te .Vol.12 No37 Le projet Ryan: LE MINI- QUOTIDIEN DE LANGUE FRANCAISE ‘DE LA COLOMBIE: BRITANNIQUE Vendredi 18 janvier 1986. ‘ RRL RE IIE LIC Os a EE POE OEE LLG OIE I Une volonté de changement au Québec suscite de nombreuses réactions, Intéressant, original, raisonnable... quels qualificatifs n’a-t-on pas utilisés pour présenter le projet Ryan: une nouvelle fédération canadienne. | Le document du numéro un du parti libéral L’originalité du projet Ryan réside dansle fait qu'il intéresse toutes les provin- ces du Canada. Il constitue, en quelque sorte, la réponse au Livre Blane de René Levesque, la réponse du berger a la bergére. Contre la souveraineté-as- sociation d'un Québec indé- pendant dans un marché > commun avec le Canada, ga Claude Ryan propose, lui, une refonte du systéme constitutionnel ou les pou- provi es sera ien tenes gs ae statut particulier au Dans l'actualité Les chefs des trois grands partis fédéraux se sont mon- trés d’accord sur la néces- sité d’imposer des sanctions _sévéres a 1’U.R.S.S., a la suite de son intervention militaire en Afghanistan. eeee: Le refus de Pierre Elliott Trudeau de participer a un “Ce qui est remarqua- ble, en Amérique du Nord, c’est que l’on ne juge pas un homme sur son titre ou sur sa fonc- tion mais sur ses résul-, fj tats.” : Cette petite phrase de _Mr Joannidés témoigne du style nord-américain. “Ceci demande en quel-. ‘que sorte - poursuit le Mr Joannides ACCOr- , Québec. L’autre point fort du pro- jet Ryan: le Conseil Fédéral - Celui-ci remplacerait le Sénat, chaque province y serait représentée en fonc- tion de sa population; Le Québec et l'Ontario auraient ainsi, chacun, 25% des voix. Quelles seraient les attri- butions de ce Conseil Fédé- ral? pn fait, il n’aurait qu’un pouvoir de véto sur les ~ décisions fédérales. Tout ce que l’on peut affirmer maintenant, c'est que Claude Ryan a percu, dans la population canadien- .. kin pa: ere Du 4 surtout dans le monde de la presse qui, a défaut d’avoir réservé un accueil positif au projet toute particuliére. C'est aussi ce que recon- naissait, la semaine derniére Joe Clark, soulignant d’ail- leurs que “Le temps était venu de mettre fin au statu- quo constitutionnel.” A noter, en outre, dans ce projet Ryan, c’est qu’a aucun moment il ne fait référence aux Québécois en tant que peuple; il est question du “cearactére particulier” du Québec mais considéré dans un ensemble canadien. i. Les Canadiens-francais du bec sur la réforr fédération canadienne. ‘Ryan, I’a du moins examiné avec une attention Québec se contenteront-ils de cette désignation? Rien n’est moins sfir. De toute fagon, avant de débattre sur ce nouveau dossier qui constitue un document a prendre en compte lors du référendum du printemps prochain, il faudra se rendre aux urnes le 18 février, pour les élec- tions fédérales. Alors, les données ne seront peut-étre plus les mémes! stitutionnelle, une nouvelle débat télévisé des chefs de partis — qui aurait été une réédition de celui du prin- temps dernier, a provoqué l'indignation de MM. Ed Broadbent et Joe Clark; ce dernier de déclarer qu’un chef de parti ne pouvait pas posséder toutes les répon- ses, mais qu'il se devait de faire face aux questions. directeur de ]’Alliance Frangaise - une remise en cause de soi-méme et cela permet surtout de ne pas s ‘endormir sur des lau- riers.’ Depuis deux ans qu’il travaille a Vancouver, Mr - Joannidés ne s'est pas contenté de vivre sur le passé de l’Alliance, qui vient de féter son 75&me anniversaire. Aprés avoir rénové les locaux, il s’emploie actuellement a relancer les activités cul- turelles, d’abord par un festival de cinéma fran- cais, ensuite en mettant Vaccent sur la musique par l’organisation de con- certs et enfin, par la mise sur pied d’une troupe de théatre “Le Petit Théatre liance Francaise, depuis 1977; un poste qui nécessite une réadaptation a la vie occidentale, aprés 12 années passées en Afrique et en Asie. _gner le francais dans ce _dés, cela reste insuffi- ake _ Vendredi matin, M. Crosbie sera l’invité de Jack Webster, a BCTV, avant d’étre interviewé par Gary Bannerman sur les ondes de la station de radio CKNW. haa Non seulement les chefs — de partis, mais également Alaune cette semaine ... Aprés Nairobi au Kenya, Dar-es- Salam en Tanzanie, Séoul en Corée du Sud, Mr Jean-Pierre Joannidés est établi & Vancouver comme directeur de l’Al- du Pacifique”, qui devrait donner une premiére représentation a la fin mars. : L’autre face de ]’Allian- ce Frangaise: l’enseigne- ment. Pour 1980, l’objec- tif principal sera les - entreprises afin d’ensei- secteur, ou le bilinguisme est un atout de réussite. L’Alliance comprend actuellement plus de 200 membres, soit 4 fois plus ” qu’en septembre 1977. Mais, selon Mr Joanni- sant. Espérons que ces efforts pour amener un nombre toujours plus grand de membres seront rapidement couronnés de succés. ° = C.T. les ministres effectuent des tournées électorales. C’est ainsi que John Crosbie, mi nistre des finances, sera a Vancouver et dans les envi- rons, le jeudi 17 et le vendredi 18 janvier. Une figure du passé Alexander : Mackenzie p.8 COND CLASS MAIL “L'Hexagone”: société. Marcel Dubé. La premiere piéce, axée sur le théme de I’amitié, sadresse plus particulitrement aux 5 a 12 ans, alors que les 13 a 18 ‘seraient plus enclin 4 se retrouver dans “Zone”, qui traite des excés d’une jeunesse livrée a elle-méme. — L’an passé, la compagnie tournee dans notre” Treplon cette année, “l’Hexagone” nous rend visite. “Notre but -selon Jean- Claude Marcus, metteur en scéne de la troupe- est de diffuser l'art du théatre, le théatre canadien-frangais, a toutes les communautés du pays. L’une des particularités de la compagnie “L’Hexago- ne”, réside dans le program- me qu'elle propose: un théa- » tre a la fois culturel et pédagogique. Culturel parce que de grands classiques sont joués tel que “Zone”, véritable pilier de la dramaturgie Conseil de la coopération: “Ilest encore temps de s’inscrire...” C’est M. Louis Ladouceur, Yun des principaux fonction- naires du gouvernement du Québec en ce qui concerne les coopératives, qui sera le conférencier principal et la . personne-ressource a la deuxiéme session d’entraine- ment a la formule coopérati- _ ve, débutant le vendredi soir, 25 janvier, 4 20h00, et se poursuivant les samedi et dimanche 26 et 27, a l’hétel Doric-Howe, 1060 Howe, Vancouer. Louis Ladouceur a une longue carriére profession- nelle dans le domaine juridi- que et a passé les dix derniéres années au service du Ministére des Consom- mateurs, Goopératives et _ Institutions financiéres. D’avril 1969 a juillet 1971, il s’est occupé de l'enquéte juridique au Service de !’Ins- | pection; de juillet 1971 a janvier 1974 il a été le responsable du service de traitement des plaintes a l’Office de la protection du Consommateur; de janvier 1974 a février 1976 il a été le secrétaire du Conseil de la protection du consomma- teur; de février 1976 a juin 1979, Conseiller-cadre au COURRIER DE 2e CLASSE cu pity rel et peacoat: “Zone”, le drame Tess j jeunesse qui se ant oles ee Actuellement en tournée en sera aie le : troupe “L’Hexagone”, du Centre National Arts, propose deux spectacles: “Kikérikiste” de Paul Maar, et “Zone” de permanente, du Centre. Je. secteur coopératif, Cabinet’ ‘No. 0046. 25 CENTS _ un thédétre comprendre. “L’autre particularité de ce théatre - selon Bertrand Roy, l'un des acteurs dela — troupe - c’est que les piéces sont basées sur le visuel, ce qui facilite la compréhen- sion.” iy: Pour “Kikérikiste”’, le visuel est trés présent sur ‘seéne; c’est d’ailleurs un spectacle concu pour les enfants. : Cette piéce de Paul Maar raconte l’amitié entre Bartholoméus et Grenouille qui croient: “Qu’on s’ennuie quand on est seul...” : (suite p.18) CT. du Sous-ministre; et, depuis _ juin 1979, responsable de la division Formation des coopératives, Service des _ Associations coopératives, — M. Ladouceur connait le . secteur coopératif de la Colombie britannique pour — avoir participé-a des col- — loques coopératifs dans notre province, particulié- rement a Nanaimo, ov - Tactivité coopérative est surtout dynamique. Bien entendu, ceux qui ont participé a la session de novembre dernier seront intéressés a s’inscrire de. nouveau, mais ceux qui n’ont pas pu participer a la premiére session sont les bienvenus. Pour s’inscrire, téléphoner au Conseil de la Coopération de la Colombie — britannique, 525-3356, et demander Roméo Paquette.