SUITE 4 par R.B. McBride Un de ces jours dont je me souviendrai entr’autres, est celui o0 nous sommes allés ala péche aux cra- bes dans la Lagune d’Es- quimalt. Le Pére Le Sana- vait fabriqué pour chacun de nous, unappareil qui n’était qu’un long baton a- vec une vieille passoire ou un vieux panier 4 frites cloué au bout. D*habitude, nous. er rions dans l’eau chauss’s de longues bottes de caoutchouc et, tout en nous promenant, nous guet- tions le passage d’un crus- tacé que nous essayions d’attraper bien vite en plongeant notre panier, ou passoire, sous son ven- tre. Ce jour-la, le pére décida de louer une bar- que et d’aller un peu plus loin examiner les eaux plus profondes de la lagune. Mgr. Charbonneau refusa de l’accompagner, disant qu’il préférait la méthode habituelle. Melville, aprés avoir jeté un coup d’oeil sur la vétusté de l’embar- cation déclara qu’il pré- férait tenir compagnie 4a Monseigneur. I] ne restait plus que Joyce, une jeune infirmiére qui venait sou- vent avec nous dans nos excursions. Avec appreé- hension, nous avons pris place dans la barque, ra- mant chacune atour de ro- le. L’entreprise se révéla peu ordinaire, car lorsqué l’un de nous apercevait un crabe, nous jetions si vite notre panier al’eau pour l’attraper de justesse que le voisin ou la voisine re- cevait un bon coup de ba- ton dans les cdtes, ou quel- que part dans son anato- mie. Je ne sais comment l’accident se produisit car c’était mon tour de ramer AIR CANADA Suite de la p. 1 vant le Congrés des Pro- fesseurs de langues mo- dernes 4 l’Université de 12GB.” Au cours des derniéres semaines, le Service en vol s’est rendu a Courtney sur l’Ile de Vancouver et envi- sage maintenant diverses rencontres dans les écoles de Kelowna etde Penticton dans la vallée d’Okanagan, & quelque 300 milles a 1l’in- térieur de 1a province. Diane est particuliére- ment enchantée de laréac- tion des éléves et des en- seignants devant ce genre d’échanges. ‘*Les gens que nous ren- controns semblent réelle- ment apprécier nos ef- forts et les parents réa- gissent favorablement lorsque leurs enfants ra- content ce qu’ils ont rete- nu de nos entretiens’’. - tel que je l’ai connu Mgr Charbonneau prenant un repas avec quelques amis. On se réunissait A l’occasion 4 l’arri¢ére de la mai- son du Pére Le Sann. et 4 celui de Joyce et du Pére de surveiller les eaux sombres et de lancer leur panier. La barquene chavira pas complétement, heureusement, car je ne Sais pas nager, mais le Pére Le San fut belet bien jeté au milieu de la lagu- ne, le fond de sa culotte accroché au panier de la garde-malade. Alertés par nos cris, Mgr. Charbonneau et Melville se précipite- rent et l’on retira le Pére de l’eau, ce qui ne fut pas une petite opération vu son embonpoint. Il vasans dire que la partie de pé- che fut écourtée car les 3 hommes étaient mouillés de la téte aux pieds et nous sommes allés _finir cette mémorable journée devant un bon feu de bois et un bon vin chaud rue Collinson. Le soir, au dfner, comme Joyce et moi racontions, a- vec force gestes et explica- tions le fameux épisode, - Monseigneur, alors sdr que son grandami était sorti indemne del’aventu- re, fit entendre son beau rire franc et sonore et le brave Pére Le San fut une fois de plus tout heureux d’avoir, méme Aases_ dé- pens, amusé cetétre qu’il aimait tant et dont le bon- heur lui était si cher. Un changement dere UN REPORTER interviewe une centenaire : ‘ — Pensez-vous, lui demande-t-il, que la jeune génération est en train de marcher sur la voie de la perdition ? — Oui, répond la centenaire. Et je peux méme vous dire que je pense cela depuis au moins 70 ans. — Point de Vue DISPLAY UNIT . Définition: ‘‘Tablette, coffret, carton découpé et déco- ré, servant aux commercants 4 exposer les specimens de leurs marchandises’’. (Larousse, au mot présentoir)- Traduction: PRESENTOIR - SOUMETTRE QUE Au sens de SOUTENIR, ALLEGUER, EMETTRE L’O?Pi- NION QUE, soumettre est un anglicisme. (FAUTE) Je SOUMETS que le gouvernemen*: a eu tort de s’im*1iscer dans cette affaire. (CORRECT) A MON AVIS, le gouvernement a eu tort de s’immiscer dans cette affaire. STOCK-CAR RACES Définition: ‘*Course d’automobiles ot les _ participants se servent de voitures ordinaires a la place de voitu- res de courses spéciales’’. (Grand dictionnaire d’amé- ricanismes, Etienne & Simon Deak, 4é. Ed., Edition du Dauphin, Paris, 1955). Traduction: COURSES D*AUTOS-SERIE WHEEL (SPROCKET) V. SPROCKET TRAILER HITCH Définition: Dispositif de raccord d’une remorque ou d’une semi-remorqie au vehicule remorqueur. Traductions: 1 - Pour la remorque: CROCHET D’AT- TELAGE Connaissez-vous le Canada ? La construction de ce monument historique commenga en 1847 et il est situé dans la capitale canadienne de la province la plus récente. Qu’est-ce que c’est. - *6F6] US BpeueD Np dduTAOId VWIO] PT IAAP PANAEN-aATay *INAWSUOS In} uoTIeTapesjuoy e] op atqnewwit,, puenb JuewauraANOy np 9891S 9] IWTASP I] *aToeTs un onbsoad juepuad saneN-ortay ap o1nie[st3a7] eT vosats no ‘jeIUuoTOD sTqnsuwy,] 189,90 *aSNOd au iv Les améliorations ala politique de concurrence au Canada visent a assurer plus de vérité en publicité, ; des garanties claires, bien définies et des pratiques de vente honnétes qui protégent a la fois homme d’affaires et le consommateur. Consommation et Corporations Andre Quellet, ministre. Consumer and Corporate Affairs André Ouellet. Minister Notre objectif est un marché juste pour tous. Pour obtenir gratuitement de l’information surla politique de concurrence au Canada et ce qu’elle vous apporte, écrivez a: C.P. 99, Ottawa, K1N 8P9.