4 - Le Soleil de Colombie, vendredi 17 juillet 1987 pas son nom La Fédération qui réunit toutes les associations francophones des provinces et territoires du Canada continuera a s’appeler la Fédération des Francophones hors Québec. Sur 31 votes, 12 ont refusé de changer de nom, le principal argument étant la notoriété maintenant reconnue de la FFhQ et que les noms proposés pouvaient préter a confusion. Les 18 (1 abstention) en faveur d'une nouvelle appellation avaient a l’apui une réflexion de Mme Solange Chaput-Rolland sur le négatif du terme «hors Québec». Parmi les nouveaux noms proposés, certains avaient été retenus aprés que des questionnaires eussent été envoyés partout dans les provinces: Fédération des communautés francophones canadiennes, Fédération nationale des Franco-ontariens, Fédération canadienne des Francophones et enfin Fédération nationale des Francophones. eee ‘ Autre importante décision prise lors des assises: l’'augmentation de la cotisation annuelle des associations 4 la FFhQ passera a 5 500 $. eee Elections: Yvon Fontaine reste 4 la présidence. La seconde vice-présidence, tenue par Louis Rivest, change de mains aprés le refus de ce dernier de se représenter pour un nouveau mandat. Marie Bourgeois, vice-présidente de la Fédération des Franco-colombiens, est maintenant la vice-présidente de la FFhQ. Quant au poste de trésorier, a la suite de la démission de Robert Stern de Vancouver, il se trouve vacant et il sera rempli lors de la prochaine rencontre des présidents de la Fédération des Francophones hors Québec. Annie Granger : Information La FFhQ ne changera e M. Jean Hubert, ancien journaliste a lEvangéline de Moncton et _ président actuel du Conseil de la Vie francaise en Amérique. e Le Conseil de la langue francaise remettra 4 Yves Duteil, chanteur frangais, l'Ordre des Francophones cet automne. Prix du 3 juillet 1608 Et enfin, le prix du 3 juillet 1608 a été remis par le Conseil de la langue francaise en Amérique au Conseil de la vie francaise en Amérique pour souligner le 50éme anniversaire de sa fondation. Le 3 juillet 1608, Samuel de Champlain entamait la construction de «abitation» qui deviendra plus tard Québec. Annie Granger Décorations et prix a de nombreux francophones hors Québec Plusieurs prix et décorations ont été distribués a des lauréats pour souligner leur dévouement a la cause du francais. Et parmi ces lauréats, de nombreux Francophones hors Québec. Prix Painchaud-Léger C’est la Fédération des Francophones hors Québec qui a ouvert le bal avec la remise de son troisiéme prix Painchaud-Léger 4 la Fondation André Piolat. Fondateur du Soleil de Colombie et décédé le 22 mai dernier, André Piolat avait mis sur pied cette fondation pour récompenser les étudiants de Colombie-Britanni- que ayant les meilleures notes en francais. Nicole Legault, présidente de la fondation, a recu ce prix qui, depuis 1984, honore la contribution de chercheurs, d’analystes ou méme d’acteurs (politiques ou autres) qui aident non seulement a faire connaitre les minorités de langue francaise au Canada (a l’extérieur du Québec) mais qui cherchent également des solutions a l'amélioration de leur sort collectif. La premiére année le prix fut remis 4 Mason Wade, écrivain et historien, et la seconde au Devoir. Le prix a été nommé d’aprés deux Francophones hors Québec, Robert Painchaud et Jules Léger, qui mouraient tragiquement dans un accident d’avion le 23 juin 1978 lors d’une mission pour la Commission canadienne des musées. Le premier, un Franco-manitobain, historien et écrivain, avait eu l'idée d'un centre pouvant conduire a la concertation des chercheurs de l'Ouest. Le second, un Acadien né aux Etats-Unis, écrivain et historien également, professeur a l'Université de Moncton, avait participé 4 de nombreuses commissions scientifiques. L'Ordre des Francophones L’Ordre des Francophones d’Amérique a été remis par le Conseil de la langue francaise a 14 lauréats venant de l'Ouest canadien, de l’Acadie, de l'Ontario, du Québec, des Etats-Unis, de la France et méme de la Grande-Bretagne. Les lauréats canadiens hors Québec sont: e M. Albert Dubé, de Régina, Saskatchewan, ancien journaliste et président de l’Association franco-canadienne culturelle de la Saskatchewan. e M. Gérald Samson de Cornwall en Ontario, coordonnateur de la programmation de la langue francaise au Conseil d’éducation des comtés de Stormont, Dundas et Glengarry. © M. Antoine Richard de |'Tle-du-Prince-Edouard. Ex-président de la Sté de !’Assomption, il est actuellement vice-président de la société nationale des Acadiens et président de la Société Saint- Thomas d’Aquin. : e M. Emery Leblanc, ancien journaliste a l’Evangéline et un des fondateurs de la Sté historique acadienne. 20 ans de journalisme, 20 ans de relations publiques et 20 ans écrivain - comme il se définit lui-méme. Dans les coulisses... Tout le monde sait ce que veulent dire les initiales FFhQ, ou bien ACFO, ou alors APFhQ (Fédération des Francophones hors Québec, Association canadienne francaise de l'Ontario, ou Association de la presse francophone hors Québec), mais quand on a vu sur les panneaux des AFA, des ActF ANE ou SPPF et méme AIFA, ce fut la panique, alors on a sorti ses petits carnets pour découvrir que derriére AFA se cachait l'Assemblée (nationale) des Franco-américains, ActFANE c’était l’Action pour les Franco-américains du Nord-est, le SPPF: le Secrétariat permanent des peuples francophones et enfin l’AIFA regroupe les ainés francophones du monde entier. Qui allait refuser de passer au Point? Lorsque l’équipe de l’émission-phare de Radio-Canada a fait son dossier sur la dixiéme rencontre des Francophones d’Amérique, elle cherchait qui elle allait bien pouvoir interroger; c’est alors que les organisateurs de larencontre ont bien averti les journalistes: les Franco-américains ne se précipiteront pas sur la caméra, n’ayant aucune idée de impact de I’émission. Tout s’est trés bien passé, nos voisins se sont gentiment prétés au jeu. Mais ot étaient les médias franco-américains comme, le Forum-Farog des jeunes du Maine? Il nous a manqué. II était pourtant la lors des rencontres précédentes. Et le Journal francais d’Amérique? II y a bien eu la visite d'un journaliste de France- Amérique, mais il avait quitté Québec avant que tout débute. Le Louisiane était absent, et pour cause, il a fermé. Les dieux étaient avec les Francophones lors de leur dixiéme rencontre puisque pour la derniére journée le soleil est sorti; on attendait Antonine Maillet, et comme elle devait arriver par avion, les organisateurs se sont croisés les doigts pour que la brume et le mauvais temps qui avaient couvert Québec les jours précédents, ne soient pas au rendez-vous ce jour-la. L’avion de la femme de lettres acadienne n’aurait pu atterrir. Il serait impossible de faire la liste de tous les Francophones qui ont fait impression 4 cette rencontre: Roland Pinsonneault, président de l’Association de la presse hors Québec, dont l'intervention sur les jeunes et le francais a été remarquée et applaudie. Christine Pallascio, présidentede la Chambre de commerce franco-colombienne, dont les propos sur le complexe du minoritaire ont fait la manchette du Soleil de Québec. Entendue, la réflexion d’une journaliste de la Presse canadienne aprés son entrevue avec Yvon Fontaine, président de la FFhQ: «Il est bien cet homme-la, c’est quelqu’un!» Me Fontaine a été reconduit a l’unanimité a la téte de la FFhQ et on apprenait qu'il venait de recevoir la chaire de doyen de la faculté de droit de l'université de Moncton; Me Michel Bastarache l’y avait précédé. Le Québec avait ses délégations et maisons un peu partout dans le monde, c’est au tour de l’Ontariodefaire pareil. La Maison de l'Ontario 4 Québec a ouvert il y a quelques mois et elle recevait fin juin tous ses ressortissants: tous les Francophones de !’Ontario réunis en congrés dans la vieille capitale. Une maison installée dans le vieux Québec, prés des portes. Une maison avec plein de prospectus en frangais, mais ot les hebdomadaires francophones brillaient par leur absence. Quelques échos de la 128me assemblée des Francophones hors Québec: de la Colombie-Britannique, il y avait Yves Merzisen qui voit tout le temps son nom écorché, Marie Bourgeois qui est depuis fin juin la vice-présidente de la FFhQ, Emilienne Bohémier qui représentait les femmes franco-colombiennes, et plusieurs anciens comme Catherine Lengyel qui vit 4 Toronto et qui fait du lobbying pour |’Association canadienne des Franco-ontariens, et Fernand Gilbert, le directeur de cet organisme qui représente 500 000 Franco-ontariens. Peu de médias étaient représentés a la dixiéme rencontre des Francophones d’Amérique. Il y a bien eu un journaliste du France-Amérique qui parait de New York mais qui est associé au Figaro, puisqu’il s’appelle France-Amérique-Figaro. Et dans le dernier numéro, le cocorice francais s’est traduit dans toutes les pages, et particuligrement dans la derniére page od on y fait mention du tour du monde en avion accompli par un équipage francais, nulle part on écrit que le quatriéme larron était canadien, de Vancouver en plus. C’était lui qui était responsable de toute la mécanique... c’est quand méme important la mécanique! Un petit noyau qui deviendra grand: le nombre des Franco-colombiens qui sont maintenant installés & Montréal: Nicole Vachon, Marléne Gautier, Yvan Lamontagne que l'on apercoit trés souvent sur I’écran de Télé-Métropole, Luc Jacob, et Jeanne Doré qui vient d’arriver. Je vous tiendrai au courant de ce qui s’y passe. A plus tard! : Annie Granger Les grands sont plus intelligents! (SHS) Dans beaucoup de films, les grands éco- liers sont présentés comme des sportifs pas trop futés alors que les petits sont dépeints comme des étres intelli- gents. C’est pourtant Vinverse qui est vrai, rapporte le psychologue Darrell Wilson, de l’U- niversité Stanford. Des données provenant de 14 000 jeunes Améri- cains 4gés de 6 4 17 ans révélent en effet que les grands présentent un quotient intellectuel plus élevé que les petits. Inutile cependant de vous précipiter chez vo- tre médedin pour obte- nir des hormones de croissance, car la cause de cette différence. se- rait sociale, pas physio- logique. On a en effet réévalué le quotient in- tellectuel de 200 de ces individus quelques an- nées plus tard pour constater que la diffé- rence existait toujours, méme si certains des petits avaient rejoint les grands quant 4 Ia taille. Comment expliquer a- lors l’intelligence pré- coce des_ grands? «Peut-étre les enfants de petite taille sont-ils jugés plus jeunes qu’ils ne le sont en réalité, et = traités un peu comme des bébés», avance Darrell Wilson. Nomination VIA Rail Canada Denis de Belleval M. Lawrence Hanigan, prési- dent du Conseil d’administra- tion, ale plaisir d’annoncer la nomination de M. Denis de Belleval au poste de président- directeur général a compter du ler juillet 1987. Auparavant, M. de Belleval était président-directeur géné- ral de Ports Canada a Ottawa. Il a également occupé divers postes importants au sein du gouvernement du Québec, ow il fut nommé successivement vice-président du Conseil du Trésor, ministre de la Fonction publique et ministre des Transports. VIA Rail Canada est la société d’Etat responsable des services ferroviaires voyageurs d’un océan a l’autre.. SS |