. Le champ de ses activités professionnelles semble-t-il éloi- gné de celui de la Chambre de commerce franco-colombienne (CCFC)? Christine Pallascio- Bernard n’en a cure: “Je suis une personne d'action chez qut tout s‘entre-méle: les lotsirs, les relations personnelles, le travail. Mes responsabilités a la Chambre de commerce ont eu un impact sur mon développement person- nel, donc sur mes affatres. Elles mont permis de développer mon leadership, d’'apprendre a parler en public. Et surtout, c’est une excellente legon de marketing: on s'‘apercott que quand on crott @ quelque chose, on le vend!” Christine Pallascio-Bernard a découvert la Chambre de _ Une division de Jonathan Stern et Associés, Inc. 600 - 1525 rue Robson Vancouver, C.B. V6G IC5 / i a tn commerce... quand elle n’existait pas encore! Dés 1982, les gens d'affaires francophones de CB avaient pris l’habitude de se rencontrer le vendredi matin autour d'un déjeuner au Bogart’s. La CCFC ne sera créée qu'un an plus tard et tiendra sa premiére assemblée générale en avril 1983. Christine Pallascio- Bernard y exerce ses premiéres responsabilités lorsqu’elle propo- se que la CCFC se dote d'un bulletin, idée qu’elle mettra aussitét en pratique. En mars 1985, elle succéde a Pierre Lapointe, qui prend la présidence de la FFC. Elle sera réélue en 1986 pour un mandat de deux ans, mais affirme ne pas vouloir s'‘incruster, “pour lazsser une chance aux autres, aux idées nouvelles”. En tant que présiden- te, elle s'est fixé pour mandat de “faire monter a la Chambre de commerce une marche dans Véchelle, pour permettre au prochain conseil d’administra- tion de franchir le pas sutvant, sans recul.” La présidente de la Chambre de commerce veut en fait laisser a ses successeurs des acquis solides... et des traditions. “Je crow aux structures répétitives, Rien n'est plus positif que de créer des liens comme ceux que nous créons avec Patrice Basile, directeur du Holliday Inn sur Broadway (1), ou de transformer des habitudes en _ véritables dit-elle. ~ Les affaires en or de Christine Pallascio- Bernard traditions. Pour nos petits déjeuners du vendredi matin, que présidait a l’époque la FFC, on avait U’habitude de prendre du saumon fumé et dujus de tomate. Nous le faisions payer un peu plus cher que les autres, mazs c’étatt devenu une véritable institution!” Cette implication dans la communauté permettra a Chris- tine Pallascio-Bernard de “pren- dre conscience” de sa condition de Francophone minoritaire. “Mais je ne me sens plus minoritatre, sats que nous représentons une dimension du Canada peu connue mais essentielle. Et je me sens forte quand je saute du francais a Vanglais, dans des réunions avec des responsables politiques par exemple. Je sens que cette faculté de passer d’une langue a Vautre est appréciée.” Christine Pallascio-Bernard se déclare pleine d’optimisme quant a l’avenir de la francophonie en CB: “Il faut s'‘affirmer, protéger nos vrates valeurs, et en premier lieu s’exprimer correctement en francais. Il faut avoir conscience de qui l'on est, étre fier de ce que Von représente..” Et pour conforter cet optimis- me, elle n’hésite pas 4 se donner en exemple. ‘J’az trots défauts, dit-elle: je suas une femme, je suzs riche et en plus je suts petite... et pourtant, lorsque je parle, on m’écoute: parce que je sats étre claire, énergique et shre de moi!” Frais raisonnables ’affirme-t-elle. Je ct te Quand elle avait quatre ans, son pére fondait “La publicité Pallascio”. Elle en garde pieusement le papier a lettres. Christine Pallascio-Bernard est arrivée 4 Vancouver en 1970. Asthmatique et souffrant de ~ bronchite chronique, elle avait besoin d’un climat plus doux que celui de son Saguenay natal. “Mes deux premiéres années ict ont été trés bénéfiques, se souvient-elle. Mazs lorsque je suts retournée au Québec, de 1971 a 1976, je suts retombée malade. Je suis donc revenue a Vancouver, en 1976. Maintenant, je me sens chez mot a Vancouver, jat Vimpression d’avotr trouvé ma niche!” - Ses deux chiens, qui assistent a l’entretien, semblent approuver du coin de l'oeil: la “niche” en question est une jolie villa sur les hauteurs de West Experts fiscaux — Imp6ts des individus et des sociétés (Can. & E.U.) PREPARATION DE. RAPPORTS D’IMPOTS . Depuis 7 ans un service de premiére qualité Pour un rendezvous, appelez 683-9683 Vancouver, ov elle a installé son bureau, et d’ou elle part chaque fin d’aprés-midi pour sa scéance quotidienne de course 4 pied. Christine _ Pallascio- Bernard pratique également le ski et léquitation. “Le sport m’aide a mieux travailler, explique-t-elle. La_ santé, les affaires, le développement personnel, tout se tient.” Le dosage actuel semble en tous cas lui convenir, puisqu’elle affirme sans hésiter: “Ces cinq derniéres années ont été les plus importantes de ma wie.” [1] : Cest dans cet hétel quiont lieu la plupart des activités.de la FFC.