nara Nos lecteurs nous ecrivent Monsieur le Rédacteur Le Soleil de Colombie Ci-joint une copie de la lettre par moi adressée a M. le Directeur de la Poste Centrale de Vancouver, ot je réclame contre le retard apporté par la Poste dans la distribution du journal au- quel je suis abonné. Je vous prie de publier cette lettre dans votre jour- nal, que je lis avec plai- sir, sauf lorsque je le re- cois avec 15 jours ou 3 semaines de retard. Je vous remercie d’avance et je vous prie de croire a mes meilleurs sentiments. M. Pierre Quénet Surrey, C.B. M. le Directeur de la Poste Centrale a Vancouver Je suis abonné au journal Le Soleil de Colombie, a Vancouver. Les journaux sont postés le mercredi de chaque semaine a la poste centrale de Vancouver, cour- ‘rier de seconde classe. J'ai quelquefois recu le journal le vendredi, le plus souvent le lundi. Mais depuis un mois, je recois mon journal avec du retard, allant de 8 jours a 15 jours; et aujourd’hui, 12 sep- tembre, je n’ai encore pas recu le journal du 24 aofit. J’estime que ce retard est inadmissible et je suis en droit de penser que ce retard est volontairement fait, disons par la négli- gence d’employé(s) des Postes. : J’estime aussi que l’em- ployé qui pergoit un salaire doit faire correctement le travail pour lequel il est payé, et sans tenir compte du pays d'origine du destina- taire du journal. J’ignore si ce retard pro- vient de la Poste de Van- couver, de celle de Surrey ou de White Rock. J’espére, Monsieur le Directeur, que vous me fe- rez l’honneur d’une réponse, et que vous ferez faire le nécessaire pour que j’obtien- ne satisfaction. Je vous remercie d’avan- ce, et je vous prie de croire a mes sentiments respec- tueux. M. Pierre Quénet Surrey, C.B. Meilleurs voeux La Société Historique Franco-Colombienne, Le Soleil ‘de Colombie et tous ses amis adressent leurs voeux de prompt rétablissement 4 Mme Blanche Lambert. “Prix Calica: Lavallée da Monique Leyrac La chanteuse et comé- dienne québécoise Monique Leyrac a recu le grand prix de musique Calixa-Lavallée de la Société Saint-Jean- par Roger Dufrane Les deux villes n’en for- ment qu'une, mais double et successive, la premiere froi- de et sans Ame, la seconde radieuse et donnant chaud au-coeur. ~ La ville premiére ane reposer au creux d’une cu- vette. L’eau la cétoie de toutes parts et des ponts l'enjambent, sillonnés de ca- mions et d'autos. De hautes montagnes la surplombent, ces montagnes si grises et ternes l’hiver, mélancoli- ques par leur grandeur. La ville dresse ses hauts immeubles qui de loin appa- - raissent comme des dominos sur une table abandonnée. Au pied de ces buildings qui proliférent et découpent sur - les trottoirs d’année en an- née. des ombres plus dévo- rantes, le nouveau-venu er- re, désemparé, Eloigné du pays de sa jeunesse et de sa famille par des terres et des mers, il marche seul. I! explore les bas-fonds, les quartiers exo- tiques, les passages souter- rains tout rutilants de lumié- res. Puisil rentre dans sa taniére, un peu triste, prét a écrire 4 ses parents, ot a sa . femme qui ne I'a pas encore Baptiste de Montréal. Ce prix comprend une bourse de $1,000 et la mé- daille Bene Merenti de Patria. Les deux villes rejoint, la longue lettre ou il décrira la ville sans terras- ses. La deuxiéme ville ne s'est révélée a notre ami que plusieurs années plus tard. Les montagnes la dominent de loin, tout comme |’autre, des montagnes tantdt bleues, tant6t grises, sur- tout l’hiver, toujours pas- sionnantes quand on percoit la poésie contrastée de leurs multiples visages. Notre ami a déménagé. Il descend moins souvent au centre de la ville, ou, 1a-bas, les gratte-ciels dessinent, blanc sur bleu, une silhouet- te agréable. Le quartier abonde en pelouses, en ar- bustes, en fleurs. Ce quar- tier, et ceux des collines avoisinantes, apparait com- me un groupe de villages avec leurs troupeaux de magasins, leurs cités-jardins toutes chantantes d’oiseaux, et les gens qui se saluent au passage. Et maintenant, dans ce - pays si nostalgique au début, notre compagnon retrouve mille effluves de son pays d’ origine. Il s’est fait des amis, qui le visitent de temps en temps et qu'il Chronique francophone par Jean-Claude ARLUISON La Société Historique Fran- co-colombienne a tenu sa premiére réunion “aprés-va- cances” le mercredi 12 sep- tembre. Les membres y ont appris la démission de la prési- dente, Anna Beaulieu, qui a di quitter Vancouver, pour des raisons professionnelles. Elle habite maintenant a Fort Saint-John ou elle tra- vaille comme agent immobi- lier. Anna Beaulieu n’a pas _ménagé ses efforts au sein de la Société Historique, ainsi que l’ont souligné les membres du comité exécutif. Nous lui souhaitons bonheur et succés. L’assemblée générale an- nuelle se tiendra le jeudi 18 octobre, 4 19h30, au bureau de la Société Historique, 9, Broadway Est, a Vancouver. Aprés le déménagement de la FFC, le Centre Culture] Colombien a pris possession coin de la rue Willow et de la 16éme avenue ouest, 4 Van- couver. Le Croque-Bouquins occu- pe la surface de l’ex-Centre- Info et de !’ex-bureau de la directrice, les bureaux étant maintenant au premier éta- ge. ; Le choix de livres et disques est remarquable et une visite s’impose. Si vous avez des enfants, allez inspecter la bibliothé- que des jeunes quis "est bien étoffée. Spécialiste de la littérature romantique francaise, le Professeur Claude Duchet, de l'Université Paris VIII, donnera trois conférences, en francais, ouvertes au public: - Romantisme et société, le mardi 2.octobre, a 11h80, MPX 7402A; - La parole lyrique (poémes de Musset, Hugo et Lamar- tine), le mercredi 3 et le jeudi 4 octobre, a 9h80, » CC7202; - de tout l’immeuble, situé au ~ - Sur Lorenzaccio, piéce d’Alfred De Musset, le ven- dredi 5 octobre; de 11h80 a 13h30, CC, 5100.. Vous vous rouillez? Si devenir bilingue est aujourd hui une question im- portante, un probléme enco- . re plus important, pour bien des gens, est de demeurer _ bilingue. Ceux et celles qui parlent une autre langue ou dont la langue maternelle n'est pas Vanglais, trouvent peu d’oc- casions de pratiquer leur langue a Vancouver. Afin de les aider 4 conserver ce qu’ils savent, le départe- ment des langues modernes du Collége Capilano erée des clubs de langues. Des clubs frangais, alle- visite a son tour. Assis en groupe autour d’une table ‘bien garnie, au jardin ou a l'intérieur selon la saison, on évoque des souvenirs, on en erée de nouveaux enprtant ensemble, en un mot, on s'adapte. Une ville sans ame, pen- sait notre ami au début. Or il errait dans le vide. L’expérience lui a enseigné depuis que toutes les villes ont une ame. Celle-ci ne se révéle pas d’emblée. II faut. la conquérir par une lente patience. Toute cité ot nous habitons nous faconne a la longue. Elle nous change: - de tissage. siécles”. mand et espagnol se réuni- ront le soir, au collége, a partir du jeudi 20 septem- bre. Il s’agira non pas de classes, mais de rercontres hebdomadaires, au cours desquelles les membres dis- cuteront, écouteront de la musique et parfois regarde- ront des films. Si vous parlez couram- ment l’une de ces trois langues et souhaitez suivre ce programme, appelez le Collége au 986-1911, poste 321. Le cofit d’inscription est de $35 pour dix soirées: Combien de gens retournent’ en visite dans leur pays natal aprés quelques années et en reviennent un peu décus! C’est parce qu’ils ont évolué sans le savoir. Une lampe s'est éteinte et une autre allumée. Leur nouvel- le ville les a saisis dans ses réts: ils lui appartiennent. Ils en souffriront sans trop ‘se plaindre les intempéries et les déboires, comme ils jouiront des beaux jours et des rayons que le soleil dispense en riant du coin de l'oeil par-dessus les monta- gnes. Le Soleil de Colombie, Vendredi 21 septembre 1979 Conseil de la radiodiffusion Canadian Radio-television = et des telecommunications and Telecommunications canadiennes Commission DECISION Conformément a I'avis public CRTC 1979-75 du 22 mai 1979, le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes annonce les décisions suivantes qui entrent en vigueur immédiatement. Décision CRTC 79-600 _ NORTH ET WEST VANCOUVER |{COLOMBIE-BRITANNIQUE] — 790024400 NORTH VANCOUVER [COLOMBIE-BRITANNIQUE] — 790025100 Microwave Cablevision Ltd. Demandes présentées en vue de modifier la licence de radiodiffusion de l’entreprise de télévision par cable desservant North et West Vancouver et North Vancouver (Colombie- Britannique) comme suit: Service de canaux supplémentaires — — ajouter un canal spécial de programmation afin de diffuser les débats de la Chambre des communes et de la musique d’ambiance lorsque les débats de la ‘chambre des communes ne sont pas diffusés; — ajouter de la musique d’ambiance aux trois (3) canaux d’émissions d’origine locale présentement autorisés. ~ Décision: APPROUVEE . , La distribution du canal spécial de programmation et des canaux d’émissions d'origine locale est approuvée a condition qu’aucun matériel publicitaire ne soit distribué sur ces canaux et que la musique d’ambiance proposée satisfasse aux exigences relatives aux 30% de-teneur canadienne et festa Cenire Calurel Colombien 795, 16iéme avenue ouest, Vancouver Avant-premiére du programme automne e cours de francais pour débutant ¢ cours de conversation pour intermédiaire @ cours de cuisine provengale - de poterie - de peinture ¢ Lecture avec diapositives: “La vie des pionniers vue a travers des peintres anonymes du 18iéme et 19iéme e Pour les enfans: “En fantaisie” Tous les cours commenceront a partir du ler octobre. | Information 874-9105 - 9h. & 17h. qu’ ‘elle soit produite au Canada. Ottawa, | le 7 septembre 1979 J.G. Patenaude Secrétaire général intérimaire Sévére mise en garde ~ (Suite de la p.1) emprunté a |’étranger pour payer l'intérét de nos em- prunts. Et maintenant, nous empruntons aussi pour pa- yer l'intérét de l'intérét. “Nous ressemblons a ]’écu- reuil dans sa cage tournan-’ te: méme si nous marquons le pas, nous nous trouvons a reculer de plus en plus.” M. Frazee a suggéré un certain nombre de mesures pour remédier 4 la situation, . notamment un changement de notre attitude a |’égard - du milieu des affaires, pour permettre aux entreprises canadiennes d’avoir des assi- ses vigoureuses pour étre plus compétitives sur le marché international. On peut changer d‘idée (Suite de la page 1) Thatcher serait di aux rap- ports de ses conseillers qui Vaurait avisée que !’électo- rat britannique se révolte- rait si elle remettait dans les mains des compagnies pétro- ligres multinationales le sort de l’approvisionnement du Royaume Uni. En attendant, M. Ed Broadbent, chef du NPD fédéral, a entrepris une tour- née a travers le pays pour alerter I’électorat du danger, pour les consommateurs canadiens, de la disparition ou méme simplement de la réduction du rdle_ de Petrocan, qui les laisserait a la merci des géantes multi- nationales du pétrole. Domicile et résidence On a tendance 4a confon- dre ces deux termes. Le domicile de quelqu’un est son adresse de “base”, si Yon peut dire. . Mon domicile est mon adresse permanente. “Quel est votre domicile?” est une question qui me fait tout simplement donner mon adresse. On dit avoir établi son domicile 4 Québec, par exemple, pour dire que l'on a désormais une adresse offi- ' cielle 4 Québec. On y demeure, on-y a transporté ses pénates. Quant a résidence, en plus des sens de lieu ot |’on réside: (demeure, logement, maison) et de groupe d’im- meubles résidentiels (Rési- dence Montcalm), il a pour signification en droit: lieu ob une personne demeure effec tivement pendant un certair temps, sans y avoir né¢es sairement son domicile. C'est pour cela qu’er France on appelle secondaires les maisons de campagne que les Francais se font construire, loin de leur domicile, pour passes leurs vacances. Louis-Paul Béguin Le Mot du Jour