4-Le Soleil de Colombie, vendredi 5 octobre 1990 Une absence de représentativi- té Les élections municipales approchent 4 grands pas, puis- qu’elles auront lieu en novembre. Deux points doivent étre soule- vés une fois de plus. 1) Rares sont les candidats et les candidates franco-colom- biens. A Vancouver, troisiéme ville en importance du Canada, il est possible de compter sur les doigts les francophones qui ont été can- didats et candidates au cours des 20 demiéres années, peut-étre méme au cous des 30 derniéres années. 2) Rien n’est prévu, au niveau des organismes franco- colombiens, ni pour encourager les francophones a entrer en lice, ni pour soutenir financiérement les andacieux, ni pour mettre a leur service des personnes béné- voles au cours de la campagne électorale. Pas de probléme, si les fran- cophones figurent dans l’équipe d’un parti, car ce parti couvre les frais de leur campagne. Mais les candidats indépendants doivent se débrouiller seuls; c’est pourquoi Mme Nicole Hennessey, qui se présente comme indépendante au poste de conseillére scolaire a Nanaimo, a déja organisé une soirée afin de recueillir les fonds té. Prenons l’exemple du conseil scolaire de Vancouver; on y trouve un représentant des groupes multiculturels, mais pas de francophone, ni de représen- tant des peuples autochtones. Le conseil scolaire de Vancouver n’est donc pas représentatif de la popu- lation de Vancouver. Il en est de méme de I’ As- semblée législative de la Colom- bie-Britannique, des Assemblées législatives des autres provinces, de la Chambre des communes et du Sénat. Combien de francopho- nes siégent a Victoria, combien de représentants des peuples au- tochtones et des groupes mullti- culturels siégent 4 Ottawa? Y a-t-il une solution? Oui, et elle est extrémement simple. Il suffirait de suivre le modéle de la Nouvelle-Zélande, ot un certain nombre de siéges au parlement sont réservés a des Maoris, les au- tochtones du pays. * * * * * Deux poids, deux mesures J’entre dans les toilettes du Centre Sinclair, rue Hastings, 4 Vancouver,.et je vois une femme en train de se coiffer devant le miroir. Quel scandale? Je me suis trompé de porte, et pourtant, j’étais str... Je ressors vite et regarde le symbole sur la porte. J’avais rai- son! Le symbole porte un panta- lon et non une jupe. Unhommeentre, jelesuis; . je ne veux pas rater le spectacle. Je n’en crois pas mes yeux! La femme continue a se coiffer (elle publici-- Chronique francophone Par Jean-Claude Arluison prend tout son temps), pendant que les hommes font leur... «petit business» 4 deux métres d’elle. Pourtant, dans la situation opposée, un homme ne ferait pas long feu dans les toilettes des femmes. Il s’agit d’un nouveau cas de «deux poids, deux mesu- res». * 2 OK Record a battre Le record de lenteur dans la livraison d’un numéro du So- leil de Colombie a été établi en 1985. Le numéro de Noél 1983 est parvenu en avril 1985 a4 lun denos abonnés en France. Quinze mois de retard. Qui dit mieux? * * * * * Une petite tente Un jour, a Frédéricton, une fonctionnaire anglophone m’a épelé, au téléphone, le titre fran- ¢ais d’un ouvrage consacré a la forét: «F, O, R, E (with a little tent on the E), T». * * * * * Inflation verbale L’édition de 1966 du Nou- veau Bescherelle, l’art de conju- guer, portait comme sous-titre usuels»; la derniére comprend 12 000 verbes. L’augmentation de 50% n’est pas due au verbiage, mais témoigne du fait que la langue frangaise est bien vivante. * * * * * Répliques Une personne vous fait une remarque désagréable, et vous ne savez pas immédiatement quoi répondre? Vous pouvez avoir re- cours a l’une des deux répliques Suivantes, Ou aux deux, si vous étes vraiment en colére. «On ne devrait distribuer le mépris que parcimonieusement, étant donné le grand nombre de nécessiteux.» (Chateaubriand), ou si vous étes un ami, ou une amie, des animaux: «La bave du cra- paud n’atteint pas la blanche co- lombe.» * * * * * Une simple coincidence Interviewé par Claudine Vialon, journaliste 4 Radio-Ca- nada, Alexandre Spagnolo a été le sujet de la rubrique «portrait d’un francophone», au cours de l’émission "Ce soir "de CBUFT, le lundi 24 septembre. Nous connaissions les ta- lents d’histoire d’ Alexandre Spa- gnolo, mais nous avons décou- vert ses talents de valseur a la fin de l’entrevue; il a entrainé Clau- dine Vialon dans une valse étour- dissante, que le cameraman, pour- tant expérimenté, n’a réussi a suivre que quelques secondes. Dans le numéro du Soleil du 28 septembre, paraissait une entrevue d’Alexandre Spagnolo, réalisée il y a quelque temps par — Francois Limoge et qui devait étre publiée dans lenuméro du- 21 septembre. Il ne s’agissait donc pas d’une conspiration des médias franco-colombiens con- tre Alexandre Spagnolo, mais bien d’une simple coincidence. Le temps et l’espace ont manqué pour présenter davantage une facette non négligeable de cette personnalité franco-colom- bienne bien sympathique: son sens de l’humour. Alexandre Spagno- lo est un parfait pince-sans-rire, c’est-a-dire que, lorsqu’il raconte des petites histoires, une personne qui ne le connait pas a tendance a le prendre au sérieux. Il y a quinze jours, il m’a fait cadeau de deux cahiers de ses petites histoires, l’un dactylogra- phié et intitulé Des histoires a dormir debout, |’autre écrit a la main, en 1950, et intitulé Belles histoires et bons mots d’hier et d’aujourd’hui. Je remercie beau- coup Alexandre Spagnolo et je veux lui garantir que. ces deux recueils de blagues m’accompa- gneront jusqu’a la fin de mes jours. Voici un extrait du recueil Des histoires 4 dormir debout. * * *# * * Le bon langage francais (Composition d’ Alexandre Spa- gnolo) «Jacques voulait aller aux movies voir un western; son réve est d’étre un cow-boy. Nous alla- mes voir un policier; c’étaient des gangsters réussissant un hold-up, mais une pin-up les dénonga: elle était drdlement sexy, cette vamp. Jacques a trouvé que son action n’était pas du fair play, mais cela faisait fun et le suspense était du tonnernre: Se «Ensuite, nous somme allés au bar pour boire un drink; 1a, il y avait la TV. Nous avons donc vu un match de boxe; le favori a été mis knock-out au troi- siéme round; il était compléte- ment groggy; son manager fut décu. «Jacques m’annonga que, So ie eRe AS devenu public relations, il devait, pour son standing du nouveau job, acheter une auto neuve, pas se- cond hand. Tant mieux, nous pour- rons aller durant les week-ends au bungalow de Catherine. Sur ce, nous nous sommes quittés sur un bye-bye...» ee Pm oe. Solution de la dictée géographi- que Dix-huit appellations géo- graphiques étaient sournoisement dissimulées dans la dictée géo- graphique publiée la semaine demiére; les voici: 1’Everest, le Mississippi, le Danube, le Rhin, la Seine, le Pérou, Toronto, le Ki- limandjaro, la Mongolie, le Ve- nezuela, Java, la Lybie, Sienne, Pise, Rome, Milan, Bornéo, Bere. * * * * * Une authenticité fort douteuse Le jour ot j’ai visité le village historique acadien prés de Caraquet, au Nouveau-Brunswick, jen’ ai pu résister a la tentation de retoumer un plat qui trénait sur une étagére. J’ai eu la surprise de lire «Made in Taiwan» (ou «Made in Japan», je ne sais plus). J’ai compris la véritable raison pour laquelle avaient été placés des écriteaux Ne touchez pas. * * * K Conclusion Mieux vaut étre riche et en bonne santé que malade et sans le sou. * * *K * LA FEDERATION CULTURELLE CANADIENNE-FRANCAISE un organisme qui voit a la promotion et a la diffusion CRTC Amsence-gablique Canada CRTC - Avis d'audience publique 1990-12. Le Conseil tiendra une audience publique a partir du 20 novembre 1990, au Ramada Renaissance, 10155 - 105iéme rue, Edmonton (Alta) afin d étudier ce qui suit: 2. EDMONTON (Alta). Demande (901929000) présentée parALLARCOM PAY TELEVISION LIMITED [ALLARCOM PAY}, en vue d’obtenir l’approbation de transférer le controle effectif de |'Allarcom Pay et le contréle négatif indirect de The Family Channel parle transfert de 75 000 actions ordinaires avec droit de vote et 749 actions privilégiées sans droit de vote et 749 actions privilégiées sans droit de vote de |’Allarcom Pay, détenues par la Cathton Holdings Ltd. (qui est contrélée par Charles A. Allard), et 5000 actions ordinaires avec droit de vote de |'Allarcom Pay, détenues par la Harking Investments Ltd., 4 la WIC Western International Communications Ltd. (WIC). La WIC détient présentement les autres 15000 actions ordinaires émises avec droit de vote. Allarcom Pay Television Limited, 200, 5324 Calgary Trail, Edmonton T6H 4J8. La demande et les renseignements sur le processus d'intervention, reproduits sur bandes sonores, sont disponibles en communiquant avec la salle d’examen du CRTC, Edifice central, Les Terrasses de la Chaudiére, 1, promenade du Portage, Piéce 201, Hull (Qué.); et les bureaux régionaux du C.R.T.C. Suite 1500, 800, rue Burrard, Case postale 1580, Vancouver (C.-B.) V6Z 2G7. Les interventions écrites, sur bande sonore ou dans toute autre forme, doivent parvenir au Secrétaire général, C.R.T.C., Ottawa (Ontario) K1A ON2 et preuve qu'une copie conforme a été envoyée a la requérante le ou avant le 11 octobre 1990. Pour de plus amples renseignements, vous pouvez contacter la direction des Audiences publiques du C.R.T.C. (819) 997-1328 ou (819) 997-1027, ou les Services dinformation du C.R.T.C.a Hull au (819) 997-0313, Fax: (819) 994-0218, ou le bureau régional de Vancouver (604) 666-2111. & Conseil de la radiodiffusion et des Canadian Radio-television and @ télécommunications canadiennes Telecommunications Commission de la culture francaise dans les communautés hors Québec est a la recherche d'une DIRECTEUR[TRICE] GENERAL[E] Fonctions: Sous l’autorité du Bureau de direction, le(la) directeur(trice) général(e) est responsable de la planification et la coordination de la Fédération. Il(elle): ¢ voit a la mise en oeuvre des priorités établies; e assure la gestion des ressources humaines, techniques et financiéres; evoit e voit a la production des budgets et états financiers; -e assure le maintien des relations avec les bailleurs de fonds; coordonne les dossiers politiques de | ’organisme et est un de ses principaux porte-parole; Exigences: La personne occupant ce poste possédera des compétences et connaissances en gestion et administration d’organismes et-ou d‘industries culturels et aura fait ses preuves au niveau de la gestion financiére. Elle pourra transiger avec les médias et offrir une expertise dans le développement de stratégies de lobbying. Elle aura une bonne connaissance de la problématique nationale du secteur culturel et artistique. Elle pourra se rendre disponible pour de fréquents déplacements a travers le pays. . Salaire intéressant, complété d’avantages sociaux. Cette personne sera appelée a travailler a partir du bureau national | de la FCCF a Ottawa. Les personnes intéressées doivent faire parvenir leur candidature avant le 1er novembre 1990 a: Roger Lalonde, président FCCF 1, rue Nicholas, piéce 1202 Ottawa [Ontario] K1N 7B7 ice. ue, re hee al Le Soleil de Colombie Reeling Se EERO ai ee -