L’lle du docteur Moreau PAR CHRISTELLE ARTU Amateurs de «thriller science fic- tion», vous serezenthou- siasmés de pénétrer sur I’fle du docteur Moreau, qui ressem- ble, au premier abord, a un paradis tropical. Ledocteur Moreau, généticien prix Nobel, (interprété par Marlon Brando), aidé de son assistant Montgomery (Val Kilmer), ont élu domicile dans cette fle du Pacifique, pour tenter de mettre au point, a tra- vers des développements génétiques sur les animaux, une race supérieure d’étres humains. C’est I’arrivée d’un naufragé sur cette ile (David Thewlis), qui nous permet de nous’ enfoncer progressivement dans cette jungle qui Le directeur John Frankenheimer pendant le tournage de «The Island Of Dr. Moreau» Anoteraussi les effets spéciaux et maquillages remarquables. A découvrir donc ce film de John Frankenheimer (French Connection If) quisortsurles écrans le 23 Aoait.O recéle un terrible secret. La question des recherches génétiques est ici 4 son apogée etsouléve le problémedes futursdéveloppements del’ humanité. Le succés du «Made in Provence» PAR CORINNE TONARELLI Vhuiled’olivedes Baux-de-Provence, le tissu provencal de Tarascon, les sa- vons et la bouillabaisse de Marseille, le miel etla lavandede Digne, la verrerie de Biot, le saucisson d’Arles, la «tropézienne», patisserie de Saint- Tropez, les berlingots (bonbons aux fruits) de Carpentras, les pipes en bruyé- re de Cogolin. La renommee et lesuccés des «produits-ambassadeurs» des vil- les et villages de Provence dépassent largement Jes frontiéres de la France. Au-dela des produits typiques, le com- merce et |’artisanat occupent une place économique importante avec 95 000 Un oeuvre multiple PAR JEAN-LUC ARNAUD Aprés un récit autobiographique encore empreint de réalisme, ou elle évoque sonenfanceet sonado- lescence passées en Indochine (Un barrage contre le Pacifique, 1950). Marguerite Duras s’oriente vers des oeuvres enapparencestatiques, oules personnages tententd’ échap- per a la solitude pour donner un sens 4 leur vie par |’amourabsolu (le Ravissement de Lol. V. Stein, 1964; Le vice-consul, 1966), le crime ou. folie (moderato contabile, 1958; l’Amante anglai- se, 1967). Incapables de vraiment commu- niquer, ses héroines vivent «savs savoir pourquoi», mais attendent que «quelque chose sorte du mon- de et vienne a (elles)». Des dialo- gues d’une apparente inanité tra- duisent cette attente pathétique (L’Aprés-midi de Monsieur Andesmas, 1962), suggérent «ces situations ambigués et inextrica- bles» (Détruire, dit-elle, 1969) ou évoquent des personnages atteints «d’une faiblesse essentielle et mor- telle» (La maladie de la mort, 1983). Avecl’Amant(1984) et l’Amant dela Chine du Nord (1991), l’écri- vain revient a |’ Indochine des an- nées 30, pour dire aussi bien le paroxysme dela jouissance, la dou- leurdela mort que le désir toujours recommencé d’écrire. Yann Andréa Steiner (1992) est consa- cré 4 son dernieramant et compa- gnon, un jeune homme qui parta- gea les dix derniéres années de sa vie. En tout, sonoeuvre rassemble une quarantaine de romans, une dizaine de piéces de théatre et de films écrits et (ou) réalisés (dont India Song.1975). (Label France No.24)O entreprises et 13,5% de la population active locale (contre 10,4% au niveau national). Les clients? L’Amérique du Nord, le Japon ou 1’Europe du Nord.