! par Jean RIOU Est—ce une partie d’échec ou bien de dames? A moins que cela soit une partie de boules avec la presse marquant les points! Personnellement je »penche pour une partie de boules jouée entre 1l’Association des entrepreneurs et: les syndicats de la construction, Dans un sens la situation est amusante et passionnante a sui— vre peut—@tre moins, je le con— cede, que de suivre la finale de hockey de la coupe Stanley, Ne— anmoins tout y est fou presque): les joueurs sont 1a, les quilles de différentes couleurs et les marqueurs de points. La seule chose qui manque 4 la partie c’est un arbitre, Mais au fond‘ C’est un arbitre., Mais au fond, a—t—on besoin d’un arbitre pour une partie de boules? Depuis, deja, un anquel’on parle de cette partie de boules, Tout le monde savait que l’affaire serait les syndicats avaientprésenté 1’é- quipe la plus forte et ils avaient réussi 4 gagner toutes les coupes 4 chacune des rencontres, Aussi ce ne fut pas une gran— de surprise de voir les entre— preneurs, aprés maints débats former enfin une association pour les représenter dignement. Les deux adversaire se ren— contrerent de temps en temps durant les deux ott trois derni— ers mois parlant surtout de cho— ses superficielles et ces reu— nions permirent surtout aux ad— versaires de se mesurer et de s’intimider, Ce calme relatif fit penser, aux non—initiés, que peut—étre la partie n’aurait pas lieu et beaucoup deja commengait a porter leurs attentions sur d’au— tres parties en cour tel que dans ]’industrie des remorqueurs par exemple, HH le monde du travail Et c’est ainsi que, soudaine— ment le CLR (l’association des entrepreneurs) lanca sa premi— ere boule. Ce fit un lancé sec et dur et la boule renversa sept quilles, LeCLR seredressa fie— rement avec un grand sourire et, se retournant vers son adversai— re (les syndicats), annonga sa victoire; ‘Sept quilles? (les ou— vriers représentés par sept syn— dicats) d’abattu nous gagnons!, Mais cette declaration fut regu par un grand éclat de rire, De— vant cette hilarité, le visage du CLR. s’assombrit immédiatement, *Regarde—donc lui dit son ad— versaire ( les syndicats) Et du doigt, il indiqua des quilles restées debout. ‘Vous @tes loin d’avoir gagné’et sur ces mots les syndicats lancérent leurs boules dans leurs propres allée, Viam! des quilles tombérent (en l’?occurence des petits entrepre— neurs indépendants) mais ce lancé n’amena qu’un sourire sardonique du CLR, Avec ce début prometteur la partie continue, Beaucoup de quilles restes debout et les lan— ces se font plus fréquents, Mais le jeu semble changer aprés les premiers lancés . Apres les premiéres ‘boules de lock out’ lancées par le CLR ce qui a pour effet de dépriver les syndicats de quilles 4 jouer Il devient evident que les syndi— cats vont changer leur jeuetsans attendre les ’boules de lock out? du CLR, ils vont maintenant se servir de leurs propres boules du type greéve. Si ce changement de jeudevient une réalité c’est toute la partie qui va changer et devenir plus difficile 4 suivre.. Cette difficulté viendra que nous aurons des quilles de toutes les couleurs dans les deux camps. Nous aurons des quilles en failli— 11, Le Soleil de Vancouver, 8 mai 1970 PETITES ANNONCES TARIFS: 25¢ la ligne MINIMUM: $1.00 tes, des quilles lock—out, des = ae quilles en gréves et bien sur CARTES D'AFFAIRES ENCADRES $5.00 il faudra compter les quilles 7 é venues en dehors de l’industrie COURS de la construction et dont le nom— bre augmentera, victimes de la Partie en cour, Devant cette grandissante di— diversité de quilles, il est évident que la presse ne suffira plus 4& marquer les points, Trés bien— tdt la necessité d’un arbitre se fera sentir et il est A espeérer que les deux adversaires s’en aperceyront au plus tdt, tout oc— cupés qu’ils sont & jouer leur partie de boules, Les quilles? Oui, j’en ai ren— contrés quelques unes. Com— Renault 16 nodSle 1979, a v dre, ment? Les quilles parlent.! x depart Prix a débattre, Voyez—vous ces quilles ont en . te A _ 7 majorité, des ‘ femmes—quilles adre HLPAVICG « a la maison avee des enfants quilles & nourrir ’ et si elles avaient été prévenues de la par— tie qui se jouerait cette année, il semble que la plupart d’en— tre elles, ne sachent pas exac— tement l’enjeu de la partie, Stils ont été touchés par un lock—out ou par une gréve, ils savent tous que c’est dans lareé— gle du jeu. Mais qu’en vous leurs parlez de l’enjeu en cause ou les raisons de la partie, les avis different. On ne sait pas trop’, on vous a rien dit ou tout dit’, On attend de savoir tout et en attendants, ENSEIGNEMANT TRADUCTIONS QUALITS CONVERSA ECOLE de LANGUES 1003, Prix raisoni Ave, hie st jak iil Leme DIVERS CHANG SOIGNEES nae is ’ jO=— HOR EX acceple RAPPORT D'IMiOL provincial (Quebec et Federal) rempli chez GASTON Téléphonez au 685-0657 .D- 7652 Homer Plus besoin d'attendre votre bourse. ent -Avangons argent comptant rem— d'aprés votre surpaiement at impot . A VENDRE on se laisse jouer au gré de ceux Particulier vends son importante qui savent (savent—ils?), Aussi collection de timbres: France; j’ai i . . . a Ue Sumeais “au. eile! ah Colonies francaises; Algerie; manque de communication. Maroc; Tunisiens; Maroc; Monaco; Pourquoi n’aveZ—vous pas speé— Bans: Vatican. cifiés les raisons de cette par— oite 101:Le Soleil de Vancouver tie 42 moins que ayez peur que des explications risqueraient de gacher votre rencontre aux effets désastreux? Enfin, on parle VANCOUVER: C’est vrai, le gouvernement fédéral sait parler francais. Le Soleil voyage; Le Soleil a des ennuis d’impdts. Ayant be— soin de renseignements la—des— sus, Le Soleil s’est donc rendu rue Georgia les demander a ces messieurs d *Ottawa. Le Bureau des Passeports du Ministére des affaires extérieu— res se trouve aurez—de—chaus— sée d’un batiment neuf. Les locaux sont modernes et agréa— bles. I] n’y a pas un de ces vieux comptoirs peu confortables; il y a une série de petits com— il y a une série de petits comp— toirs a une personne, la hau— teur bien étudiée pour la clien— tele. Le Soleil s’est adressé a un vieux monsieur a la barbe florissante mais a l’oeil béné— vole. Le Soleil; Parlez—vous frangais Le vieux monsieur (en anglais mais tres lentement et claire— ment); Non, monsieur, je regret— te. Mais j e vous trouve quel— qu’un, Un moment, s’il—vous— plait. Il a fait signe et une gentille jeune fille est apparue. Elle est problablement francophone, mais elle n’a pas l’air dele par— ‘ler souvent. Elle tatonne d’a— bord, cherchant ses mots, et les trouvants dans le doux accent de l’Acadie, Ses explications sont précises, détaillées, El— le se donne beaucoup de peine nous ressortons pleinement sa— tisfait. Maintenant, quoi faire? Ah, oui ces impodts! I] faut bien y pas— ser, tot ou tard, Alors nous tra— versons courageusement la rue Georgia et pénétrons les jambes fiéchissantes,- le grand édifice du gouvernement fédéral. Quel— le dif érence! Les panneaux, les affiches, au Bureau des Passe— ports, étaient bilingues. Ici seul l’anglais a droit de cite. Le So— leil choisit au hasard une porte marquée ‘Inquiries’ . Crest vi- ‘eux c’est poussiéreux, des me—" francais. gots trainent sur le vieux par— DUCteece Le Soleil attend a un long comp— toir jusqu’a l’arrivé d’un jeune homme en bras de chemise (jau— ne!). Le Soleil; Vous parlez francais Le jeune homme (en anglais, trés Le Soleil; Nous n’avons pas vou— lu vous déranger, nous parlons anglais. Le monsieur distingué; Vous @— tes francophone, nous sommes le gouvernement canadien, Mainte— nant, vous avez le droit. 1 les MOTS CROISES Bes TAS OL 7 8 ae ivi bide 2 vite); Parlez—vous anglais?. Le Soleil (mentant pour la cau— se de sieur. en plus vite); Eh bien, écoutez, ici on parle toutes les langues, Attendez une minute, vous? pour yous aider. Voyons un peu, francais ecceo VOIIA. vous. Cinq minutes plus tard, arrive un monsieur distingue. Le monsieur distingue: Bonjour, la francophonie ); Non mon— Le jeune homme (de plus voulez— Je ferai venir quelqu“un | | | Asseyez— Le mot de la fin Monsieur de étourdi qu’il était brave, recut une balle dans la téte au cours d'une bataille sans merci. Il eut juste le temps de murmu- rer: “Je savais bien que j'avais besoin de plomb; 1a, la dose est un peu forte’’. c'est le cas de le dire, sur le Lilliers, aussi Et il mourut, : eee ssc toaet: champ. monsieur, en quoi puis—je vous aider? Je ferai venir votre fi— HORIZONTAL liére. 1 — Maniére d’accentuer, . 2 — Préparée par la cuisson, — Qui est dans un état ferme,solide, SOLUTION DU M 3 — Unité de travail mécanique, — Etoilede cinéma, — Lettres de cent, 4 — Prix fixé par l’usage. — Qui a tel age, vieille. — Id Est. 5 — Enléve. — En les, — Années, 6 — Nég. — Parcourues des yeux, — Animal tétu,pl, 7 — Cave,lettres mélangées, — Eclat de voix. 8 — Pron, pers. — Du verbe étaler. -- Sognifiant huit, 9 — Deux consonnes, — Lieu ot: s’établit une formation militaire pour stationner. — Voyelles jumelles, 10— Honteux,confus, — Abréy. de accumulateur, 11— Presse de remords. — Cor qui pousse au sommet de la téte du cerf,pl, 12— Qui peut @tre électrisé, VERTICAL 1 — Qui concerne 1’acétonémie, 2 — Qui apour but la guérisond’une maladie dé Hull, 3 — Poison administré 4 Socrate, 4 — Conj. — Médecin francais,ne z laree, — Se suivent dans faut,imperfection grave, 81—1826)}, iresse. — Venus au monde, — Sans vé Faire sortir d’un endr — oa 12— Qui manque des