4, TELE-SOLEIL. Vendredi 15 Avril 1977 Musique—Immigration —Bénévolat—Sexologie L’émission en reprise cette semaine a Femme d’aujourd’hui, le samedi 16 avril a 14 heures, sera consacrée au_ reportage réalisé au Camp musical de La- naudiére, dans la région de Jo- liette, ot l'on dispense des cours de musique a des enfants de 9 a 16 ans. Nous y rencon- trerons: M. et Mme Quintal, couple de cuisiniers; le fonda- teur du camp, le pére Fernand Lindsay; Angéle. Dubeau, étu- diante en violon; les profes- seurs Héléne Gagné, violoncel- liste; Jean Angers, violoniste et membre de |'Orchestre sympho- nique de Québec; Luiz Grinhauz, violon solo de |'Orchestre sym- phonique de Montréal; Thérése Sévigny, mezzo-soprano; Franci- ne Chabot, pianiste; Lorraine Desmarais, altiste, et Raymond Dessaint, chef d’orchestre. Re- cherche et entrevues: Ginette Bellavance; anim.: Louise Ar- cand; réal.: Claude Routhier. A Femme d’aujourd’hui, le lun- di 18 avril: un reportage sur le CIRI ou Centre d'information et de recherche pour |'immigrant. On discutera notamment des. services que rend le CIR] aux immigrants a leur arrivée ainsi qu’au cours des premiéres an- nées vécues au Québec. Recher- che et entrevues: Nicole Rain- ville. Le deuxiéme sujet portera sur les habitudes alimentaires des Canadiens. Il y sera notamment question de l'alimentation des femmes enceintes et des petits Shere Hite enfants. Recherche et. entre- vues: Minou Petrowski. En conclusion, il sera ques- tion des garderies. On répon- dra alors aux questions suivan- tes: Y a-t-il amélioration dans ce domaine? Les CLSC peuvent- ils venir en aide aux méres? Animatrice:. Aline Desjardins; réal.: Fernand Ippersiel. A l'occasion de la Semaine du bénévolat, Femme d’aujour- d’hui du mercredi 20 avril a in- vité Mme Betty Russell, prési- dente des Centres de bénévo- lat du Québec. Recherche et en- Colette Sous la rubrique «Point de vue», Suzanne Martel, auteur de li- vres pour enfants, donnera son opinion sur la culpabilité a 1'é- gard de son enfant d'une fem- me qui travaille a |’extérieur du trevue: Beauchamp. foyer. Animatrice: Louise Ar- cand; réal.: Claude Routhier. Le jeudi 21 avril, rencontre a- vec Yvette Roudy, auteur du livre la Femme en marge, qu’Aline Desjardins a interviewée a Pa- ris. Membre du comité direc- teur du Parti socialiste en Fran- ce, Yvette Roudy est aussi res- ponsable nationale des stages EN VEDETTE : Guy Trépanier Exceptionnellement cette se- maine, |’émission Vedettes en direct sera diffusée le jeudi au lieu du mardi; le jeudi 21 avril donc, a 19 h 30 s'il y a du hoc- key, ou a 22 heures, aprés les Grands Films et Terre et mois- sons, s'il n'y a pas de hockey. L'artiste invité sera le jeune chanteur populaire Guy Trépa- nier. Connu depuis un peu plus de trois ans, Guy Trépanier a déja fait’ sa marque dans le monde du spectacle québébois. Il y a quelque temps, le critique Mar-. celle Trépanier écrivait, 4 propos de son homonyme: «Le specta- cle de Guy Trépanier est bien préparé et on sent que chacun des musiciens a sa place dans l'ensemble. Aucun d'eux ne cherche & empiéter sur l'autre. Leurs fonctions sont différentes et tous laissent transparaitre un profond respect pour les au- tres membres du groupe et pour la musique elle-méme. Cet é- gard mutuel, ils le partagent avec Guy Trépanier pour qui la nature humaine compte énor- mément. On le percoit dans ses chansons quand il parle des vieux, de son époque ou de son amour ‘pour le public. Avec beaucoup de douceur, Guy Tré- panier décrit ce qui le révolte, sans jamais déchirer personne. Guy Trépanier n’écrit que des chansons d'amour et c’est tant _ ~ mieux pour le Québec et fa mu- sique d'ici. La sienne est origi- nale et ses interprétations sont d'ailleurs trés différentes, et sans 6tre tout a fait engagé, — il fait sa part pour changer le temps avant qu'il ne nous chan- ge en dedans.» Guy Trépanier fait partie de cette reléve des jeunes chan- teurs québécois dont la criti- que attend beaucoup. || semble que la carriére de Guy est as- -melin, violoncelle; surée car s'il est trés populai- re ici, il est déja aussi trés ai- mé en France. Il s'est produit pendant plus de trois mois a L'Echelle de Jacob, a Paris ou il a obtenu un éclatant succés. Par ailleurs, les téléspectateurs francais ont pu l’applaudir quand on a projeté un Vedettes en di- rect enregistré en 1974, : Le 21. avril, Guy Trépanier chantera C’était au temps, Pour un gars heureux, Aimons-nous d’abord et Dis-moi donc. Il sera accompagné de ses musiciens Roger Larocque, batterie; Jac- ques Roy, basse; Claude Ha- Pierre Dai- gneault, saxophone, et Marc Bé- langer, violon. C'est une réalisation de Jean- Jacques Sheitoyan. © Le Monde en liberté propose, le dimanche 17 avril a 16 h 30, un court métrage intitulé /a Cote de la Colombie-Britannique. Con- sidérée comme le plus grand ha- vre de gibier aquatique, la céte de la Colombie-Britannique foi- sonne de plantes et d’animaux comme on n’en voit nulle part ailleurs, ce qui en fait un des _ paradis du tourisme du monde. © Le lundi 18 avril a 17 heures, — la Vie secréte des animaux pré- sente un documentaire intitulé Aprés la baleine. La population baleiniére des océans diminue d'année en année et les spécia- listes en écologie s'inquiétent. En effet, les 500,000 baleines qui hantaient les océans jadis contribuaient puissamment a |’é- quilibre de |’économie. du planc- ton dans la mer. Si on supprime les baleines, on compromet dan- gereusement. la réserve d’oxy- géne dont dépend la vie de homme comme celle des grands cétacés. : _ et l'auto-suffisance de de formation et l'une des anima- trices du Club Femme 2,000. Au cours de |'entrevue, elle fait une analyse lucide et documen- tée de la condition de la femme d’aujourd’hui et le point sur le mouvement féministe et propo- se une perspective de lutte sur deux fronts qui relient le combat des femmes au combat général contre |'inégalité. Réal.: Fernand Choquette. Le vendredi 22 avril, Femme d’aujourd’hui sera consacrée a la deuxiéme -émission d'une sé- rie de quatre sur la sexologie. Le docteur Janine Smirgel, psychanalyste et auteur de /a Sexualité féminine, rappellera les grandes lignes de la pen- sée de Freud. Selon |'auteur, il semble que dans |'inconscient des hommes aussi bien que des femmes, on retrouve une cer- taine image de la mére toute puissante. Recherche: Nicole Gilbert-Champagne; — entrevue: Aline Desjardins. Au Congrés international de sexologie, France L’'Abbé-a inter- viewé le docteur Conrad Van de Boas, professeur aux univer- sités d’Amsterdam- et de Ley- den, sur les dix fonctionnements orgasmiques iatrogéniques de la femme. Le docteur Van de Boas s'est dissocié (le pre- mier, dit-il). du freudisme or- thodoxe, du fait qu’il a reconnu le clitoris comme lieu originaire et premier de l'orgasme de la femme en permanence. ll sera également question de l'explosif rapport Hite sur la sexualité féminine: 63 questions les plus intimes et les plus poussées sur la vie sexuelle des femmes. Les questionnaires ont été distribués dans 49 Etats des Etats-Unis, 4 des femmes de 14 a 78 ans et de tous les mi- lieux. Louise Arcand interviewe- ra en studio trois femmes qui ont lu le rapport Hite. Recherche: France L'Abbé; réalisation: Mo- ’ nique Renaud. Terres et moissons Du paléolithique au XIXe sié- cle, les famines, dont on parle peu, ont fait partie intégrante de l'histoire de I'humanité. Ce n'est qu’au XXe siécle, en effet, qu'une partie de l'Europe occi- dentale et de l’Amérique du Nord se libére de cette calami- té. Et c'est justement de |’éter- nelle faim du monde qu’il sera question au cours de la deuxié- me émission de la série Terre et moissons, qui sera présentée a la télévision. de Radio-Canada. le jeudi 21 avril 4 21 h 30. Il est toutefois 4 noter qu’en cas de diffusion du hockey, cette émis- sion passerait le samedi 23 avril a 22 heures. ; Vivante illustration de |'hom- me a la recherche de son ali- mentation, ce documentaire rap- pellera les grandes famines de histoire. Le Moyen Age, par exemple, vit une minorité de nobles se tuer & trop manger tandis que la masse, tout au- tour, subissait des disettes en- démiques. En 1870, dans les seules’ villes indiennes de Bom- bay, Madras et Mysore, plus de cinq millions de personnes mouraient de faim. Et que dire des plaies d'Egypte, des fami- nes de Chine. dont une seule fit dix millions de morts? Ces disettes chroniques qui sont aussi reliées a |’histoire de l'agriculture (cueillette, agri- culture archaique, mécanisation, fertilisation, etc.) ne sont mal- heureusement pas que des sou- venirs du passé. Rappelons-nous les récentes famines du Sahel (100,000 victimes), de I’Ethiopie, du Bengla-Desh. Dans ces cas, qui nous touchent de pres, il “ne faut pas s'‘abstenir de dire que la compassion de |'Occident se manifesta avec beaucoup de retard... Au début des années 70, le monde se laissa aller a un cer- tain optimisme, encouragé qu'il était par les abondantes réser- ves alimentaires de |'Amérique l'Inde qui venait de réussir sa Révo- lution verte. Mais, en 1972, c'est la crise! Mauvaises récoltes en Russie et en Inde et achat mas- sif de blé par l'URSS. Dispari- tion des réserves. L’humanité apprend a ses dépens que la découverte de certains secrets agricoles est insuffisante pour remplir @ jamais les greniers du monde. On estime qu'il y a actuelle- ment entre 400 millions et un milliard 500 millions de person- nes a travers les cing continents: qui sont mal nourries. Gustave Larocque Textes et commentaires: Gus- tave Larocque. Caméraman: Uwe Koneman. Narrateur: Yvon Leblanc. Réalisateur: Jean-Guy Landry. -< © A l'affiche de Cinéastes de la faune, le lundi 18 avril a 19 h 30, /a Faune de nos Prairies. Les provinces de |’Ouest sont inon- dées de soleil durant une bonne partie de l'année et toutes sor- tes d'espéces d’animaux y ont trouvé refuge. © Le dimanche 17 avril a 13 heures, la série D’hier 4 demain présente un documentaire inti- tulé /a Diaspora chinoise. On dé- signe ordinairement par le ter- me «diaspora» la dispersion des Juifs hors de Palestine. Par ex- tension, on peut parler de «dias- pora» dans le cas des grands peuples comme la Chine d’au- jourd’hui, peuplée par des mil- liers de gens dont la religion, la culture, les moeurs sont tota- lement différentes d'une région. a l'autre, méme le long des ri- ves de la mer de Chine.