Le Soleil de Vancouve, Page Place a la co-responsabi- “par ‘Jean-Paul de Lagrave lité LA PRESSE, MONTREAL Une décision, qui fera €poque au sein de l'iglise canadienne, a été prise par l'évéque de Hull, Mgr Paul- Emile Charbonneau. L'unite pastorale devient la zo- ne, c'est-a-dire que les prétres d'un groupement de paroisses sont tous so- lidaires de l'enseignenent de 1'Evan- gile. Les conséquences de cette mesure seront la diminution des pouvoirs du curé traditionnel et 1' établissement d'une co-responsabilité entre les men- bres du collége ces prétres d'un dio- cése. “La paroisse denmeure le lieu du culte et de l'administration", a pré- cisé hier Mgr Charbonneau, au cours d! une interview tél éphonique. " Mais 1! ensemble des prétres dans la zone de- viendra totalement responsable du mi- nistére sacerdotal." L'amélioration des structures a ete envisagée pour faciliter 1! évan- gelisation de la population. Depuis la création du diocése de Hull, il y a six ans, le nombre de prétres a di- minué de 21 pour cent alors cue les fi- déles sont davantage nombreux. On com- pte actuellement 96 membres du clergé et 130,000 laics. "Face a cette situation, de dire Mgr Charbonneau, j'ai prié mes pré- tres de m'aider a trouver une nouvel- le ligne de pastorale pour l'avenir. Nous avons convenu qu'il est de plus en plus nécessaire de travailler en équipe. a Réunis en assemblée, la majorité des prétres (86) ont etudié, la semai- ne derniére, des fomaules de pasto- rales. Tous en sont venus Ala con- clusion, ainsi que l'évéque, que la zone devait primer. Jusqu'igi, le cure au niveau de la paroisse. I1 pouvait rencontrer les prétres des enviroms pour discuter de ses problémes. Mais janais un autre curé ne pouvait inter- venir dans la warche ade sa paroisse.A l'avenir, dans une mane zone, les o- rientations et les responsabilités se- ront communes 4 tous les prétres. "Ce n'est pas l'abolition des cu- rés", de dire l'@véque de Hull."Il1 y aura toujours des responsables." A partir des nominations de ltautomne w de la fin de 1'été, les prétres pren- dront la direction d'un secteur ou d'une partie des taches tout en deneu- rant solidaires de l'oeuvre commune. évangélisait Une nouvelle ambassade Le Canada vient d'ouvrir une nou- velle ambassade en ‘Afrique, 4 Abidjan, en COte-d'ivoire. Ce geste servira a rerforcer les rapports amicaux entre le Canada et la Céte-d'ivoire. Des re- lations diplomatiques entre notre pays et ce pays africain ont démte en 1962 lors de l'accréditation du haut-commi- ssaire du Canada 4 Accra, en Céte-d'I- voire. La nomination du nouyel ambas- sadeur sera annoncée plus tard. Lair de Paris ! Des Camp Shop BIJOUX de ba ADEAUX IMPORTATION FRANCAISE 1281 rue Robson HENRY DESCAMPS. Prop a ee italia 4, 25 juillet 1969 FERNAND MICHON Un des cylindres qui actionnent les pattes du module lunaire - ‘La Société Héroux, de Longueuil (suite de la ;a:¢ 1) La NASA etait aux abois. le suc— cés de l'allunissage du module dé- pendait du bon fonctionnement de ses-— pattes. Elle s'est donc adressée a la compagnie Héroux, une société qui est en relations tres etroites avec 1'usine d' aviation anéricaine Grumman. La société Héroux, une entreprise canadienne-frangaise, a ses etablis- senents modernes a Longueuil,banlieue de Montréal, ou pres de troismillions de dollars de machines et un million de personnes fabriquent des pieces des plus complexes. Elle congoit, met au point et construit notamment des trams d'atterrissage ainsi que des servo-ca- mandes et actionneurs hydrauliques. Elle est la seule compagnie can- nadienne a créer, a mettre au point et a fabriquer des piéces pour le modus -lunaire. Son atelier de galvanoplastie est le plus important actuellement en ser- vice au Canada. | Ses-ateliers de répa- rations et de revision d'ensembles hy- drauliques sont les plus modernes d!'A~ merique du Nord. Presentement, Héroux construit le train d'attérrisssge pour le Twin Ot- ter de la compagnie de Havilland ain- si que pour l'avion arroseur CL-125 & la Canadair. La compagnie s'occupe de 1'entre- tien des trains d'attérrissage et du systeme hydraulique de presque tous les avions militaires canadiens et elle a l'exclusivité pour 1'entretien de tous les avions Marcel Dassault et de Sud-Aviation qui sont vendus en Amé- rique du Nord. C'est 2 i.Fernand Michon gue fit confié le probléme de NASA. A 1l'en- ploi de la compagnie Héroux depuis 27 ans, il est aujourd'hui, le surinten- dant de l'outillage et de la machine- rie. Sa profession est celle de crea- teur d'outillage. I1 doit concevoir les outils et les machines necessaizs pour l'exécution de certains travaux. Il doit les représenter ou les faire représenter par dessins et il doit wir a ce gue leur création physique cor- responde exactement a ce qu'il a lui- meme congu et dessiné. Partant des erreurs des américain, apres deux wois de travail assidu, il a réussi a creer les quatre pattes du module lunaire, quatre pattes qui ne changent jamais de forme, des pattes qui sont fortes et obéissantes et qui ont chacune 14 pieds de haut; pesent 3 livres et sont actionnées par des cylindres qu'il a également congu et gui ont un peu moins de deux pieds de haut, et devaient etre creusés afin d! obtenir une trés mince épaisseur, la tolérance allouee ne depassant pas 40 milliémes. VOYAGEURS INTREPIDES parM.A Jarry Au début de l'année 1968 »Francpis Belloin, 23 ans, agent des méthodes, et Michel Guyot, 24 ans, pharmicien, vavent a Tours en Indre et Iloire et s "ennuient ; aussi ils décidentn! ayant pas a peice leur service militaire,de partir faire le tour du monde,leur but: faire une enquete sur les sports pra- tiqués dans les différents paysqu' ils traverseront. Francois ayant prépare le voyage depuis assez longtemps. La date du depart se décide rapidement quand Michel se joint 4 lui. Le 5 Aout, 1968, ils partent de Tours, avec coume premiere étape 1'Es- pagne et le Portugal. D'Espagne, ils passent au Maroc, d'ou ils gardent des souvenirs de brochettes de viande a 4 cents, de couscous"réchauffants" de la beauté de Marrakech avec ses char- meurs de serpents, ses jeux de cartes et de lacets mais ils gardent une im- pression d'abandon a Casablanca sous une température de 122°F et ils ont a. core une peur rétrospective a la -pen- sée de leurs promenaaes dans la " Mé— dina". Pour aller en Amérigue du Sud ils trouvent un bateau qui les prend en charge avec leur 20V citroen, en fai- sant escale aux iles Canaries, ou le Paysage est un concerto pour océans et montagnes. 1s accostent a Caracas au Venézuela; la commence vraiment la grande aventure. A Caracas, ily a des "Ranchos",bidonvilles Sud— améri- cains,gui sont accrochés sur les falai- ses et habités par des milliers de mi- sérables; tous les ans, la falaise s! éboule un peu plus, entrainantqemes taudis avec elle et provocant la mort de plusieurs de leurs habitants. A coté de cette misere humaine. effroya— ble, les milliardaires savourent leur puissance dans leurs villas ultra- mo- .dernes avec piscines “et tennis. Pour leur premiére nuit a passer en Améri- que du Sud, ils coucherent dans un jardin public; ils furent reveillés au milieu de la nuit par une demi dou- zaine Gtagents de police,mitraillett es pointées, qui les firent quitter la place pour les "protéger",. (suite page 11, VOYAGEURS....) ‘collaboration,,.......... (suite de la page 1) Cette initiative franco—québécoi- se permettra également aux beneficiai- res des bourses Champlain dameir une meilleure connaissance des réalisations scientifiques dans'les secteurs de pointe de la technologie frangaise. Le jury pour L' attribution des bourses @tait composé des personnes suivantes: MM. Guy Frégault, commis— saire-général a la coopération avec - Ll'extérieur, gouvernement du Quebec; Pierre de Menthon, consul-général de France @ Québec; Napoléon- leblanc, vi- ce-recteur de l'université Laval; Pier- re Langevin, du service de la coopéra- tion avec l'extérieur au ministére de 1'Education; M. Reynault, attaché cul- turel du consulat frangais a Quebec et M. Collet, attaché scientifique du con- sulat Preveane a Montréal. ARMAGIE LTD. Arrivages constants de nouveautés parisiennes!! ETEMENTS HOMMES et FEMME — JUPES— CORSAGES— .- COSTUMES D'HOMMES — — CRAVATES — importation 1128S ROGSON sT. VANCOUVER 5, 6.C. frangaise Tél.: 681-6828 i el