ou encore dans la pleine campagne britannique, ses vallons et ses « jardins clinquants » ou « chevaux gambadent les chats se roulent en boule ... les chiens léchent maitres et visiteurs. » (51). Le voyage se termine tout naturellement, comme pour Ulysse, sur la céte sud de la Méditerranée, dans le pays des merveilles et de la lumiére, la lumiére ot éclate le soleil, ou « la mer chante magicienne des coquilles fredonnent reflets de palmeraies et d’hortensias. » (53). La poésie exploite le theme des couleurs : le bleu du ciel et de la mer, le vert de la végétation. C’est dans cette finale que « les poé- mes de Louise de gonzague Pelletier débordent de lumiére et de tendresses. » Des tableaux, des scénes d’aquarelle qui regorgent de soleil. Louise de gonzague Pelletier, native du Québec a publié une quin- zaine de livres — romans, récits et poésie. Des extraits ont éte tra- duits et publiés dans plusieurs langues : anglais, espagnol, portu- gais, chinois et arabe. Simon Henchiri Louise de gonzague Pelletier, Errances poétiques, Ottawa, Edi- tions David, 2004. kk eK Le Pére Lindsay de Lanaudiére Vers 1975, un bon nombre d'organismes musicaux fonctionnaient réguliérement a Joliette : un centre culturel dont dépendait la pré- sentation des concerts, plusieurs écoles de musique, trois orches- tres de jeunes, un camp musical d'été, un concours de musique régional, des chorales... Un environnement musical était en place et attendait quelque chose de plus... En 1977, une occasion se présente au directeur du Centre cultu- rel, le Pere Fernand Lindsay, Clerc de St-Viateur, de risquer trois concerts de I'Orchestre symphonique de Montréal pendant I'été, dans la Cathédrale de Joliette. L'accueil du public joliettain est bon. C'est le temps d'aller plus loin. Se souvenant des festivals qu'il avait frequentés en Europe, quelques années auparavant, 23