4 - Le SOLEIL, VENDRED! 26 NovemsrRE 1993 —Nformation | Payee ee. ta pe ee et a AN et TS i et AO tn FS ey et ce a ae sae tN tt em tea AT a i a at a a i et a lt et nt cl a a a et A tt Ot me ee ae ne ee aS 25e anniversaire de I’Immersion francaise Dans le cadredes événements du 25éme anniversaire del’immersion frangaise en Colombie-Britannique, Coquitlam et Bumaby Parents for French organisent une soirée familiale le vendredi 26 novembre dans la salle des spectacles de la Centennial Senior Secondary School, 570 Poirier Street, Coquitlam, 4 19 h 30. Ce spectacle mettra en vedette Isabelle Longnus, auteur-compositeur-interpréte bien connue du public vancouvérois, la chorale francophone Coquitlam French District Choir, composée de 54 élévesd’immersion et, les célébres Danseurs du Pacifique. Pour réservations, Barb: 941-8752 ou Kathy: 420-5993. Prix : 6 $ pour les adultes, 5 $ pour les enfants, 1 $ de réduction pour les membres de CPF. Ski Le Conseil jeunesse organise son deuxiéme camp d’hivera Whistler les 6, 7, 8, et 9 Janvier 1994. Le Conseil invite tous les jeunes entre la septiéme année et 25 ans 4 participer. Les places sont limitées a 50 et le prix estde 150 dollars. Sont inclus dans le prix : le logement pour trois nuits, le transport, deux journées de ski, les repas etc... Réservations : Conseil jeunesse, 737 8510. OF, poe Canada Avis public CRTC 1993-154. Le Conseil a été saisi de la demande suivante : 1. Vancouver (C.-B.) Demande (930637400) présentée par CHUM LIMITED, 1331, rue Yonge, Toronto (Ont.) M4T 1X1, en vue de modifierla Promesse de réalisation actuelle de CHQM-FMen supprimant les engagements relatifs aux émissions produites par la station; et en ajoutant une condition de licence ayant trait a la sollicitation et a la publicité locale. EXAMEN DE LA DEMANDE : 1900 ouest, 4¢me avenue, Vancouver (C.-B.), Le texte complet de cette demande est disponible en communiquant avec la salle d'examen du CRTC, Edifice central, Les Terrasses de la Chaudiére, 1 promenace du Portage, Piéce 201, Hull (Qc) J8X 4B1, (819) 997- 2429 ; et au bureau régional du CRTC a Vancouver: 800, rue Burrard, Piéce 1380, C.P. 1300, Vancouver (C.-B.) V6Z 2G7 (604) 666-2111. Les interventions écrites doivent parvenir au Secrétaire général, CRTC, Ottawa (Ont.) KiA ON2 et preuve qu'une copie conforme a été envoyée a la requérante le ou avant le 15 décembre 1993. Pourde plus amples renseignements sur le processus d'inter- vention, vous pouvez communiquer avec les Affaires publiques du CRTC a Hull au (819) 997-0313, Fax (819) 994-0218. Reb Conseil de la radiodiffusion et des telécommunications canadiennes Avis public Canadian Radio-television and Telecommunications Commission Nous accepfons Phtisserie vos commandes pour le temps des Fétes. 3, OVACAUE Baches, croquembouches, tourtiéres, petits fours, pains, croissants, etc. 3675, 10éme Avenue Ouest (Alma Place) Vancouver 731-6551 +] CARREFOUR CHRETIEN EVANGELIQUE Expérimentez la différence ! Ecole élémentaire Millside, 1432 Brunette, C »quitlam Pasteur Robert Lapointe 525-1705 Service tous les dimanches : 10h Offre d'emploi Agence de Tourisme basée 4 Vancouver recherche guides touristiques bilingues (frang¢ais/anglais) pour saison été 1994 avec connaissance parfaite _ de la Colombie-Britannique et de |'Alberta et expérience professionnelle. Envoyez votre C.V. au journal, boite 094. Un entretien avec Bernard Ledun, Consul Genéral de France «Vancouver est promis a un bel avenir» Consul Général de France a Vancouver depuis septembre 1989, Bernard Ledun a été nommé Consul Général a Mexico, poste qu'il rejoindra en décembre prochain. - Le Soleil : Quel bilan faites- vous de ces quatres années passées 4 Vancouver ? - Bernard Ledun : Il me semble quel’ image de marque du Consulat, au terme de ces quatre années, est meilleure que ce qu’elle a été dans le passé. La connaissance de Vanglais m’a permis d’étre davantage présent que mes prédécesseurs dans le milieu local et les institutions, comme par exemple le Vancouver Board of Trade, et d’avoirdes contacts suivis avec les autorités locales. En ce quiconcerme mon role aupreés de la communauté francaise, cen’ est pas a moi d’en juger, mais je crois avoir été relativement présent et V’avoir toujours soutenue. J’ai entretenu de bonnes relations avec la Chambre de Commerce francaise, |’ Amicale des Anciens Combattants et 1l’Alliance francaise, sans oublier les associations francophones. Le Consulat Général de France a la chance de disposer d’une bonne équipe, efficace et dévouée. Sur le terrain de la presse, nous avons été également davantage présent, grace a notre attachée de presse, qui a su tisser des liens dans ce domaine. Par ailleurs, j’ai pu obtenir, soutenu parune campagne du Soleil, le passage de TVS sur le réseau. de Rogers Cable. Désormais, il est possible, a prés de 10000 kilométres de la France, de regarder les émissions frangaises, tous les soirs, a domicile. Enfin, avec 1’ Attaché Culturel, Michel Marty, qui est aujourd’ hui parti, nous avons pu mettre sur pied un accord de coopération culturelle et linguistique entre la France et la Colombie-Britannique, quidevrait prochainement étre signé. En plus de la possibilité déja existante pour LES BELLES SOEURS a play by Michel Tremblay directed by Catherine Caines (English Translation) Dec 3, 4,7- 11 at8pm Dec 5 & 11 at 2 pm (2 for 1) Dec 7: Post-performance Talk-back Dec 2: Pay-what-you-can preview benefit for Women Against Violence Against Women. Tickets: $8 General, $5 Students/Seniors Reservations: 527-5488 Waming;: Mature subject matter - some coarse language. 700 Royal Ave., New Westminster. $5 dougles college des professeurs canadiens de frangais de suivre des stages en France, cet accord permettra des échanges d’un an entre des éléves et des professeurs du second cycle de France et de Colombie- Britannique. - Que représente aujourd’huila communauté francaise en Colombie-Britannique ? - Sa taille est modeste. La plupart des Frangais qui émigrent au Canada vontau Québec. Oncompte exactement 2261 Francais immatriculés - c’est a dire enregistrés - au Consulat. 75% d’entre eux possédent la double nationalité, frangaise et canadienne. Il convient de préciser qu’onconsidére en général qu’il y a autant de Francais immatriculés que de Frangais qui ne le sont pas. On peut donc estimer qu’il y a environ 4500 Francais en Colombie-Britannique. Un grand nombre d’entre eux ont obtenu la nationalité canadienne et sont impliqués dans la société locale : ils ne considérent pas leur immatriculation nécessaire. Le Canada est un pays calme et bien organisé. Lasituationest différente de celle observée dans les pays du tiers-monde - comme par exemple en Algérie - ot les Frangais sont presque tous immatriculés, notamment pour des raisons de sécurité. - Aprés avoir été un observateur privilégié pendant plus de quatre ans, comment voyez-vous l’avenir de Vancouver et de la Colombie-Britannique ? - Je pense que cette région est promise a unbelavenir. Enpremier lieu, parce qu’il y a de |’espace. Surune superficie qui est le double de celle de la France, la Colombie- Britannique compte trois millions et demi d’ habitants. Sur cette terre vide d’hommes, il y a un appel d’air. Aujourd’hui, des villes comme Kamloops et Kelowna se développent trés rapidement. Cette fiévre immobiliére vase répercuter dans l’ensemble de la province. Par ailleurs, les ressources naturelles constituent un atout de taille. Si Vindustrie forestiére a connuses années devaches grasses, pour des raisons multiples et largement connues, il lui reste tout de méme de belles années devant elle. Il en va de méme pour Vindustrie miniére, dont les difficultés ne doivent pas faire oublier la richesse des gisements. En matiére de péche et ~ d’agriculture, ontrouveicide belles ressources. Et tout pousse, des “cranberries” aux arbres fruitiers en passant par le ginseng ! Le troisiéme facteur, c’estla confiance manifestée par les investisseurs étrangers. Sur les huits derniéres années, les capitaux extérieurs investis représentent dix milliards de dollars - pour un tiers américains, un tiers européens et un tiers asiatiques - ce qui est considérable. Enfin, la qualité de vie constitue un réel atout. La Colombie-Britannique est une trés belle région, dotée d’un énorme potentiel touristique. Autant de facteurs qui favorisent le développement de la province. Je ne me fais pas d’inquiétude pour son avenir ! On évoque déja la possibilité d’untissu urbain continu de Vancouvera Seattle. Je ne serais pas surpris que ce soit le cas d’ici une vingtaine d’années. D’autant quel’ ALENA vase traduire parun renforcement des échanges économiques. - Que représentent les échanges commerciaux entre la France et la Colombie-Britannique ? - La France commerce essentiellement avec |’Est du Canada. Les échanges avec la Colombie-Britannique ne sont pas trés importants, sauf en ce qui concerne les deux secteurs traditionnels quesontles vinset les cosmétiques, et certains appareils électriques et machines-outils. Les sociétés. frangaises sont trop peu présentes en Colombie- Britannique. Il faut essayer de les intéresser 4 ce marché. Car si la population est peu nombreuse, son revenu par téte est, avec’ Alberta, le plus élevé au Canada. - Sur un plan personnel, comment avez-yous vécu ces années a Vancouver ? - Je me suis plu ici. En premier lieu, en raison de la beauté de la ville, et de ce site exceptionnel, avec la présence de la mer et de la montagne. Cela nepeut queséduire ! Comme je suis un marcheur, j’ai pu faire quelques belles balades, comme le West Coast Trail, ou - certaines randonnées dans les Rocheuses. Dans cette nature vierge, aux paysages magnifiques, on peut marcher des heures sans rencontrer Ame qui vive. J’ai pu faire du traineau 4 chien, ce qu’on ne peut pas faire n’importe ov ! Autre élément positif, le fait que la vie soit facile au Canada. J’ai été en poste dans le tiers-monde, ov pour le moindre déplacement, il faut des permis obtenus au prix de longues démarches administratives. Ici, toutestsimple. J’avais par ailleurs la chance de disposer d’une belle résidence, dans un quartier agréable. Les aspects plus négatifs concernent le caractére un peu assoupi de Vancouver, son cété “Suisse du Pacifique”. La ville est un peu calme, 4 l’image de sa population, installée dans le confort matériel. Pour moi, ¢a ne bouge pas assez. Parfois, on aimerait un peu plus d’animation ! Propos recueillis par Frédéric Lenoir