INFORMATION Le Soleil] de Colombie, vendredi 18 mai 1990 - 5 Les militaires ne parlaient pas francais Silence radio du Commissariat aux langues officielles OTTAWA (APF): Un an aprés le dépét d’une plainte indivi- duelle auprés du Commissariat aux langues officielles portant sur absence de services en francais dans lavion militaire transportant le premier ministre du Canada a Dakar, au Sénégal, les Forces armées canadiennes tardent toujours a reconnaitre leur erreur. Le Commissariat de son cété n’a pas donné signe de vie depuis neuf mois. Le 22 mai 1989 le premier ministre du Canada, Brian Mulroney, s’envolait de l’aéro- port militaire d’Ottawa a bord d’un Boeing 707 de |’escadrille de transport 437 Husky en direc- tion de Dakar, au Sénégal, pour participer au 31eéme Sommet des chefs d’Etat et de Gouverne- ment ayant en commun |’usage du francais. Alagrande surprise de plusieurs passagers, dont faisait partie un groupe de journalistes francophones, la langue deservice utilisée par les agents de bord durant tout le voyage ne fut que I’anglais. Le directeur des tournées et des événements spéciaux rattaché au Bureau du premier ministre, M. Luc Lavoie, avait indiqué a l’€poque que son pouvoir se limitait, sans plus, € comman- der un avion pour son patron aupres des Forces armées canadiennes. Devant une telle situation, un simple citoyen canadien n’au- rait eu comme unique recours que de déposer une plainte auprés du Commissariat aux langues officielles contre la Défense nationale. C’est ce que nous avons fait le 2 juin 1989 dés notre retour a Ottawa. Objectif: profiter de l'occasion pour vérifier sur le terrain l'efficacité du Commissariat aux langues officielles lors- qu’un citoyen canadien lésé dans ses droits linguistiques utilise la filiére normale pour porter plainte, et voir le temps qu’il faudrait au ministére de la Défense nationale pour recon- naitre son erreur. Le Commissariat a rapidement accusé réception de la plainte téléphonique. Des le 7 juin, l'agent de réception au Centre d’évaluation et de répartition des plaintes écrit que le dossier a été confié a un agent de plaintes. «Nous communique- rons avec vous au cours des prochaines semaines afin de vous indiquer ou en est notre enquéte». Effectivement le 11 aout, l’agent de plaintes chargé du dossier nous informe qu'il a porté cette affaire a l’attention du ministére de la Défense nationale. «Jene manquerai pas de vous mettre au courant du bi & Hi Travaux publics Public Works Canada Canada APPEL D'OFFRES Des SOUMISSIONS CACHETEES portant sur le projet énoncé ci-dessous, adressées au Gestionnaire régional, Politique et administration des marchés, Travaux publics Canada, Bureau 1000 - 9700, avenue Jasper, Edmonton (Alberta) T5J 4E2, téléphone (403) 495-3213, seront regues jusqu’a 14 heures a la date indiquée. PROJET No 668826 [SERVICE CANADIEN DES PARCS] Parc national de Banff, Alberta Nivelage, revétement en dur et gabionnage Km 0.32 4 km 7.60 Date limite: le 31 mai 1990 On peut Se procurerles documents de soumissions aux bureaux de Travaux publics Canada, aux endroits suivants: Bureau 1000-9700, avenue Jasper, Edmonton, Alberta; Bureau 632, Edifice Harry Hays, 220, 4e avenue S.-E., Calgary, Alberta; et 1166, rue Alberni, Vancouver, C.-B. On peut également consulter les documents de soumission aux bureaux de la Roadbuilders Association située a Edmonton, Alberta et a Richmond, C.-B. Pour plus de renseignements, communiquer avec: M.E. Viddel, Gestionnaire de projet, téléphone (403) 495-3224. Ni la plus basse ni nécessairement retenue. aucune des soumissions ne sera Canada résultat de nos discussions dans les plus brefs délais». Depuis, plus rien. Un an apres le dépét de la _ oplainte, le Commissariat aux langues Officielles n’a toujours pas communiqué .les conclusions de son enquéte au principal intéressé. Dans son dernier rapport annuel, le Commissaire aux langues officielles D’Iberville Fortier indique que «/e minis- tére de la Défense nationale éprouve toujours de sérieuses difficultés dans la mise en oeuvre des objectifs relatifs aux langues officielles». Bref, écrit - le Commissaire, «/a Loi sur les langues officielles de 1988 n’a eu qu'un effet relatif sur la mise en oeuvre du programme des langues officielles au sein de cette institution». En ce qui a trait a la langue de service, M. Fortier ajoute que les Forces armées canadiennes «nous paraissent mal équipées, du point de vue linguistique, pour faire face a leurs responsabili- tés en ce domaine». En 1989, la Défense nationale a fait l’objet de 100 plaintes, comparative- ment a 74 en 1988. Cette hausse du nombre de plaintes ala Défense nationale refléte bien lasituation générale pour |’ensemble des ministéres et sociétés d’Etat, alors que le nombre total de _ plaintes déposées auprés du Commissa- riat a augmenté de 25 pour 100 en 1989. M. Fortier reconnait méme dans son rapport que «dans au moins 80 pour 100 des institutions fédérales, la Loi sur les langues officielles de 1988 n’a eu que peu d effet». Lors de sa plus récente comparution devant le Comité mixte sur les langues officiel- les, le commissaire D'lberville Fortier avait indiqué que le taux de résolution des plaintes était passé de 50 pour 100 a 75 pour 100 en l’espace de quelques années seulement, grace a une nouvelle méthode de_ travail . permettant d’accélérer le traite- ment des plaintes. Est-ce qu’un délai d’un an * entrele dépédt d’uneplainte et sa résolution peut étre considéré comme normal? Pds selon la nouvelle Loi sur les langues officielles adoptée en 1988, qui prévoit qu’un plaignant qui n’est atti pas avisé des conclusions d’une enquéte dans les six mois suivant le dépdt de sa plainte peut former un recours devant la Cour fédérale. Le président de la Fédération des francophones hors Québec, Guy Matte, qui prenait place a bord du = méme avion. en direction de Dakar, a également y porté plainte aupres du Com- missariat aux langues officiel- les a titre de simple citoyen, avec le méme résultat. ll ne reste plus a savoir maintenant si le dossier sera définitivement clos avant le prochain Sommet des pays francophones qui aura lieu au Zaire... a |’automne 1991? CFP-PSC MY Agent(e), gestion, développement et financement Inuit d’isolement Votre défi Affaires indiennes et du Nord Canada Programme relatif aux Amerindiens et Whitehorse (Yukon) 40 934 $ - 46 130 §, ainsi qu’une indemnité Vous utiliserez vos fortes compétences en gestion financiére dans votre travail auprés des tribus amérindiennes du Yukon. Vous mettrez en oeuvre le transfert des fonds régionaux du ministére et gérerez les procédures et politiques de vérification régionales reliées a l’élaboration et la mise en place des programmes de récupération. Vous serez aussi appelé(e) a planifier, organiser et mener des études sur I’amélioration de la gestion pour les tribus, a l'occasion. Vos compétences Vous possédez une formation postsecondaire reconnue en comptabilité ou dans une discipline pertinente, doublée d’antécédents en analy se d’états financiers, en budgétisation et en gestion financiére, ainsi qu’en tenue de dossiers financiers informatisés. Vous avez également l’expérience des ententes financiéres et des contrats. La connaissance de |’anglais est essentielle. Enfin, vous devez étre disposé(e) 4 vous déplacer souvent. Acheminez votre curriculum vitae avant le 25 mai 1990, en indiquant le numéro de référence 90-PSC-WH-72-0031- (W9F), a Adeline Webber, Commission de la fonction publique du Canada, 4114, 4° avenue, bureau 200, Whitehorse (Yukon) Y1A 4Z7. Tél. : (403) 668-4487. Nous souscrivons au principe de I'équité en matiere d’emploi. Les renseignements personnels sont protégés par la Loi sur la protection des renseignements personnels. Ils seront conservés dans le fichier de renseignements personnels CFP/P-PU-040. Canada Public Service Commission of Canada This information is available in English: Ev S yr Spcornaritieg <2 ici” INFC> TPS 1-800-267-6640 Lundi au vendredi, de 9ha17h Appareil pour malentendants: 1-800-267-6650 Government of Canada Gouvernement du Canada ivi