Suite de la page 14 Ce n'est pas en reconnatssant son forfait qu’on le légitime!” Copier, c’est voler! Jusqu’au tribunal La contrefagon peut coidter cher. En 1980, un juge de la Ontario High Court of Justice condamnait un faussaire qui avait plagié une affiche a payer plus de 275,000 $ en dommages “réels et punitifs”. Tl est vrai que la copie, largement diffusée, avait rapporté une jolie somme a l’escroc. Encore rares, les exemples de ce genre pourraient bien se multi- plier d'ici quelques années. Carla propriété intellectuelle suscite de plus en plus d’intérét. Au Québec, le débat sur la photocopie et-la reproduction de film dans les cégeps a provoqué une prise de conscience; le développement de l'informati- que, terrain propice au piratage, a aussi. contribué a cet éveil. “Deputs quelques temps, on assiste @ une recrudescence des causes devant les tribunaux. Les auteurs sont plus consctents de leurs drotts et le domaine, fort complexe, est mieux connu des avocats”, dit M. Nabhan. Reste un obstacle de taille: les frais de justice que tous les créateurs ne peuvent pas assumer. (1) - Consommation et Corpora- tions Canada, Le drovt d'auteur: questions et réponses, 1984. (2) - Deeks c. Wells (1933) ED:tssR.. 353: (3) - Thériault c. Association montréalaise d’action récréative et culturelle (1983). (4) - Goulet c. Marchand, C.S., Québec, 200-05-002826-837, 1985-09-18; J.E. 85-964. Justice Décembre 1986 Loisur le droit d’auteur - Née a l’€poque des pianos mécaniques, la Lod sur le droit dauteur est depuis longtemps remise en question; elle sera bientét réécrite. Et pourrait bien se montrer beaucoup plus sévére a l’endroit des escrocs. A Ottawa, un comité (1) chargé d’étudier la révision du droit d’auteur recommande, entre autres, de hausser les amendes imposées au crimi- nel: le plafond devrait passer de 200 $ a... un million de dollars! On estime que les victimes du piratage - qui perdent chaque année des millions de dollars - ont besoin de toute la force de la loi pénale pour se protéger. Chargé d’instruire le minis- tre fédéral de la Justice sur la rédaction de la nouvelle loi, Victor Nabhan approuve: “Ad Vétranger, la tendance est de renforcer les sanctions crimt- nelles; elles mériteratent, ict ausst, d’étre ajustées”. Le Comité insiste sur la nécessité de renforcer les droits moraux: il recommande que tous les recours prévus en cas de violation d'un droit pécuniaire leur soient applica- bles. Car “la propriété, c’est la propriété” et le créateur posséde ses oeuvres au méme titre qu’un propriétaire son terrain. “Malheureusement, déplore Victor Nabhan, ona tellement UVhabitude de _ piller les créateurs qu’on ne vort plus la similitude quill y a entre piller les oeuvres et les _ btens dautruz...” (1) - Procés-verbaux et témoignages du sous-comité du Comité permanent des communications et de la culture sur “La révision du drott d'auteur”, de juin 1985 a septembre 1985. Service de la propriété intellectuelle Vous tenez a votre derniére création comme 4 la prunelle de vos yeux? Vous tremblez a l'idée qu’un pirate puisse s’en emparer? Mettez les choses au clair,-déclarez votre paternité. Bien sar, le droit d’auteur existe dés la création de loeuvre, qu'elle soit rendue publique ou non. Il est accordé sans aucune formali- té. Mais devant les tribunaux, il faut des preuves... Dans un article publié dans le Bulletin d’information du Service de la __ propriété intellectuelle (1), l’avocat Richard Seers recommande trois procédés: - Vous pouvez déposer une copie de votre oeuvre chez une société de protection du droit d'auteur. - Moyennant certains frais, vous pouvez aussi l’enregistrer auprés du Bureau du droit d'auteur 4 Ottawa (2). Cette derniére procédure, jugée superflue par certains, peut valoir son pesant d’or: en cas de litige, elle accorde au créateur une présomption de son droit. - Autre moyen simple et peu coaiteux: l’envoi. par courrier recommandé de_ |’oeuvre adressée 4 soi-méme et gardée sous enveloppe scellée en un endroit stir; le cachet de la poste témoignera de la date de création... “Il n’y a pas de solution parfaite, convient Seers. Mazs Vessentiel est de pouvoir sopposer, preuve a lapput, aux contrefacteurs qui pour- ratent limiter vos recours en invoquant la bonne fot...” C’est une idée, un slogan, un projet de film que vous voulez protéger? En ce cas, Richard Seers recommande la lettre de confidentialité: en signant, votre interlocuteur s’engage a ne rien dévoiler de votre précieux secret. “C'est un moyen que certains utiltsent déja”, assure-t-il. Une bonne habitude suggé- rée par d'autres: inscrire sur toute copie d’une oeuvre publiée ou non I’inscription découlant de la Convention universelle sur le droit d’auteur, lec encerclé, suivi de son nom et, le cas échéant, l'année de la _ premiére publication. (1) - Bulletin d'information, voli hse Seno: 6 T= Service gouvernemental de la proprié- téintellectuelle et du statut de l’artiste. Gouvernement du Québec, 1986. (2) - Bureau du droit d’auteur et des dessins industriels, Place du Portage, Tour 1, Hull, Québec, K1A 0C9. Le Soleil de Colombie, vendredi 9 janvier 1987 - 13 transports le 16 décembre 1984 : 1. Expéditeurs b) Cargill Grain Limited, WINNIPEG (Manitoba) transport du grain de l'Ouest. 3. Echelle des taux a) 18 wagons - 1,50$ de réduction par tonne 4. Conditions - ne s'applique qu’aux wagons-trémies couverts 5. Dates d’entrée en vigueur 6. Denrées 7. Mouvements - Points dorigine : MANITOBA SASKATCHEWAN Aylsham Brock Carrot River Davidson Dinsmore Elrose Eston Glaslyn Hafford Hague Ituna Kindersley Kyle : Landis Langbank Lucky Lake Maidstone Marengo Melfort North Battleford Norquay Rabbit Lake Rosetown Saskatoon Tyner Unity Wakwa Dauphin Dutton Elgin Graysville Kenville Mariapolis Morris Norman Swan River Valley Tenby Winnipeg East 7. Mouvements - Points de destination : COLOMBIE- ONTARIO BRITANNIQUE Ridley Armstrong Vancouver Thunder Bay 8. Référence tarifaire : CFAW 4310 CCT(F) 1032 9. Droit d’appel motivée a : Monsieur J. O'Hara Secrétaire Comité des transports par chemin de fer OTTAWA [Ontario] LIA ON9 et une autre copie a : Maitre S.A. Cantin Avocat général Affaires juridiques Chemins de fer nationaux du Canada C.P. 8100 . MONTREAL [Québec] AVIS PUBLIC La présente constitue un avis de réduction de taux que le CN se propose d’adopter suivant des ententes conclues entre les expéditeurs ci-aprés mentionnés et la Compagnie des chemins de fer nationaux du Canada, en vertu de I’alinéa 45(1)b) de la Loi sur le transport du grain de l'Ouest. Les présents taux sont réduits par rapport 4 ceux qui sont publiés en vertu de l'article 43 de ladite loi. a) Northern Sales Company Limited, WINNIPEG (Manitoba) c) Pioneer Grain Company Limited, WINNIPEG (Manitoba) d) United Grain Growers Limited, WINNIPEG (Manitoba) e) Alberta Terminals Limited, EDMONTON (Alberta) f) Stow Seeds Processors Limited, WINNIPEG (Manitoba) - tranches de 18 wagons minimum du point d'origine au point de destination - ne s’applique qu’aux lignes ot le poids brut maximal est de 250,000 livres ou plus Les taux réduits seront en vigueur du ler aofit au 31 juillet 1988. Se reporter a l’Annexe 1 de la Loi sur le transport du grain de !’OQuest. ALBERTA Albright Edmonton ; Falher Hines Creek Kuusamo Oyen Vegreville Viking Le présent avis public est conforme aux modalités prescrites par la Commission canadienne des COLOMBIE- BRITANNIQUE Dawson Creek Quiconque estimant, pour des motifs raisonnables, étre lésé par les taux réduits proposés peut interjeter appel a la CCT dans les 30 jours de la publication du présent avis en expédiant une copie de son opinion \ 2. Les expéditeurs ont présenté une requéte auprés de la CCT en vertu de l’alinéa 45(1)b) de la Loi sur le a HSC 3N4