6 - Le Soleil de Colombie, vendredi 7 septembre 1990 INFORMATION Lynn Thompson, depuis cing ans dans la GRC Une femme flic Malgré sa petite stature, a peine 1m60, Lynn Thompson considére que le fait d’étre femme aide beaucoup dans son travail de policier. «Lors darrestations, je n’ai aucun probléme avec les hommes. Ils s'apaisent plus rapidement quand je *suis seule qu’au moment ou je suis accompa- gnée d'un policiem dit-elle. «En présence dun homme, le contrevenant se sent moins sar de lui» poursuit-elle. Le bilinguisme et |’utilisation dubonsens représentent aussi des éléments importants dans son travail. Elle affirme que peu de policiers de la GRC en Colombie-Britannique sont bi- lingues. «Lors d'une urgence, il ne faut jamais paniquer. Je conserve toujours la méme attitude peu importe /a situa- tion» affirme-t-elle d’une voix calme et douce mais ferme. Affectée au service régulier (patrouille, circulation, répon- ses aux plaintes...), elle ne fut ‘ victime qu'une seule fois d’agression lors de son travail. Le voleur s’est enfui mais fut arrété quelques minutes plus tard. C’est un risque inhérent a la pratique policiére car les agents de la Gendarmerie Royale du Canada sont seuls dans leur voiture. Néanmoins chaque policier veille a assurer ses arriéres lors d’arrestations en signalant sa présence ou en’ appelant du renfort. Un sentiment d’incompréhension Les heures de travail sont longues, 12 heures consécu- tives, de jour ou de nuit, quatre jours de suite. «J’ai vraiment besoin d'une journée compléte pour récupérer. Les policiers des autres services [drogues, crimes, vols importants, agres- sion sexuelle et enquéte générale], ont des heures normales de travail, du 9 a 5» explique-t-elle. En plus, elle constate et ressent beaucoup de négativisme sur la rue. «Les gens necomprennent pas le ré6le des policiers qui est de les protéger. Mais a l'occasion cependant, je recois des mercis pour avoir donné des contra- ventions» souligne Lynn. Mais pour elle, le véritable facteur de stress est toute la paperasse administrative a remplir. Elle trouve également que le systéme judiciaire n’est pas assez sévére et protége trop les criminels. «Aprés un long - travail d’enquéte, les fautifs recoivent des peines mineures pour leurs délits. C'est vraiment frustrant, car aussitét libérés, ils reprennent leurs activités. Un juge a méme conseillé a un criminel de plaider non coupa- ble», précise la policiére. En mission a I’école En revanche, une partie plaisante de son boulot est de faire de la prévention et de la sensibilisation dans les écoles. «Le programme existe principa- lement pour faire connaitre laloi et inspirer le respect des forces SEMAINE pour réaliser son projet. Et c’est avec un prét a terme de la Banque fédérale de développement que M. Pora et son associé Melvin Brown ont pu lancer l’entreprise. Quand les idées poussent comme des champignons. En 1972, Nicholas Pora eut l’idée de faire pousser des champignons. Beaucoup de champignons. I] ne lui restait qu’a trouver du financement Continental Mushroom Corp. produit U: G DE LA PME au Canada du 21 au 27 octobre. Seize ans plus tard, la plus de 6 millions de livres - de champignons par année. En plus d’accorder des préts et des cautionnements de préts aux PME, la BFD aide celles-ci 4 obtenir du financement d’autres institutions. Elle offre également du capital de risque ainsi que des services de consultation, de formation et de planification . Ces services offerts aux PME dans votre localité viennent s’ajouter a ceux du secteur privé. Pour plus de renseignements, communiquez avec le personnel de la succursale la plus prés de chez vous ou téléphonez sans frais au 1 800 361-2126. Banque fédérale de développement Development Bank Federal Business Canada constabulaires» poursuit-elle. Le programme touche tout le réseau scolaire et comprend des films, dépliants, activités et présence aux récréations et diners. Ensomme, beaucoup de social pour amadouer les enfants.tout en leur inculquant: le respect de |’autorité. Un adolescent lui a confié une information qui a conduit a l’arrestation de malfaiteurs. Franco-ontarienne de nais- sance, elle avécu la plus grande partie de son adolescence a Montréal. Parce que considérée comme anglophone, elle n’a pu fréquenter ’école francaise mais elle a travaillé et fait du sport en frangais. A 19 ans, elle se retrouve a Régina au centre de formation dela GRC pour six mois. Depuis elle patrouille les rues de Vancouver Nord et s’ennuie de la chaleur de la culture francophone. La C.-B. | en bref... L’or noir ne manquera pas Jake Epp, le ministre de l’6nergie, des mines et des ressources, ne croit pas que la crise iraquienne cause des probleémes __ d’approvisionne- ment en pétrole. En accord avec l'industrie pétroliére cana- dienne et ses _ partenaires étrangers, les marchés sont présentement stables et ne risquent pas d’étre perturbés. Pétrole et gaz naturel. en hausse L’industrie pétrolifére et celle du gaz naturel ont fortement augmenté leurs activités en Colombie-Britannique. Durant les huit premiers mois de l'année, les ventes de gasoline et les droits de forage ont dépassé le cap des 102 millions de dollars. L’an dernier, les Daniel Bélanger | \ions pour la méme période. chiffres indiquaient $59.5 mil- fe wy Conseil de la radiodiftusion et des n telécommunications canadiennes Canadian Radio-television and Telecommunications Commission CRTC Avis public CRTC 1990-83. PROJET DE MODIFICATIONS AU REGLEMENT DE 1986 SUR LA TELEDISTRIBUTION. Lors d’une audience publique tenue a partir du 5 février 1990 a Hull (Qué), le Conseil a, parmi diverses questions connexes, examiné des propositions en vue de modifier la réglementation des tarifs d‘abonnement du cable. lla, dans l’avis public CRTC 1990-53 du 15 mai 1990, fait part de sa position al’égard de ces propositions. Le Conseil propose aujourd'hui des modifications au Réglement sur la télédistribution. Ces modifications visent, entre autres, ce qui suit: réviser la définition de frais imputables; déréglementer les tarifs pour les entreprises de classe 2 comptant moins de 2000 abonnés; établir une nouvelle formule de calcul des majorations Avis ' de tarifs mensuels de base fondées sur |’indexation partielle; limiter 43% du tarif mensuel de base les majorations au titre des dépenses diimmobilisation; établir un mécanisme de temporisation pour les majorations au titre des dépenses d'immobitisation; et proroger la période de préavis de projets de- majorations tarifaires que les titulaires doivent donner aux abonnés et celle dont ces derniers disposent pour formuler des observations. Les observations sur ce projet de modifications doivent parvenir au Secrétaire général, CRTC, Ottawa (Ont), K1A ON2, au plus tard le 8 octobre 1990. Canada wi, VILLE DE VANCOUVER Te Ue Le groupe d’étude du projet «Clouds of change» qui traite des changements atmosphériques présentera son rapport lors d'une rencontre spéciale du conseil municipal qui se tiendra le 25 _ septembre 1990. Le public est invité a assister a cette réunion et a poser des questions aux conseillers au sujet des recommandations du rapport. Des exemplaires de ce rapport peuvent étre retirés au bureau du secrétariat de la mairie. Les chefs de département de la ville et les syndicats Municipaux feront également des présentations a ce sujet. Date: mardi 25 septembre 1990 Heure: 19h30 Lieu: Chambre du conseil 3e étage Mairie : 543 - 12e Avenue Ouest Si vous désirez parler lors de la réunion, veuillez vous inscrire par écrit ou par téléphone en communiquant avec Ms. Carol Hubbard, seeane no: 873-7407. Il est préférable d’envoyer des abrégés crits. Maria Kinsella Secrétaire de mairie - »«Clouds of change»