Le Moustique Volume 4 - 4°" édition Avril 2001 Un Savoyard en Colombie- Britannique tes Bajard. au milieu du dix-neuviéme siacle. (uiteety avaient été bien trop accommodants. Le pére Lejeune (Un lac, aux sources du il est trop tard, maintenant. (Scottie a laissé Guichon creek, porte son nom, et nous y le souvenir d’un chef agressif, qui fermait les avions campé lors de la traversée du Canada routes a la circulation pour faire avancerla__ par la famille lors de notre arrivée), pére Oblat, question des terres autochtones). Gordon _ était aussi un linguiste accompli. !I parlait Antoine, chef des Coldwater, prés de Merrit, couramment sept langues autochtones. Il se a une position analogue. Il est plus nuancé, déplagait a pied ou en raquettes, selon le plus diplomate, mais reconnait que les moment, arme de son évangile et de bagages autochtones de la région ont accepté les rudimentaires. || était le bienvenu dans les nouveaux venus bien trop facilement. Mais villages, car il parlait la langue et comprenait d’aprés lui, il y avait une raison majeure a les gens. |l émanait de lui une grande autorité cela. Les Européens arrivaient avec des morale, et les gens |’écoutaient. Les outils bien supérieurs a ceux que les Okanagan du bord du lac Douglas et du lac autochtones avaient eus jusque Ia : Nicola en particulier, étaient catholiques couteaux et grattoirs en acier, aiguilles avec pratiquants bien avant l’arrivée des futurs chas en acier, fils, pelotes de laine, tissus, | ranchers. couvertures, hamecons, harpons, filets et fusils, et dans un domaine plus simple, A ceci s’ajoute le fait que depuis la fin assiettes, bassines, etc.: cecisans parler du XVIII° siécle, les autochtones de la région des habits et d’une conception de l’habitat étaient en contact avec les facteurs et autres bien plus confortable que celle qu’ils avaient agents de la Compagnie de la Baie d’Hudson connu. Les hommes pouvaient toujours ou de la Pacific Fur Company. Ils avaient parler de se battre : les femmes ne voulaient trouvé un certain avantage a chasser pas en entendre parler. Alors, voila... intensément le castor et la martre pour la Compagnie, et avaient pris l’habitude de Lottie Lindsley fut encore plus claire. s’approvisionner aux magasins de la De toute maniére, quand les Européens et Compagnie 4 Kamloops ou prés de Okanagan assimilés commencérent a s'intéresser ala Mission. D’aprés Nina G. Woolliams, (voir son vallée pour y élever des vaches, les livre Cattle Ranch, Dougkas & Mcintyre, autochtones étaient déja chrétiens depuis |= Vancouver, 1979) les Okanagan s’étaient longtemps. L’ordre catholique des Oblats, @tablis en estivage sur les bords du lac établi 4 Mission, prés de emplacement Komenatkg (lac des sources-de-la-riviére), actuel de Kelowna rayonnait depuis prés du lac Toxoxoitcen (maintenant le lac plusieurs décennies sur les environs, avec lé sous le nom de Chapperon). lls descendaient bénédiction de la Compagnie de la Baie jusqu’au lac Spahonin (maintenant le lac d’Hudson. Un pére en particulier a laissé Douglas). lls hivernaient sur les bords du lac une impression durable. Page 7