Chanson d’Automne - (Paul Verlaine). Les sanglots longs Des violons De l’automne Blessent mon coeur D’une langueur Monotone. Tout suffoquant Et bl@me, quand Sonne l’heure, Je me souviens Des jours anciens Et je pleure; Et je m’en vais Au vent mauvais Dega, dela, Pareil a la Feuille morte. (Poémes saturniens). - 96 9 25 3 2 ok oo OK oo L’Automne - Le soleil a per- du de son ardeur; fatigué de montre que beaucoup plus tard et nous quitte fort tdt. Mais, chose étrange, la nature lui fait hommage par un déploiement de couleurs, des jaunes, des rouges, des ocres, avant de se retirer a son tour. Si. dans les bois, les fo- réts et sur les montagnes, les végétaux sont déja préts A affronter le froid et l’hu- midité, ce n’est pas le cas de certaines plantes de no- tre jardin qui sont arrivées 14 malgré elles et qui, dés lors, dépendent de nos soins1 t: iN Les dalhias et glaieuls se- ront A rentrer dés les pre- miéres gelées; ot va-t-on les mettre’ A leur sortie du sol, il faut leur enlever tiges et feuillages, couper A deux ou trois pouces au- dessus des tubéreux ou bul- bes (glaieuls), les laisser sécher A l’abri du soleil ou de la chaleur pendant quelques jours; nettoyer les parties vieilles et malades, ne conserver que ce qui est vraiment sain. Ne pas ou- blier de les étiqueter par variétés et couleurs, sivous ne voulez pas étre désen-- chanté du résultat l’année suivante. Cet échange silencieux de politesses, ce bouquet final du spectacle, nous le retrou- vons partout, dans notre jar- din comme dans les bois et sur les montagnes: fleurs de culture (chrysanthémes, aillardes et les derniers son action estivale, ilne se dalhias) ou fleurs sauvages (asters, solidago et colchi- ques des prés) nous _ font souhaiter que cette saison ne s’arréte point! Mais n’ou- blions pas que, dans un mois ou méme moins, les pre- miéres gelées se feront sen- tir; V’hiver n’est pas loin et la nature a besoin de notre aide. Vous pouvez tes disposer, soit sur des plateaux qui per- mettent une bonne aération, soit dans dela twurbe et dans soit dans de la tourbe et dans des emballages de bois ou de carton, soit dans dusa- ble sec et directement dans “Emmerder” est parlementaire QUEBEC — Le mof ‘*emmerder” est permis devant une commission sur l'agriculture, a décidé hier le président de la Commission perma- nente sur lagriculture et la coloni- sution. Irrité par les nombreuses inter- ruptions de M. Philippe Demers, Un-St-Maurice, le député péquiste de Ste-Marie. M. Charles Trem- blay, qui était en train d'exposer son point de vue sur le bill 24, s'est tout a coup exclamé: ~Vous Nous emmerdez avec des choses qui n’ont pas de sens.” “Est-ce que c’est permis ¢a, est- ce que c’est parlementaire?” a de- mande M. Demers au président de la commission, M. Julien Giasson, L-L'Islet. Au meme moment une voix a fusé: “L’engrais, certainement, en agriculture. Mais ce n'est pas par- lementaire.” Le président de la commission en a décidé autrement. “A l’intérieur d'une commission en agriculture, on peut accepter le terme,” a-t-il dit, Privée de téléphone comme les enfants, de dessert © LONDRES -- Par jugement du tribunal de district, Miss Odette Goncalves s’est vu in- terdire l’usage dutéléphone, sous peine de sanctions plus graves. Ce jugement fait suite 4 la plainte déposée par le chef d’orchestre portugais Ed- mundo Ros. Il se plaignait que, depuis cing ans, Miss Goncalves, chez qui il a- vait logé quelque temps A son arrivée 4 Londres, le submergeait littéralement de coups de téléphone. II a précisé que, la semaine derniére, en une période de huit heures, sa ‘‘tortionnai- re’’ lui avait teléphoné 167 fois, au point qu’il était au bord de la dépression ner- veuse. — Pourquoi avez-vous frappe votre dentiste ? demande le juge & l'inculpé, dans un tribunal de Liverpool. — Parce qu’il me portait sur les nerfs, Votre Honneur, répond le prévenu. _ (ou sur) lesol. ATTENTION: le local of vous disposerez ces plateaux, emballages ou tas de sable, doit étre frais mais pas humide, et la tem- pérature ne doit pas étre su- périeure 4 50 degrés F. et inférieure A 40 degrés F. (S degrs C. et 15 degrés C.). Un systéme quiréussit, pa- raft-il, fort bien A Vancou- ver, parce qu’il ne fait ja mais trés froid, est de creu- ser dans votre jardin, unsi- lo quivous permettra de gar- der dans de la troube ou du sable sec: tubéreux, bulbes et également géraniums, fushias et lantanas. L’emplacement doit étre bien drainé, pour éviter la pourriture, profonds de 3 pieds au minimum et sipos- sible 4 l’abri du soleil, ex- position au Nord. Chaque plante ou tubéreux doit é- tre isolé par la tourbe ou le sable et le tout doit é- tre recouvert au minimum de 8 4 10 pouces du méme ma- ~ tériau. Le silo sera protégé de l’excés d’humidité, soit par une toile de plastique (Polyethyléne), soit par une toiture improvisée de tui- les ou plaque ondulée de fi- bre de verre....(matériel de votre choix). Les géraniums, fushias et lantanas auront un traite- ment similaire 4 celui des dahlias, en ce sens qu’il fau- dra les laisser sécher pen- dant quelques jours, éli- miner les pousses ou feuil- les trop nouvelles (qui ap- porteraien t trop d’humidi- té et seraient un risque de pourriture générale), net- toyer les feuilles sé@ches, secouer l’excés de terre et diminuer le volume des ra- cines. Dans le silo, placer les plantes en couches suc- cessives et 4 45 degrés d’in- clinaison. ; Nous verrons prochai- nement le traitement 4 don- ner aux plantes que l’on gar- de dans son sous-sol. par Lucien BELLIN Les filtres L’amateur a parfois unpeu de difficulté A se souvenir de l’usage des différents filtres. C’est pourquoi, nous publions ci-dessous un ta- bleau récapitulatif que vous trouverez sans doute prati- que 4 l’usage. Vous pourrez méme le découper et le col- ler 4 l’intérieur de votre sac 4 accessoires. Méme sivous n’avez pas la série compléte de filtres, les indications que vous y trouverz vous permettront peut-é6étre de voir dans quel cas un filtre aurait pu améliorer vos i- mages. ; De Ia néologie Le néo-frangais est-il pour demain? “i Une langue vivante doit constamment s’enrichir de néologismes, afin de rester auldiapason des réalités de la société qui parle cette langue. Il faut suivre et pou- voir nommer les progrés scientifiques. En frangais, les mots dans le vent, les trouvailles se multiplient depuis quelques années. Certains, s’avisant des dif- férences grandissantes en- tre le frangais écrit, tech- nique, plus classique, d’u- ne part, et le francais par- 1é, plus visuel, trés idioma- tique, d’autre part, annon- cent la venue d’une nouvel- le forme de francais: le néo-frangais. Quoi qu’il en soit, les néo- logismes se multiplient, si- gne de vitalite de la langue technique. Les ingénieurs de France et du Canada se figuraient qu’il était nécessaire de se tourner uniquement du cdté des Etats-Unis, comme le tournesol vers le soleil, pour leur emprunter leurs nou- velles techniques. . . et les termes qui les nommaient. Mais cette tendance change et comme preuve de la sou- plesse de notre langue et de sa richesse d’adaptation, je veux vous faire part de quelques néologismes rele- vés au hasard de mes lec- tures. Savez-vous que 1’AQUI- CULTURE est l’élevage d’A_ nimaux marins en vue de leur commercialisation. Que l’écran plat de notre futur Commencons. par les cing raisons fondamentales pour lesquelles il faut utiliser un filtre. 1) Pour corriger la sensibi- lité aux couleurs des films noir et blanc. Par exemple, pour aumenter le contraste des nuages sur un ciel bleu. Il s’agit de filtres correc- teurs. 2) Pour modifier la repro- duction de certaines cou- leurs pour des effets spé- ciaux, généralement en pho- tographie commerciale ouen laboratoire. Ce sont des fil- téléviseur s’inspirera de 1’ OPTOELECTRONIQUE. Que l’Ecole Polytechnique vient de mettre au point un PHOTO - COAGULATEUR dans l’utilisation du LASER (mot francisé) en OPHTAL- MOLIGIE. Savez-vous que le fait de renoncer volontairement 4 posséder une voiture par- ticuliére, phénoméne plus courant qu’on ne le pense- rait, s’appelle la DEMOTO- RISATION, ce dont vont se féliciter les ECOLOGISTES (on dit aussi ECOLOGUES), ces bienfaiteurs de l’huma- nité qui luttent contre la pollution et les POLLU- EURS. Autres mots nai- veaux: la FUTUROLOGIE qui . est l’ensemble des études qui cherchent 4 prévoir le sens de 1’évolution économi- que, sociale et technique d’ un pays. Un autre néologis- me qui fera son chemin (ou plutdt sa trajectoire), la FUSEOLOGIE et les FU- SEOLOGUES, _respective- ment science des fusées et les techniciens qui se spé- cialisent dans ce domaine important de la connaissan- ce. Plutdt qu’A l’avénement d’ un néo-francais, il me sem- ble que J’on : ist Aunr _ Srrapage tu Traneais caret langue technique trop long- temps truffée d’anglicis- temps truffée d’anglicis- mes inutiles et dangereux. Et cela, c’est une bonne chose. (A suivre). tres de contraste ou pour effets spéciaux qui rendent une couleur plus claire ou plus foncée. 3) Pour changer la tempé- rature de la lumiére, avec les films couleurs. 4) Pour prendre des photos en lumiére d’une seule cou- leur. Généralement réser- vée 4 la photogralhie scien- tifique, cette technique peut avoir des effets frappants avec des diapositives. Par exemple, essayez un filtre rouge foncé par un jour en- soleillé. 5) Enfin, les filtres polari- snats. Ce sujet sera traité dans un de nos prochains articles. LE CADRAN DES SONGES Recueil de poémes écrit A Vancouver. par Roger DUFRANE, se- crétaire des Ecrivains de Langue frangaise. Ri ats weet ‘eet 3 a SL I + oe !